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Tout ce qui a été posté par Quentin
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Salut à tous ! La disparition de Jonathan du centre PEP de Saint-Brévin-les-Pins semble faire ouvrir les yeux à de nombreux parents d'après les premières discussions que j'ai pu avoir avec certains. En gros, tous les parents pensaient que tous les centres accueillant des enfants et ados étaient fermés à clé de jour comme de nuit et ... ils découvrent que non Le problème n'est pourtant pas nouveau. Souvenez-vous de la mort de la petite Anglaise Caroline Dickinson, violée et tuée dans une auberge de jeunesse en Bretagne, pendant un voyage scolaire en juillet 1996. Son meurtrier avait déjà réussi à s'introduire dans des centres de vacances quelques années auparavant, et ce, à plusieurs reprises. Existe-t-il un texte réglementaire qui stipule qu'un centre doit être fermé ? J'ai cherché et j'avoue n'avoir rien trouvé la-dessus... Et il faut savoir ce que l'on ferme : est-ce les alentours du centre (auquel cas on ferme simplement la grille s'il y en a une) ? les portes d'accès aux chambres ? les chambres elles-mêmes (et s'il y a le feu, on fait comment ?....) ? Comment fonctionnez-vous sur vos centres ? C'est un problème dont il faut débattre, car de nombreux parents se posent des questions, notamment à l'approche des colos d'été. Vous en entendrez sûrement parler lors des traditionnelles réunions d'avant-séjour ! Quentin
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Salut ! Dans ces situations (celle que tu racontes n'a rien de dramatique, même si elle est fout les boules sur le coup), ne jamais oublier qu'il y a encore dix ans, tous les animateurs fonctionnaient sans téléphone portable ! C'est dingue comme on flippe maintenant quand il nous reste plus qu'une barre de batterie et qu'on attend LE coup de fil de toute une vie Plus sérieusement, tu as plutôt bien réagi : vaderetro l'automobiliste qui veut ramener les mioches (sans doute fort aimable au demeurant, mais bon, on ne prend pas de risque) ! Dans ces cas-là, la meilleure solution est de chercher une cabine téléphonique (à condition qu'on soit pas dans un coin trop paumé...), ou d'arrêter les automobilistes pour leur mendier trois minutes de leur portable. Attention ! Il est fortement conseillé (pour ne pas dire impératif) d'avoir sur soi une liste manuscrite des numéros de tél du centre, du directeur, des autres anims.... Car quand le portable coupe, héhé, t'es pas dans la merde pour accéder à ton répertoire !!! Et en attendant que le directeur parvienne à nous localiser grâce à noter balise GPS que tous les animateurs devraient avoir dans leur sac, on ne communique pas notre peur aux gamins et on organise un petit jeu pour patienter ! Quentin
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OK, merci pour les précisions sur les différents extincteurs et l'exercice d'évacuation. Je regarderai ça de plus près lors de mon prochain centre ! J'en profite pour poser une autre question, qui en dit long sur mon état d'ignorance : à qui revient l'entretien des détecteurs de fumée sur un centre de vacances ? Est-ce au proprio des locaux où à l'organisme de vacances ? Dernière question enfin : l'été dernier, nous avions eu le problème d'un détecteur qui se déclenchait intempestivement (résultat : deux évacuations en trois jours, l'une à 0h30 et l'autre pendant les douches, avec les gamins qu'on sort dehors les yeux pleins de mousse...). Dans les deux cas, les 65 enfants du centre avaient été évacués en 2'30'' : est-ce suffisant ? Y a-t-il un temps précis à respecter ? Merci pour vos éclairages. Quentin
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Ah, le feu, ce grand ennemi ! Etant gamin, j'ai déjà utilisé un extincteur pour me marrer (un peu moins quand l'instit m'a chopé), j'espère donc pouvoir m'en resservir un jour. Cela dit, c'est vrai qu'en BAFA, on n'apprend pas à en manier, on se contente de dire de les utiliser en cas d'incendie (jusque là, rien de bien nouveau). Dans ta question Chevalier, tu sembles dire qu'il existe plusieurs sortes d'extincteurs. Peux-tu préciser car je suis bien ignorant dans ce domaine ! J'en profite pour poser une question à ceux dont les instructions officielles JS sont les livres de chevets : est-ce qu'un test d'évacuation incendie est obligation sur les centres ? Quentin
