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Tout ce qui a été posté par Quentin
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C'était vraiment long et les ficelles du scénario un peu grosses... On voit vite comment tout va s'achever (oui, surprise ! la colo va pouvoir continuer !) et on ne croit pas vraiment aux personnages. Et quelques confusions sur l'univers des colos, notamment l'autorisation pédagogique que délivrerait la commission de sécurité... Néanmoins, il y a de bonnes surprises. Déjà, l'idée de la colo qui risque de fermer pour laisser place à de belles villas de luxe est terriblement en prise avec l'actualité du moment. Dans ce directeur qui tente d'organiser sa succession (Jean-Claude Brialy), on y voit en filigrane ces bénévoles associatifs qui se battent partout en France pour tenter de maintenir l'activité colo dans leur centre, malgré les investissements énormes qu'il faut consentir pour tout remettre aux normes ou à un niveau de confort acceptable. Ce téléfilm montre par conséquent que, malgré les mauvaises langues, les colos ne sont pas mortes et qu'elles ont toujours de l'avenir. On comprend vite également que dans cette colo, il y avait une vraie mixité sociale. C'est toujours bon de rappeler cela alors que tant d'organisateurs font leur beurre grâce aux seules familles aisées. Et puis dans la distribution, on retrouve Elsa Kikoïne, abonnée aux colos pisqu'elle avait déjà joué dans le court métrage "Ces jours heureux", prélude au long-métrage d'Olivier Nakache et Eric Toledano.
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Salut, D'un point de vue purement administratif, c'est possible. S'il s'agit d'une colo, dans la fiche complémentaire Jeunesse et Sports, tu mentionneras quand même son nom puisqu'il prendra part à l'encadrement des enfants. Veille bien sûr à ce que ton taux d'encadrement reste dans les clous de la réglementation sans le compter. Au niveau assurances, il faudra lui définir un statut (par ex bénévole) pour qu'il puisse bénéficier des mêmes garanties qu'un salarié. Et n'oublie pas l'autorisation parentale puisque c'est un mineur. Pour le reste, je pense qu'il ne faut pas le cantonner à de l'observation mais lui confier quelques responsabilités (d'autant que les enfants, qui bien évidemment ne relèvent pas ces subtilités de statuts, s'adresseront à lui comme ils s'adressent au vieux briscard de l'animation). Dans un boulot comme celui-ci, qui est affaire d'engagement personnel, c'est la prise de responsabilités qui va être un moteur pour lui et lui permettra de s'assurer qu'il a envie de se lancer dans le BAFA. J'ai déjà connu le cas dans une équipe d'un "obervateur" de 17 ans à qui on ne confiait pas de responsabilité et qui n'avait pas de statut réel. Très vite, il a glissé du côté des enfants et s'est lié avec des ados de 14 ans parce qu'il ne se sentait pas utile... C'est donc en lui définissant un statut d'animateur, bien que non payé, que tu vas l'aider à trouver sa place au sein de la colo et l'encourager à passer dans l'envers du décor.
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Petite Questions Pour Les Parents
Quentin a répondu à un topic de biscotte23 dans Le coin des parents
Elle en parle vite à sa responsable, qui organise sur le champ une réunion de l'équipe pour définir quelle est la meilleure réaction à adopter dans un pareil cas et consulte aussi Jeunesse et Sports pour un complément d'info Elsa, tu as l'air de présenter cela comme un cas extraordinaire alors que c'est le quotidien de nos structures ! Aucun des animateurs que j'ai recruté jusqu'ici n'a été père ou mère, et pourtant ils ont toujours agi efficacement en cas de vomi ou de pipi. Ce qui peut en revanche motiver un parent à retirer son enfant du centre, c'est que l'équipe manque de maturité, néglige la sécurité ou n'accorde aucune attention aux mômes. Bref, ce sont des faits concrets qui poussent les parents à prendre cette décision, pas la suspicion d'une équipe trop jeune. -
Je pense que tu fais plutôt allusion au JDA, donc au Journal de l'Animation... La JPA édite quant à elle la revue trimestrielle Loisirs Education, qui aborde des sujets de réflexion tournant autour des ACM. Parmi les derniers numéros parus : aides au départ en colos, éducation à la santé, éduquer avec des familles plurielles, etc. Aucune proposition d'activité mais une vraie mine pour se tenir au courant de l'actualité du secteur. Tout animateur devrait y avoir accès dans sa structure.
