Quentin

Hey webmaster, on peut pas te modérer a posteriori ? :bleh:

Merci Kuikui et Aude, la ligue anti-alcool en colo prend de l'importance ! La cotisation à payer pour être adhérent, c'est une bouteille de Pampryl ananas ! :)

:D Ca, c'est un bon sujet de discussion ! D'abord, je dirai qu'il faut voir ce que l'on considère comme activités foirées : parfois, c'est simplement que l'acti ne s'est pas déroulée comme on l'avait prévue et que les gamins ont eu une lecture du jeu différente de la nôtre. Ce n'est parfois pas négatif : les enfants ne ressentent pas forcément le foirage (il suffit finalement de peu pour les satisfaire, ce qui n'empêche pas qu'on a le droit d'être exigeants). S'ils se sont amusés et que les objectifs péda du jeu ont été partiellement atteints, c'est déjà une satisfaction pour l'équipe. Après, rien n'empêche de rediscuter du jeu, de voir quels points pourraient être améliorés pour se perfectionner. Après, il y a le cas classique où les gamins n'accrochent pas du tout au jeu. Plusieurs raisons à cela, parmi les principales : la sensibilisation a été mal faite et les gamins n'ont pas perçu immédiatement le plaisir que pourrait leur procurer l'activité ; l'activité était mal préparée (genre la chasse au trésor où il manque la moitié des messages codés) et là, c'est le foirage assuré ; ou alors, l'activité proposée ne convenait pas à la tranche d'âge des enfants (je rappelle que les enfants de 5 ans ne sont pas tous aptes à faire des randos raids dans le Vercors :D ) Mais de là à péter les plombs... On général, quand on craque, c'est dû à une accumulation de facteurs (fatigue, nervosité, enfants pénibles...). Normalement, on ne doit pas craquer pour un jeu foiré à moins d'être hyper-perfectionniste. Mais si vous sentez qu'effectivement, vous n'avez pas l'impression de faire de l'animation, que vous vous transformez progressivement en garde-chiourmes, que vous êtes persuadés que la colo n'apporte rien aux gamins, que vous ne tenez plus le coup nerveusement, alors là oui, il y a craquage. Un des problèmes de l'animation, c'est que tout est hyper speed. Les anims sont sur-sollicités par la marmaille pas encore autonome ("oui, il faut que tu changes de slip tous les jours" ; "tu sais pas faire tes lacets ? attends je te montre") et le hic, c'est qu'il reste finalement peu de temps à l'anim pour faire le point personnellement. Pourtant, on devrait le faire. On devrait s'accorder dix minutes à la fin de chaque journée et se dire : qu'es-tce qui a cloché ? qu'est-ce qui a bien marché ? comment fonctionne le groupe ? des ajustement sont-ils nécessaires ? et moi, faut-il que je me remette en cause ? C'est un travail essentiel. Bien souvent, quand il y a craquage, c'est qu'on a pas pris de temps pour soi, pour analyser la situation à froid. A force d'être toujours sur la brèche, on finit par s'oublier soi jusqu'au moment où ça pète (c'est l'effet cocote minute ) Voilà, ça c'est les éléments pour prévenir le craquage ! Pour le guérir : En premier lieu : en parler. On ne garde pas pour soi son mal-être, surtout en animation où le travail en équipe est super important. On ne laisse pas s'installer ce sentiment, le faire évoluer dans sa tête. Bref, on crève l'abcès au plus vite. Une journée de repos permet parfois de se détendre et de se calmer. Après, je dirai que tout dépend de la situation (y'a pas de mode d'emploi à suivre). Si l'anim craque parce que le groupe conteste son autorité, ses décisions, bref, le remet en cause de A à Z, c'est pas évident de rattraper le coup, je l'avoue. Si l'anim est facilement irritable, essayer qu'il prenne une journée de congé. Car c'est fatigant d'avoir les enfants en permanence avec soi et se retrouver entre adultes fait du bien, il ne faut pas l'oublier. Bon, j'ai pas l'impression d'avoir fait avancer le schmilblick... alors anims, ne craquez pas :D Quentin