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lol Aude ! Derrière Colo&Co se cache en fait mon ancien pseudo sur Animnet du temps où l'on ne pouvait pas encore s'enregistrer, que les pages étaient bleues (si mes souvenirs sont bons) et les participants peu nombreux. Toute une époque !... qui ressurgit aujourd'hui grâce à RLENGLIN qui a ressuscité ce message ! Comme quoi, je suis bel et bien revenu lire la réponse... près de deux ans après ! J'en profite pour dire aux ptits nouveaux qu'ils aillent consulter les tout premiers messages du forum, car on y retrouve parfois des thèmes que l'on aborde à nouveau aujourd'hui. Et puis c'est marrant, on y voit les débuts d'Aude et des autres, à l'époque timides derrière leur écran et qui désormais sont les posteurs les plus actifs ! Quentin
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A ma connaissance, les listes noires ne sont pas réellement constituées. Il s'agit plutôt de noms d'organismes qu'on conseille d'éviter et qu'on se refile entre potes. C'est plutôt par le bouche-à-oreille que ça se passe et aussi, de plus en plus, par des forums (Animnet n'a pas échappé à la règle). En revanche, il existe effectivement une liste dite "d'interdits d'exercer" mais qui ne recense que les personnes ayant eu maille à partir à la justice dans des affaires impliquant des mineurs (qu'on m'arrête si je me trompe). Le problème des listes noires, c'est de savoir qui on veut y inscrire : le nom de l'organisme ? le nom du directeur incompétent ? le nom des anims glandeurs ? Une colo peut en effet être loupée parce que l'organisme n'a pas mis les fonds nécessaires ; parce que le directeur n'en fout pas une ; ou parce que les anims n'ont de ce titre que le nom. Sur l'un de mes centres, tout n'avait pas été rose. Est-ce que je dois pour autant épingler l'organisme ? Non, parce que le problème venait de la direction. Si on met un carton rouge sur la liste à cet organisme, il aura ensuite du mal à recruter des anims comme des directeurs. Pourtant, il n'y sera pour rien (sauf pour le fait d'avoir emabuché une direction moyenne, ce dont il est parfois difficile de se rendre compte avant que le séjour commence). La liste noire est donc à manier avec des pincettes, avis à ceux qui souhaiteraient en créer une officielle. Sans compter qu'après, va te justifier devant la CNIL... Quentin
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Waoh... Les derniers messages sont pas super clairs, ou alors c'est la fatigue qui brouille mon esprit (la deuxième solution étant la plus probable). Boubou, pourquoi instaurer un budget de 30 cents par jour et par enfant spécialement aux enfants défavorisés ? C'est plutôt à tous les enfants qui viennent sans argent de poche qu'on devrait donner cet argent, sans faire de distinction, et à condition qu'ils en aient effectivement besoin. Après, quant à savoir quelle somme leur donner, je trouve étrange ta notion de budget. Tous les enfants n'ont pas besoin de la même somme. Compter l'argent au départ ne résoud pas le problème sur place, Aude. Que dis-tu aux parents qui ne donnent pas d'argent à leurs gamins ? Qu'il faudrait leur filer quelque chose ? Que tel parent vient de te remettre quinze euros et que lui a intérêt à en faire autant ? Qu'il est un vrai radin ? Tu dis que l'argent n'est pas le but de la colo (je suis entièrement d'accord avec toi), mais n'est-ce pas justement apporter trop d'importance au fric que de se transformer en comptable au moment du départ ? Quant à l'histoire de la compensation ou de la promenade, je ne vois pas ce qu'elle vient faire là. Une promenade n'a jamais permis à un gamin de s'acheter les deux timbres qu'il veut pour écrire à ses parents et à son oncle... De toute façon, personne n'oublie que bien des activités peuvent se substituer aux traditionnelles missions shopping en ville. La colo n'a pas eu et n'aura jamais la volonté de se transformer en supermarché géant. Quentin PS : En me relisant, je me rends compte que moi aussi je suis pas super clair... Mille excuses !