Désolé je vais hurler... La Netiquette... tout ça, je vais la mettre en parenthèses quelques instants.... Matmaxime, si tu veux mettre des anims de garde, c'est tout simplement que tu prévois quelques dérives au 5ème, que tu imagines qu'il y aura des anims qui ne tiendront pas la route, je me trompe ? Mais heureusement, y'a le reste de l'équipe, vous savez, ceux qui carburent au jus d'orange... Bon, et ben ceux-là ils pourront gentiment nous foutre au pieu quand on sera raides, et puis ils nous empêcheront de gueuler dans les couloirs et de réveiller les enfants ! BELLE MENTALITE ! Si je suis effectivement anti-alcool dans les colos, c'est parce qu'on ne peut jamais prévoir avec précision comment une soirée va évoluer. Un verre de cidre pourquoi pas, mais combien de fois ouvre-t-on une autre bouteille après, et ainsi de suite ? J'ai adopté une position de principe (qui ne regarde que moi, je ne suis pas directeur donc je n'impose rien) qui pourra paraître extrémiste à certains, soit. Mais j'estime qu'un anim doit être à 100% dispo pour ses gamins. Deux verres, ça peut paraître pas grand chose mais le jour où t'auras un gamin à conduire aux urgences à 2h du mat' et que t'auras ça dans le pif, je te conseille de pas te planter sur la route ! Autre chose : ça fait toujours bien quand un gamin débarque à 3h en plein réf' parce qu'il est malade et que les anims sont en train de boire... Jolie impression... Les gamins ne vous ont jamais demandé ce que vous alliez faire une fois que vous leur disiez bonne nuit ? Maintenant ils auront la réponse, qui fera vite le tour du centre : "Ils boivent". Voilà, ma position est catégorique, extrémiste peut-être. Je n'étais pas comme ça jusqu'au jour où j'ai été confronté à une urgence une nuit où il fallait réagir au quart de tour : et bien là, j'étais bien content de ne pas avoir bu. Et après cet épisode, je me suis toujours dit que si j'avais bu cette fois-là, et ben y'a un gamin qui aurait eu de graves complications par la suite... Quentin

Pas une horde de barbares... ni de chevaliers :D ! Par contre, il faut impérativement que chacune centre se penche sur la question de manière très pointue pour les colos de cet été. On vient d'apprendre que Jonathan a bien été tué en Loire-Atlantique (il avait disparu d'un centre PEP), les parents risquent donc de poser de légitimes questions sur la sécurité dans les centres de vacances lors des réunions d'infos. Pensez donc à adopter une position commune, montrez que vous avez déjà réfléchi au problème pour pas paraître bêtes devant les parents. Si on leur explique clairement, comme le dit Chevalier, que la sécu incendie prime sur tout le reste, ils pourront déjà comprendre. Mais surtout, ne donnez pas l'impression de découvrir le problème devant eux ! J'ai malheureusement bien peur que cette histoire fasse du tort aux centres de vacances... Quentin

Aude a raison : c'est ce qu'on appelle, dans chacun de nos beaux projets péda, "donner des repères temporels aux enfants". J'imagine bien le dialogue : "Allez, débout, il est 22h, on va vite prendre le ptit déj ! - QUOI ? Déjà... Non, laisse-nous dormir... - Mais non, dépêchez-vous, le car sera là à 23h10 pour nous emmener à la piscine. - Mmmmh... (bâillements et étirements)... - Allez, et n'oubliez pas de prendre votre pique nique avec vous, on mangera vers 3h. Vous pourrez appeler vos parents à la cabine téléphonique de la piscine à partir de 5h - 5h30"

Ben Matmaxime, z'avez plutôt eu de la chance que nos copains de Jeunesse et Sports passent pas dans le coin... Parce que bon, côté effectifs, tu te doutes que c'était pas vraiment super légal votre truc hein ? La présence d'un anim supplémentaire soulage toute l'équipe car dès qu'il y a un blessé ou un malade, c'est toujours à un autre anim de fournir du boulot supplémentaire, ce que je ne trouve pas normal. C'est de la fatigue en plus... et la nervosité qui va avec. Cet été, je vais faire ce rôle d'anim "volant" où je pourrai aller sur tous les groupes d'âge en cas de besoin (jeu qui nécessite un anim de plus, remplacement occasionnel, emmener un enfant chez le médecin, etc). Dans notre système, l'anim volant peut ainsi surveiller les couloirs la nuit une fois que les enfants sont couchés, ce qui permet à l'équipe d'aller tout de suite faire la réunion du soir et de gagner un peu de temps. Quentin