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Je pense effectivement que, même si les colos ne roulent pas sur l'or, c'est pas difficile de trouver 50 euros qu'on partage entre tous les gamins qui viennent sans argent de poche. Inutile et même stupide comme le dit Miklc de ponctionner les autres enfants. Quant au soi-disant problème de les "leurrer", ça me fait hurler. Ca veut dire quoi leur apprendre que la vie est dure ? Vous ne pensez pas que les gamins qui ne reçoivent pas d'argent de poche vivent déjà au quotidien de façon pénible ? Pour moi, la colo n'a pas à inscrire profondément cette discrimination par l'argent du style "Tu as du fric, donc la vie est facile pour toi" et "T'es pauvre, donc t'auras jamais rien". Sans compter qu'à certains moments, ce n'est pas parce que les gamins n'ont pas d'argent de poche que les parents sont pauvres. Je me souviendrais toujours de ces parents qui n'avaient pas donné le moindre euro à leur enfant mais qui s'étaient permis de le déposer à la colo le premier jour en coupé BMW... Ca fait réfléchir ! Je fonctionne de la même façon pour les enfants qui viennent à la colo sans timbres ni enveloppes. Ca ne coûte rien de leur en filer.
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Salut ! J'aimerais connaître comment vous fonctionnez sur vos CVL respectifs en ce qui concerne les relations entre l'équipe d'animation et les parents. Je sais qu'il existe des système de répondeurs téléphoniques (surtaxés...) où le directeur enregistre un message à l'attention des parents. Autre solution, qui se développe de plus en plus : le petit mot quotidien sur le site de la colo. Avez-vous d'autres techniques ? Quentin
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Une première solution : tu apprends touts tes jeux par coeur, prêt à dégainer une super activité dès qu'il le faut ! C'est aussi ça le boulot d'anim... Evidemment, ça nécessite d'avoir une bonne mémoire, et quand t'as déjà 15 jours de CVL dans les pattes, c'est clair que ta mémoire n'est plus forcément opérationnelle... La solution informatique permet effectivement de classer facilement des jeux, de les retrouver par mots clés. Néanmoins, elle implique d'avoir un ordinateur à disposition pendants les colos, ce qui n'est pas toujours évident. Pour le classement de tes activités, quelques remarques de bon sens : il vaut mieux classer les jeux suivant la tranche d'âge, puis ensuite selon le thème (grands jeux, veillées...). Une entrée "nombre de participants" ou "durée de l'activité" peut également être utile. Mais le plus simple est encore d'avoir en tête des activités de base (tous les ptits jeux comme PRV, bandis contrebandiers, etc ; tous les chants incontournables...) et d'amener uniquement sur la colo les activités que tu es sûre d'effectuer car elles auront été décidées pendant la réunion de préparation. Mais n'oublie pas : l'animation, ça reste aussi une grosse part d'improvisation. Ne sois pas en permanence obsédée par tes fiches, certes pratiques, mais qui doivent rester complémentaires. Il y a bien des situation dans lesquelles on peut inventer un jeu à partir de presque rien. C'est aussi comme ça qu'on crée de nouveaux jeux tout simples ! Bon courage Quentin
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Waohh... Témoignage édifiant et inquiétant, qu'il vaudrait mieux taire pour ne pas donner corps aux craintes de certains parents à l'égard des CVL... Je m'étonne surtout que tu aies été la seule anim à être vraiment consciente de la situation dramatique qui se passait sur le centre. Comment est-ce possible que tu n'aies pas trouvé quelqu'un dans l'équipe à qui en parler ? C'était déjà des habitués de la glande qui se tapaient le même centre chaque année, ou quoi ? Dans des cas comme ceux-ci, il ne s'agit même pas d'nciompétence mais bien de foutage de gueule généralisé. Désolé mais ça me fait enrager de voir qu'il y a encore des centres qui fonctionnent comme ça et je veux croire qu'il s'agit d'une minorité. Voilà qui pourrait relancer le débat sur la fameuse "liste noire" des directeurs de CVL, dont beaucoup souhaitent la création. Quel est votre avis dessus ? Quentin, qui continuera l'animation coûte que coûte
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Mon expression préférée depuis des années, signée François-Xavier, un petit garçon adorable de six ans : "Je mets mon linge à sécher pour qu'il ait une bonne haleine". Sinon, je me souviens aussi de Steven (7 ans) et Charles (8 ans) : "Qu'est-ce que t'en penses de la BMW Z3 ? - Franchement, elle est pas mal, mais t'as vu ses jantes ? Elles sont super grosses !" Et cette remarque pleine de bon sens de Justine : "Le meilleur des handballeurs, il est fort".
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Salut à tous, On parle beaucoup sur ce forum d'autorité, de renvoi d'enfants, de trucs comme ça. Mais quid des punitions ? En clair, êtes-vous un chantre des "Au coin !" ou plutôt un farouche adversaire des "Tu seras privé de dessert, mon fils" (quoique que ça sonne un peu vieille France) ? Quelle gamme de sanctions utilisez-vous en CVL ? Privé d'activités ? Dans le bureau du dirlo pendant une journée ? Ramasser les déchets dans tout le centre ? Autres ? Comment envisagez-vous la punition : est-elle réparatrice ? Sert-elle à éloigner provisoirement l'enfant du groupe en le privant d'activités pour "lui faire comprendre" ? Quentin
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Salut ! Sujet effecitvement compliqué, dont on avait déjà débattu il y a environ deux ans sur ce forum (c'était au début où Animnet n'avait pas autant de visiteurs :D ) Il n'y a pas de mode d'emploi à suivre, juste des remarques de bon sens : - c'est la loi du nombre qui l'emporte. Quand tu as 11 gamins et que tu perds 1, tu restes avec les 10 autres. Car contrairement à ce qu'on dit trop souvent, c'est pas 1 de perdu, 10 de retrouvés ! Ca peut être : 1 de retrouvé, 10 de perdus - dans le cas où tu es seule (à éviter au maximum, même si je sais bien qu'on ne peut pas mettre un anim derrière chaque gosse), le mieux est de partir à la recherche du fuyard-délinquant-qui-meriterait-une-bonne-punition avec le groupe entier. En chemin, tu peux alors expliquer aux enfants pourquoi il est dangereux de se casser sans prévenir. Ca les vaccinera de tenter la même chose. - après, il te reste à croiser les doigts... Souvent, quand les gamins se barrent dans la nature, il se retournent tous les dix mètres pour voir si tu fais bien attention à eux. Ne pas oublier que le désintérêt du jeu n'est pas la seule raison à la fuite, c'est aussi une manière pour les gamins de tester les anims. Les fuyards-délinquants-qui-mériteraient-une-bonne-punition sont parfois des gentils-nenfants-qui-se-sentent-mal-aimés. Quentin
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Salut la benjamine ! Tout d'abord, il faut tirer son chapeau au seul webmaster du site car il y en a qu'un (qui, effectivement, fait quasiment le boulot de deux personnes). :D Ta question me rappelle mes débuts en animation (qui ne sont pas si lointains d'ailleurs). Le truc, comme l'a dit Kams, c'est effectivement de bien te positionner dès le début de la colo : tu viens ici en tant qu'animatrice et non plus en tant que copine des ados. Avec tout le lot de responsabilités que la fonction implique. Et c'est là qu'il y a un point important à prendre un compte : as-tu la maturité suffisante pour diriger un groupe d'ados de ton âge ? Le risque, en effet, c'est que tu te fondes, comme une copine, dans le groupe dont tu partageras forcément les goûts et les attentes puisque les ados auront ton âge. Or, ta fonction d'anim exige un certain recul qu'il n'est pas évident d'avoir au début. Diriger un groupe de son âge peut effectivement faire peur, mais rappelle-toi que les ados ne sont pas sensés connaître ton âge. C'est la façon dont tu te comporteras en tant qu'anim qui fondera le respect qu'ils auront envers toi. Si tu te sens capable d'exercer cette fonction, alors n'hésite pas. Contrairement à Kams, je ne pense pas qu'il soit plus aisé de travailler avec des petits. J'ai déjà vu des anims débutants foirer totalement avec des petiots de 6 ans parce qu'ils n'avaient pas la patience nécessaire et qu'ils ne supportaient pas de devoir faire autant de vie quot dans leur boulot. Mais quand on leur a filé des ados une semaine après, tout s'est très bien passé. Chaque anim se sent plus a l'aise avec une certaine tranche d'âge et c'est celle que tu préfères que tu dois choisir. Si effectivement tu apprécies les ados, vas-y. Et bienvenue dans le monde merveilleux de l'animation ! Quentin