Question pertinente Sabry ! Et pas facile d'y répondre :D La position de l'anim est ici délicate. Il représente effectivement l'autorité pour les enfants, mais peut-il quand même continuer à exercer cette autorité s'il se retrouve partie prenante dans le conflit ? Car dans ce cas, il devient juge et partie. Et l'enfant peut à tout moment contester la décision de la sanction en disant : "Non seulement c'est toi qui est en tort* mais en plus tu me punis" ! *NB : J'ai pris le cas où c'est l'anim qui a provoqué le gamin, gamin qui l'a ensuite insulté C'est pas évident... L'intervention d'un autre anim a ceci de positif qu'elle évite toute impression de partialité dans la décision de la sanction (encore que, les enfants malins pourraient y voir une façon corporatiste de se liguer entre anims ) Surtout, elle permet à mon sens de prouver au gamin qu'il est possible de faire intervenir une médiation dans un conflit. C'est pas mal du tout : ça montre au gamin que les différends ne se règlent pas forcément en face à face et qu'une personne extérieure, neutre, peut parvenir à réconcilier les deux parties. Toutefois, l'anim qui s'est retrouvé insulté doit-il ignorer l'incident, ne pas en reparler avec l'enfant ? Ce genre d'attitude est dangereux car personne ne sait ce que l'autre pense de lui (le gamin : "est-ce que l'anim m'en veut ? est-ce qu'il trouve que ce que j'ai fait est mal vu qu'il ne me dit rien ?" ; l'anim : "comment dois-je me comporter par rapport au gamin ? qu'est-ce qu'il pense de moi ?") Bon... ça devient limite philosophique not'truc :D Et j'ai pas de réponse ! A l'aide Quentin

Désolé, y'a pas de recettes miracles en animation... tout dépend des cas et du degré de fourberie enfantine que t'a en face de toi Une fois que t'as chopé le gamin, tu vois tout de suite à sa tête : - s'il s'est calmé - s'il t'en veut (à toi ou à l'anim qu'il vient d'insulter) - s'il se sent toujours victime d'une injustice S'il est calmé, ben tu le calmes encore plus en le mettant en retrait du groupe, sagement assis sur un banc. Par cette action, tu lui signifies clairement que son comportement n'était pas responsable et qu'il était dangereux pour le groupe. Il comprend très vite le truc : j'ai été dangereux pour le groupe = je suis donc écarté du groupe. La sanction est logique. Elle a cet avantage que tu interviens tout de suite (tu ne laisses pas passer la faute) et que ça te permet ensuite d'en reparler à tête reposée avec le môme (une ou deux heures après). N'oubliez pas que passées 10 minutes, on fait revenir le môme dans le groupe C'est une sanction que vous infligez, pas une pénitence ! Autre cas : si le monstre te signifie que s'il faisait pas 1m30 et 25kg comme actuellement, il te bousillerait la gueule, là ça mérite une expication immédiate pour désamorcer l'incident et pas se laisser s'installer une espèce de dégoût ou de haine vis à vis de l'anim (une fois que ce genre de sentiment s'est installé dans la tête du gamin, il en démordra pas si facilement). A mon avis, c'est à ce moment-là que tu dois engager la discussion en laissant le second anim avec le reste du groupe. Le premier truc à éviter, c'est effectivement que cet incident paralyse l'activité du groupe. Si l'enfant voit que sa connerie empêche le groupe de continuer son activité normale, il sera tout content de lui. C'est pas la peine de lui laisser cette (fausse) impression de victoire. Donc débrouillez-vous pour lui montrer que son action était complètement isolée et qu'elle ne mène à rien. Tu parles de premier pas Sabry, je te dirais qu'il n'y en a qu'un seul à faire : c'est aussitôt intervenir. Ne rien laisser passer, surtout si tu es en début de séjour. Il en va de ta crédibilité visà-vis des enfants. Après, la méthode d'intervention peut effectivement varier suivant le contexte et l'environnement (autant à la piscine, c'es facile d'éloigner un gamin du groupe autant en rando VTT, c'est plus complexe)... Bref, vaut mieux agir vite et calmement. Et avant d'intervenir, on met de côté sa colère (légitime) à l'égard du gamin qui vient de nous insulter. S'agit pas de faire un règlement de comptes, on est pas à OK Coral ici ! Si jamais on vient de se faire insulter et qu'on sent qu'il y a trop de facteurs personnels et émotionnels qui risquent de jouer dans la réponse que l'on va donner à l'enfant, ne pas hésiter à demander à un autre anim d'intervenir. Quentin

C'est l'éternel problème... Ou on barricade les enfants dans leurs chambres pour les protéger des méchants "rôdeurs", ou on leur laisse une chance de sortir en cas d'incendie ou de tout autre accident ! Personnellement, le choix est vite fait ! Les enfants doivent pouvoir aller et venir librement dans les couloirs comme dans leurs chambres. Pour éviter les intrusions, on peut effectivement fermer les portes d'accès aux dortoirs avec une barre anti-panique (je connais pas le prix de ce truc-là, quelqu'un aurait une idée ?). Mais attention à la surenchère sécuritaire : on commence par verrouiller le centre et on se retrouve l'année d'après à mettre des barreaux aux fenêtres pour empêcher les méchants rôdeurs de s'introduire en cassant un carreau. Puis l'année suivante, on condamne les trappes car les méchants rôdeurs ont encore ce dernier moyen pour s'introduire dans le centre... A moins qu'ils ne creusent un tunnel souterrain... Héhé... Pensez-y à ça :D Protéger les enfants, OK, mais pas en les mettant en vase clos :malade: Transformez pas vos colos en centre éducatif fermé (d'ailleurs, c'est pas si fermé que ça leur machin puisque des sauvageons arrivent à s'en échapper, les bougres) :D Quentin

Mouais... C'est vrai qu'il vaut mieux s'assurer avant le début de la colo comment vont être gérés les jours de congés histoire de pas avoir de mauvaise surprise en cours de route... Il faut parfois batailler pour obtenir le congé légal d'1 jour/semaine mais j'ai déjà vu des organisateurs accorder parfois une demi-journée de repos supplémentaire en fonction de l'état de fatigue de tel ou tel animateur. Ce turn over était permis grâce à la présence d'un anim supplémentaire (non compté dans les effectifs légaux), qui pouvait facilement remplacer un anim malade ou en congé. C'était vachement pratique car il nous soulageait bien le bonhomme Quentin

C'est normal Sabry, en tant que Marseillais, tu es habitué à faire la sieste, à y aller molo dans la journée :D Plus sérieusement, chacun à des rythmes de sommeil différents. Il n'y a pas de normes véritables. Certains pourront effectivement se contenter de cinq heures par nuit, d'autres auront besoin de huit. Tout dépend également de ce que l'on a fait dans la journée comme activités. Ne pas oublier non plus que le public influe sur la fatigue : chaque fois que j'encadre des 6 ans, je suis plus fatigué qu'avec des préados (c'est de la fatigue nerveuse liée à l'attention plus soutenue qu'ils demandent). Et la fatigue nerveuse, rien de mieux qu'une nuit de huit heures pour l'éliminer ! Juste un truc pour terminer : avant de s'engager dans une colo, il faut être sûr de bien connaître ses rythmes de sommeil. S'agit pas de tenter l'expérience sur place en balançant le première jour : "moi je n'ai besoin que de 4h par nuit", alors qu'on en a aucune idée ! Soyez prudent au début pour éviter les méchants coups de barre du lendemain (paraît que devant le dirlo, ça le fait pas trop... allez savoir pourquoi). Quentin