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Bon, c'est vrai que le sujet date un peu et que c'est pas cool de ma part de le remettre sur le tapis sachant que les retardataires vont devoir se taper les 62 réponses précédentes à lire... Mais il y a tellement de choses à dire sur le thème des punitions, sanctions, remontrances, etc ! Tout d'abord, je ne peux pas m'empêcher de rigoler de ces animateurs qui, par peur d'infliger eux-mêmes une punition au gamin, lui disent : "Je vais t'emmener dans le bureau du directeur" ou "Je vais dire au directeur d'appeler tes parents". Déjà, avant de dire ça, faut voir la gueule du directeur : si c'est un maigrichon haut comme trois pommes, y'a peu de risques pour que ça impressionne l'enfant. Idem pour les parents : si le gamin est habitué à faire tout ce qu'il veut chez lui, c'est que quelque part ses parents ne lui font pas de remarque. Ca ne va pas le dissuader de recommencer. Et puis surtout, c'est à l'anim de prendre la sanction (éventuellement après discussion avec l'équipe péda). Sinon, c'est la meilleure façon de se faire passer pour le laxiste de base et d'ouvrir la porte à tous les débordements possibles. Sans compter que ces menaces sont rarement suivies d'effets. Je ne suis pas fan des punitions mais en même temps, il m'est difficile de rester les bras croisés après une grosse connerie d'un enfant. Comme beaucoup ici, je préfère passer par plusieurs paliers, qui montrent très bien la gradation du comportement d'un enfant. Quand on passe du simple avertissement verbal à la suppression pure et simple de la veillée, c'est que l'enfant ne fait rien pour s'améliorer. C'est une façon de lui faire prendre conscience de son comportement (bien qu'en général, quand les gamins font des conneries, ils en sont très conscients... Inutile donc de leur faire la morale pendant 3h). A part ça, l'été dernier, on avait instauré un permis de conduire avec un groupe de petits (6-9 ans). Ils avaient une liste de conduites qui leur enlevaient des points, d'autres qui leur en faisaient gagner. Ils ont vite pigé que moins ils feraient de conneries, plus ils auraient de points. Et effectivement, sur les dix jours qu'a duré le séjour, on a constaté une amélioration du comportement général. Les punitions qu'on donnait, c'est donc un retrait de points. Mais je peux vous dire que ça a vraiment marché (à part pour un qui avait un nombre de points négatif, ce que notre système n'avait pas prévu... Quentin
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Ah... Merci Olivier ! Comme quoi j'ai vraiment raté beaucoup de sujets pendant mon absence. Promis, je rattrape tout le retard ce soir (je vais avoir de la lecture...) :D Quentin
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Rien de grave à adapter un jeu TV. Mais j'insisterai sur la nécessité de l'adapter et non de le recopier. Trop souvent, on assiste à une reproduction quasi mimétique des jeux TV en CVL (mêmes épreuves, même durée, mêmes mimiques que celle du présentateur...). Les anims ne sont pas là pour recopier la télé mais bien pour en proposer une autre lecture. Il vaut mieux reprendre la trame générale des jeux TV et s'inspirer de leurs épreuves tout en construisant un imaginaire différent. Par exemple, au lieu de s'emmerder à recréer le décor des plateaux télé, il est plus intéressant de bosser sur un décor différent, d'utiliser des lieux peu fréquentés des CVL. Là, c'est le rôle de tout animateur qui se respecte ! Et n'oubliez pas que c'est pas parce que Jean-Pierre Foucault distribue des millions aux participants sur TF1 qu'il faut les convertir en bonbons en colo ! Creusons-nous les méninges, y'a sûrement d'autres récompenses à filer... Quentin
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Salut ! J'aimerais savoir comment vous fonctionnez dans vos colos respectives la nuit : est-ce que vous mettez un anim de garde qui passe dans les couloirs toute la nuit et à qui un enfant pourra se référer en cas de problème ? est-ce qu'au contraire tous les anims sont couchés et vous faites confiance au môme pour qu'il ait la lueur d'esprit de vous réveiller en cas de pépin ? ou bien avez-vous un autre mode de fonctionnement ? Merci pour vos réponses !
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En effet Goundoule, je ne parlais pas de l'apprentissage de l'autonomie dans le cadre scolaire mais bien en CVL. Il me semble que les attentes qu'on peut avoir de l'enfant sont différentes selon qu'on soit à l'école ou en CVL (même si elles tendent toutes vers le même objectif) et c'est pourquoi il me semble nécessaire d'opérer une distinction entre les deux. Comme je ne connais pas l'école (je veux dire par là que je n'ai jamais eu de classe devant moi), je me limiterais à l'exemple des CVL. Oui, tous les enfants que j'ai vu défiler en colo étaient des assistés et tant mieux. Je prends le mot "assisté" dans son sens positif : en tant qu'anim, il me paraît absolument nécessaire d'assister les enfants, de les guider vers la réalisation d'objectifs qu'ils ont eux-même déterminés. L'adulte n'est pas là simplement pour encadrer les enfants, il a aussi un devoir d'accompagnement parce que je considère qu'on ne doit jamais laisser un enfant en rade en lui disant : "Débrouille-toi". Il y a deux raisons pour qu'un enfant ne fasse pas quelque chose : il n'en voit pas l'utilité (problème de motivation) ou il ne sait pas faire (ou les deux à la fois). Dans ce cas-là, le rôle de l'anim est primordial : au lieu de laisser courir, de se fâcher, de rabaisser l'enfant (ce qui ne servira jamais à rien) ou de faire à sa place (inutile car l'enfant qui veut faire mais ne sait pas faire sera frustré), il doit assister l'enfant et répondre à sa demande. Quand l'enfant sollicite l'adulte, alors ce dernier doit l'aider. Tu dis que ce n'est pas leur rendre service... Je pense tout le contraire et j'ai plein d'exemples à la clé de petites réussites, de petites conquêtes, même minimes. Maintenant, il est vrai que ton expérience d'instit est sans doute différente de mon expérience d'animateur et je ne permettrais pas de te reprocher tes pratiques à l'école parce que je ne sais tout simplement pas à quels résultats elles aboutissent. Mais j'avoue simplement que l'expression "à la dure" que tu sa employée dans ton premier message me fait assez peur. J'aimerais bien savoir ce qu'elle cache.
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Salut Jean ! Et oui, on assiste depuis peu à un grand retour en force du "non" dans l'éducation. Auparavant, c'était l'époque du laisser-faire, du laxisme le plus total. Tout le monde s'y mettait (parents, instits...). Résultat, comme tout le monde le sait, on a engendré une génération d'enfants-tyrans, prompts à refuser toute autorité et à se complaire dans leur sauvagerie sans nom. Ca, c'est le discours officiel. Discours officiel qui me fait beaucoup rire. Les enfants seraient-ils devenus subitement méchants, incapable de réguler leurs accès de violence, incapables aussi de se prendre en charge, transformés en assistés ? Je ne le crois pas. Ce que je pense plutôt, c'est qu'on a créé de toutes pièces ce malaise autour de l'éducation. Les parents interprètent n'importe quelle bêtise propre à tout enfant comme une "déviance" qu'il faudrait "soigner". L'enfant serait malade. Alors du coup, les parents qui se croient désemparés filent chez le médecin, consulte en pédopsychiatrie, persuadés que leur enfant relève d'un traitement médical. En pédopsychiatrie, les consultations ne cessent d'augmenter pour des motifs qui ne relèvent pas d'un tel suivi. Aux Etats-Unis, les parents font davantage confiance aux médicaments qu'à eux-mêmes pour éduquer leur enfant. Un enfant qui bouge un peu ? Ah, il est hyperactif, donenz-lui donc un peu de comprimés ! Il n'a pas de bonnes notes ? Deux cuillères à café/jour de machin-chose et ça ira mieux. Faut arrêter le délire ! Ce qui est possible, c'est que les parents se retrouvent perdus au beau milieu de toutes ces conceptions éducatives, je veux bien le croire. Et comme ils n'arrivent pas à s'y retrouver, ils ont tendance à s'en remettre à