Salut Londya (et les autres) ! Pas de panique C'es normal de baliser un peu au début, surtout si c'est ta première expérience. On aimerait tous avoir une réponse favorable immédiate à une colo qui nous plaît, histoire de se rassurer ! Et pourtant, il faut parfois batailler dur N'attends pas forcément que les directeurs viennent à toi, fais la démarche de les relancer par tél au besoin. C'est un signe de motivation supplémentaire qui montre que tu t'intéresses au centre et que tu n'as pas forcément fais la même lettre pour 50 centres différents en attendant qu'on te serve le job sur un plateau. Au moins, tu seras vite fixée comme ça. Et puis si le dirlo (ou la dirlo, y'a pas de raison...) te dis de rappeler dans deux semaines, ne raccroche pas tout de suite ! Profites-en pour discuter un peu du séjour, de son fonctionnement. Ca peut toujours jouer en ta faveur ! Autre solution, plus radicale, et laissée à l'appréciation de chacun : tu te fais passer pour un mec :D Là, tu auras toutes les chances d'être prise... pardon... pris ! Mais gaffe, à l'entrtien, faudra que tu paraisses crédible en homme ! Good luck Quentin, qui se souvient avoir galéré pour trouver son premier job

Salut ! Dans l'immédiat, la première chose à faire est de maîtriser l'enfant. J'entends par là le ceinturer sans violence, de façon à ce qu'il ne puisse plus frapper (les mains dans le dos par exemple). Bon, dit comme ça, ça paraît facile (ça l'est effectivement avec des gamins jusqu'à 13 ans ; passé cet âge, méfiez-vous, ils commencent avoir avoir de la force ces monstres). De toute façon, il est fréquent de déceler à l'avance ces accès de violence. Soit l'enfant ou l'ado est connu comme ayant un comportement violent et dans ce cas-là vous l'avez à l'oeil constamment ; soit la situation se met à dégénérer (pluie d'insultes, ton menaçant, cris) et là, vous pouvez anticiper une réaction violente et donc éviter que vous soyez roués de coups. Comme le dit Kams, c'est une bonne technique de ceinturer le gamin car ça lui permet d'expulser toutes ses pulsions et de se défouler un bon coup (dis Kams, 3 minutes, c'était un dur de dur non :D ) Attention quand même à pas vous la jouer vigile dans un supermaché, je vous rappelle qu'il y a des gens qui sont morts étouffés en étant plaqués au sol ! Allez-y molo, ça reste des mioches tout de même ! Une fois que le sujet violent est calmé, on revoit les choses à froid et on discute seul à seul avec l'enfant, en dehors de la présence du groupe. Deux éléments me paraissent importants dans ce genre de situations : tout d'abord, ne pas laisser passer l'incident en disant "On va en reparler sérieusement tous les deux". C'est le genre de discours convenu et entre nous, on sait très bien qu'on oubliera d'en rediscuter après ! Il est toutefois recommandé de laisser passer une heure ou deux pour que l'enfant se calme avant d'engager la discussion. Autre élement : avant la disucssion, on s'interroge sur les motifs de l'agression physique : l'anim est-il en cause ? Si oui, il doit aussitôt s'excuser auprès de l'enfant mais aussi du groupe s'il a assisté à la scène. Est-ce que l'enfant a frappé par frustration ? Pour défendre son intégrité physique ou un objet en sa possession ? etc... Par cette démarche, il s'agit de rechercher les causes de l'incident. Ensuite, quand on se retrouve seul à seul avec l'enfant, on évite les grands sermons, par pitié Combien de fois voit-on les anims se lancer dans de grands discours sur la tolérance alors que l'enfant sait pertinemment que ce qu'il a fait est mal ? A la place, je privilégie une autre technique : rejouer la scène mentalement. Analyser avec l'enfant comment on en est arrivé là ; s'il y avait un autre moyen d'agir ; lui demandé de graduer l'intensité de la colère. Dans tous les cas, ne niez pas la souffrance qu'a ressenti l'enfant et qui l'a poussé à frapper. Elle existe bel et bien, elle mérite d'être analysée. Sur ce, je ne souhaite à personne d'être confronté à ça, c'est jamais très plaisant... Quentin

Y font peut-être des analyses graphologiques tes futurs chefs ? Tous ceux qui ont une écriture penchée, qui révèle une propension pour les alcools anisés, seraient éliminés... Ceux qui ont une écriture toute fine seraient assimilés à des personnes vulnérables, victimes de complexe d'infériorité et donc jetées d'office.... Y'a une session de rattrapage qui est organisée ? Un classement par mentions éventuellement ? Attention, on n'oublie pas de faire une introduction !!!! :D J'aimerais bien savoir comment ils justifient cet écrit et quelle valeur ils lui donnent. C'est une méthode de recurtement que je ne connaissais pas encore dans l'animation. Comme quoi, c'est un milieu très créatif ! Quentin

Nico, si jamais on dévalise tes ventilos, il te reste une solution "système D" pour continuer à faire des affaires : vends des moteurs de VMC, ça fait également office de ventilateurs et c'est drôlement efficace... C'est sûr Sabry que les quantités d'eau à avaler peuvent paraître énormes. Mais en fait, c'est jouable ! Si on pouvait t'essorer, on récolterait déjà 50 litres d'eau :D C'est pas quelques litres en plus qui vont changer grand'chose ! En temps normal, ton corps a besoin de 1,5L d'eau pour compenser les pertes (urine, sudation, respiration). Le reste est fourni par les aliments. En cas de forte chaleur, on double voire triple cette quantité (mais là encore, tout dépend des sujets, de leur âge, de leur poids, de leur activité pendant la journée). Et puis, faut pas se leurrer, ça reste une indication idéale : c'est clair que ce niveau est difficile à atteindre ! L'essentiel pendant la canicule, c'est de boire régulièrement. Et juste pour terminer... attention à ne pas faire le test de faire ingurgiter 6 litres d'eau à un gamin pour voir :D ... ben oui, c'était une technique de torture utilisée pendant la guerre d'Algérie Je crois pouvoir vous dire que ça fait pas que du bien... lol Quentin

Salut :bye: Doucement, arrêtons de crier à la manipulation ! Les médias ont seulement évoqué la canicule à l'occasion de la présentation du plan canicule du gouvernement il y a quelques jours (vous savez, la grande opération de com' destinée à prouver que nos "anciens" seront sauvés des affres de la chaleur et qu'ils ne crèveront pas tous seuls, déshydratés, sans aucune assistance). Il n'y a pas lieu de s'inquiéter outre-mesure. C'est pas forcément la peine de transformer le CVL en igloo dès que le thermomètre dépasse les 30° (surtout que l'igloo tiendra pas longtemps...) :D On peut juste rappeler quelques conseils simples : faire boire un demi-litre d'eau environ toutes les deux heures suffit à prévenir la déshydratation, préférer l'eau minérale plus riche en sels minéraux, etc... Dernier conseil utile : éviter que les enfants boivent de l'alcool et fument des clopes, ça augmente le risque de déshydratation Quentin

Salut ! Aaaarrrgghh ! Si les forums d'Animnet sont autant fréquentés, est-ce à cause de la prolifération de ce genre de messages ? Je finis par me le demander... Sérieux, ca devient vraiment lourd de devoir filer les jeux en kit. On est pas à Confo ici : on vient pas livrer le meuble tout monté chez le client, non mais Sinon, Animnet ressemblera bientôt à ça : "Je suis nouvel animateur, j'ai passé mon BAFA mais j'y connais rien aux enfants et franchement, j'ai un peu la flemme de chercher des activités, d'aller à la bibliothèque, tout ça... Et puis me coltiner des dizaines de pages dans Google c'est pas mon truc, c'est compliqué, il faut chercher... se creuser la tête, tout ça. Pourtant, on m'avait dit que la garderie d'enfants, c'était un bon plan pour se faire de la thune dès 17 ans. Please help !" Voilà, je caricature à peine. Désolé Misskarine, c'est tombé sur toi parce que c'est le message de trop... J'sais pas moi, vous voulez faire de l'animation, c'est bien que vous avez des petites idées derrière la tête, non ? Que vous portez de l'intérêt aux enfants ? A force, si tout le monde reprend les activités déjà existantes, que personne ne cherche à les améliorer parce "c'est long, c'est chiant, j'ai pas le temps et puis c'est tellement simple de pomper sur les autres", on arrivera bientôt à créer des jeux standars sur toutes les colos, il n'y aura plus d'inventivité. A ceux qui sèchent sur des idées d'activité, un seul remède : 1. vous ouvrez Word 2. faites Fichier puis Nouveau doucment 3. Vous vous trouvez face à une page blanche. 4. Voilà, vous avez fait le premier pas. Il vous reste tout à construire, de A à Z. Vous avez toute liberté pour créer un jeu terrible, de prendre votre pied tout seul devant votre écran en créant des énigmes à s'arracher les cheveux, etc... FAITES COGITER VOTRE CERVEAU BORDEL (désolé pour la Netiquette Olivier, c'est pas beau d'écrire en majuscule mais ça veut bien dire ce que ça veut dire). Marre ! Quentin