d'autres, à des institutions spécialisées, qui elles sauront leur dire comment agir. Concernant maintenant le témoignage de Jean (édifiant !), j'ose espérer que je ne tomberai pas sur une équipe comme ça cet été... La fermeté, et plus encore les décisions incohérentes et les contradictions dans le discours de l'anim n'apportent grand-chose à l'enfant. J'irai même jusqu'à dire que ça lui ôte ses dernières illusions sur l'adulte Puisque tu poses la question Jean, je te répondrai que dans les exemples que tu cites, il n'y a rien de bon à retirer. Sous prétexte d'apprentissage à l'autonomie, on laisse l'enfant se débrouiller seul. C'est aberrant ! Les enfants, pour des choses aussi complexes que la vie quotidienne, ne peuvent pas être mis en situation d'auto-apprentissage ! Ils ont besoin de l'aide de l'adulte, qui n'est pas là pour faire à la place de l'enfant mais qui doit le guider, l'encourager, le corriger éventuellement. Et si Goundoule tu crois que c'est faire de l'assistanat que d'agir ainsi, et bien tant pis, je continuerai à procéder de la sorte. Quentin
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Sur la préparation des actis, je pense que tout le monde se rejoint sur la nécessité de l'effectuer avant la colo, sans évidemment aller dans l'excès (planifier heure par heure, ce qui est strictement impossible et inutile, on est d'accord). Mais j'ai déjà vu des anims être plus productifs dans l'urgence (leur imagination est stimulée pour une fois !). C'est peut-être aussi le fait de préparer ses activités en groupe sur le centre qui fait que les activités sont soit plus vite préparées, soit mieux organisées. Quand je prépare des activités avant la colo, c'est vrai que je les prépare seul avant d'en discuter avec mon binôme, ce qui n'est pas forcément la meilleure solution, j'en conviens... Un travail de groupe est souvent plus efficace. Perso je suis absolument incapable de préparer une acti de A à Z sur le centre (sauf nécessité, on est d'accord, je suis pas paralysé non plus !). Suffit que je sache que le grand jeu qu'on doit faire dans 3 jours n'est pas prêt pour m'empêcher de dormir le soir (et sachant que les nuits des anims sont souvent courtes, héhé... ma tête au réveil est pas des plus séduisantes !).
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A l'approche des colos d'été, j'aimerais savoir quel est votre mode de fonctionnement concernant la préparation des activités : les préparez-vous des semaines avant le séjour ou les faites-vous la veille au soir ? A défaut d'être préparées, vos activités ont-elles été planifiées à l'avance ? Prévoyez-vous des jeux de rechange en cas de pluie ou laissez-vous faire votre imagination sur l'instant ?
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Mais non, Olivier, le dahu existe bel et bien (au même titre que le monstre du Loch Ness) ! C'est d'ailleurs un animal inoffensif qui a la particularité d'avoir deux pattes plus courtes d'un côté que de l'autre. Je ne vois pas du coup comment on pourrait réussir à effrayer des mômes avec cet animal qui a plus à voir avec la chèvre qu'avec le loup mangeur d'hommes ! Ceci dit, c'est vrai que ce jeu, dont le but ici n'est que de faire peur (pédagogie : zéro), est vraiment stupide, ça n'apporte rien.
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Cossly, je suis ravi d'apprendre qu'en tant que non-fumeur, je suis électeur de droite et intolérant. T'aurais pas quelques préjugés arriérés toi ? Rassure-moi, ce ne sont pas des stéréotypes comme ceux-là que tu véhicules dans tes centres ? Ce qui me déçoit par-dessus tout, c'est qu'on puisse trouver des gens aussi fermés (car il faut bien se résoudre à employer un terme comme ça pour toi Cossly) dans l'animation. J'aurais, quitte à paraître prétentieux ce dont je n'ai strictement rien à foutre - me juge qui veut - espéré que les anims fassent preuve de davantage d'ouverture d'esprit...