Salut ! L'activité vidéo est effectivement super intéressante à mener, et trois semaines ne seront pas de trop ! En effet, un JT comme une simple pub de 20 sec ne se réalise pas d'un simple claquement de doigt ! On a souvent l'impression que filmer est simple, alors que c'est loin d'être le cas.... Héhé Caméra qui tremble, mauvais raccords, mise au point ratée et j'en passe... C'est le lot des mauvaises suprises qui interviennent inévitablement si tu n'apprends pas tout de suite aux enfants quelques techniques vidéo, ce qui est essentiel avant de se lancer dans la réalisation proprement dite. Il y a pleins de petits exercices faciles à mener, qui restent avant tout... ludiques (s'agit pas encore de former de futurs journalistes ou réalisateurs :D ) N'oublie surtout pas cette étape, sinon les enfants se décourageront vite : "On y arrivera jamais !" Avant de se lancer dans la réalisation d'un JT par exemple, il est fortement conseillé voire même impératif d'en regarder avant ! Tu peux ainsi repérer avec les enfants comment est construit un JT (qu'est-ce qu'une brève, une image plateau, une enquête ? / comment sont hiérarchisés les sujets ? / etc...) Ca permettra aux enfants de mieux savoir comment procéder. Vous donnerez ainsi une touche professionnelle à votre production ! Volà, j'ai pas beaucoup détaillé parce que je suis fatigué et que j'ai pas les idées claires mais n'hésite pas à me relancer si tu veux d'autres pistes :D Quentin

Salut :bye: Dans ce genre de situations, il y a deux extrêmes à éviter : le premier, c'est de faire ses actis dans son coin, sans en référer au directeur parce qu'on est persuadé que ce que l'on fait avec les enfants va à l'encontre de ses conceptions pseudo-éducatives. Le second, c'est de rentrer dans une opposition frontale avec le dirlo et de lui faire comprendre qu'il n'a pas sa place ici (même si, en off, on se ferait un malin plaisir de le virer ce salaud ) Après, je conçois que se retrouver face un mur, c'est pas évident. Mais un mur, c'est fait pour tomber (Berlin, 1989). Il faut profiter des réunions pour argumenter, faire entendre notre point de vue. Les réunions, elles n'ont pas ce côté pyramidal du style : mon organisateur veut un CVL à thème - je suis le directeur donc j'applique ce qu'on me dit - vous êtes les aniamteurs donc vous m'obéissez. Non, c'est pas comme ça que ça marche. Les réunions, c'est un moment d'échange, de discussions. Les directeurs monolithiques, qui refusent de changer l'organisation savante qu'ils ont patiemment mise en place, adoptent souvent ce comportement par peur de la nouveauté. Leur mode de fonctionnement leur paraît si bien rôdé qu'ils refusent parfois d'en changer. Alors que les techniques d'anim évoluent, que des jeunes arrivent avec des idées intéressantes, etc. C'est aux anims dans ce cas de se faire entendre, en mettant en avant l'intérêt des enfants. Cela dit, je concoède qu'il y a des gens avec qui il est absolument impossible de discuter. Mais dnas ce cas-là, pourquoi s'être engagé dans ce centre sans avoir pris connaissance, ne serait-ce qu'un minimum, des orientations du directeur ? Quentin

Merci pour cette précision, Olivier... Il faudrait que tu penses à embaucher un expert juriste pour Animnet, histoire de t'épargner du boulot supplémentaire !

Coucou ! L'expérience t'aidera Oublieuse, c'est sûr, mais tu peux appliquer quelques petits trucs infaillibles. En premier lieu, pour les étourdis de chez étourdis, il existe une solution miracle : les rappels sur le tél portable :D Bon, OK, ça sonne toutes les heures (17h45 : douches ! 18h50 : lavage de mains ! 19h : repas ! etc), mais ça a le mérite, notamment en début de centre, de bien prendre tes marques. Après, ça deviendra un automatisme. En fait, c'est parfois en découvrant de mauvaises suprises que l'on acquiert des réflexes. Je me souviens avoir trouvé, horrifié, un reste de sandwich datant de dix jours au bord du lit d'un gamin (j'vous épargne l'état du sandwich ). Résultat : j'ai pris le réflexe de toujours faire jeter aux mômes les restes de leur pik-nik quand ils reviennent d'activité ! Plus tu seras attentive aux enfants, plus tu éviteras de mauvaises surprises. Un môme qui ne change pas de tee shirt quatre jours de rang, ça se remarque vite Reste après un problème que je n'ai jamais réussi à résoudre : à force de penser aux enfants, on finit par s'oublier soi-même !!! Sympa quand t'arrives à la piscine et que tu t'aperçois que tu n'as ni maillot, ni serviette... Par contre, les mioches, tu as pensé à leur faire prendre double dose de gel douche/shampooing, des vêtements de rechange en triple, etc :D Quentin

Salut ! J'comprends pas vraiment ton message Puce... Ce thème a l'air d'avoir été imposé par la direction de ton centre sans avoir consulté les animateurs auparavant, je me trompe ? C'est bizarre cette façon de fonctionner (qui se répand) : pourquoi définir des objectifs pédagogiques si les anims ne sont pas associés ? Va comprendre après qu'ils cherchent des activités en rapport avec le thème ! Bon, à part ça, j'ai pas de jeux tout prêts en kit à te proposer sur ce thème :D Néanmoins, je te conseille d'aller voir un site conçu par l'institut Pasteur, pas mal fait du tout : http://www.hygiene-educ.com/ Il y a quelques jeux en Flash, mais tu pourras en adapter certains en vrai de vrai Et puis, j'suis sûr que d'autres idées vont te venir ! Bon courage, Quentin

Salut :bye: Juste un rappel pour ceux qui ne voient pas l'utilité de la ceinture dans les cars : Beaune, août 1982, 53 morts dont 44 enfants. Les gosses auraient eu leur ceinture, ils auraient peut être pu sortir du car rapidement, sans être blessés, et avant qu'ils ne prenne feu. Inutile de remettre sur le tapis le débat sur la ceinture de sécurité. Elle a fait ses preuves. Selon la Sécurité Routière, le port systématique de la ceinture de sécurité par l'ensemble des occupants des véhicules de tourisme aurait permis d'éviter le décès de 745 personnes en 2002. Voilà pour les chiffres, qu'il ne fait parfois pas de mal de rappeler . Reste après un problème réel : la présence des ceintures ventrales dans les cars. Elles sont réputées dangeureuses car elles n'évitent pas la projection en avant. Pourtant, elles sont installées dans les cars neufs (impossibilité dit-on d'installer des ceintures 3 points comme dans les voitures classiques). Autre problème : la loi de juillet 2003 rappelle qu'il est autorisé, pour les enfants à petit gabarit, d'en installer 3 sur des banquettes prévues pour deux. Or ces banquettes ne disposent évidemment que de deux ceintures ventrales (pas grave, y'aura un môme qui traversera le pare brise, mais au moins, il en restera deux vivants ? :D ) Voilà, après, c'est vrai que nous ne sommes pas des spécialistes de la sécurité routière ni d'accidentologie. Reste qu'il me paraît normal d'appliquer la nouvelle légilsation en vigueur, qui a été saluée comme un véritable progrès par les associations comme par les spécialistes. Ce n'est pas en s'appuyant sur nos "impressions", "nos ressentis", "nos croyances", que l'on doit agir mais bien en respectant les lois. Quentin

Salut Charlotte, Personne ne peut dire si ton jeu va fonctionner ou pas, vu le peu d'éléments que tu nous donnes. Ce que je vais dire là peut paraître évident, mais la réussite d'un jeu ne tient pas qu'à son trame générale. A partir d'un univers fantastique (vaste, le thème !) ou d'une remontée dans le temps, on peut inventer tout type de jeu. C'est aussi la façon dont il sera mené qui fera que ton jeu marchera ou non. A toi après de choisir des épreuves intéressantes, en adéquation avec l'âge des enfants. Soigne aussi le décor et les objets du jeu, surtout s'il s'agit d'un univers fantastique. C'est avec tous ces petits trucs qu'un jeu réussit. Bon courage, Quentin