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Salut Stoone, Bienvenue à toi sur Animnet ! Rassure-toi, les craintes que tu peux éprouver sont communes à tous les stagiaires ! Et cette appréhension est souvent positive, en ce sens qu'elle va te pousser à te poser des questions avant le séjour. Pour ce qui est de ne pas être à la hauteur : ton directeur a normalement déterminé avec toi des critères d'évaluation pour ton stage pratique. Tu connais donc précisément les points sur lesquels tu vas devoir mettre l'accent. Demande-lui de faire des bilans en cours de stage, de façon à ce que tu puisses corriger le tir si tu faisais fausse route. L'évaluation qui sera portée ne devra pas tomber comme un couperet. Pour chasser le stress, il faut déjà que tu connaisses bien le séjour ! Rien n'est plus stressant pour une première expérience que de partir dans l'inconnu total. Connais-tu les activités prévues ? Sais-tu comment se compose le bâtiment (nombre de salles d'activités, de lits par chambre, etc) ? As-tu pu discuter avec l'équipe ? Il est important de poser toutes ces questions avant le séjour pour mieux anticiper la suite. Enfin, pour ce qui est de la timidité, pas de recette miracle ! Le fait d'être face à des enfants va te pousser à faire des choses dont tu ne te sentais pas capable. Poser sa voix, prendre la parole devant un groupe ou entraîner des enfants dans une activité deviennent vite des éléments nécessaires. Peu importe que tu trembles un peu, que tu rougisses ou que tu bafouilles. Les enfants sauront aussi te mettre à l'aise ! Lors de ma première colo, j'étais comme toi assez soucieux. Lorsqu'après quelques heures de présence seulement, un enfant était venu spontanément s'asseoir sur mes genoux, cela m'avait donné confiance... Ce sont souvent des détails insignifiants qui vont t'aider à franchir ce cap.
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Laballe, il y a des posts où des noms d'organisateurs sont cités. Et généralement, les cadres de l'association participent aux discussions, argumentent leurs choix, s'expliquent lorsqu'il le faut. Ici, on ignore les motivation de l'asso pour embaucher au pair : s'agit-il d'une exploitation scandaleuse ou bien est-ce le signe au contraire d'un dévouement sans faille pour permettre le départ d'enfants défavorisés ? On peut passer d'un extrême à l'autre et ternir à tort la réputation d'un organisateur. Nous ne pouvons faire que des suppositions et extrapoler à partir de notre vécu ou de notre sensibilité... c'est assez pauvre comme arguments ! Je le répète (pour la troisième fois !) : c'est à Noodles d'appeler l'asso et de demander des explications sur le système d'embauche. A partir des renseignements fournis, il devient plus facile de se prononcer et, à ce moment, de citer le nom de l'organisateur. Car une pratique scandaleuse doit être révélée aux anims, de même qu'une politique ambitieuse pour le départ en vacances mérite d'être soulignée.
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Salut, Je ne vais pas donner de nom, pour ne pas faire le procès d'une asso dont on ne connaît pas les motivations. Des organisateurs sont encensés dans certains forums et décriés dans d'autres en se basant généralement sur un cas isolé. Prudence donc... D'autant qu'avec le bon référencement d'Animnet sur les moteurs de recherche, le lien du sujet sort parfois devant le site officiel de l'organisateur. Noodles, je ne connais pas cette asso. Je l'ai juste reconnue à partir de la date de création que tu nous as donnée, parce que je visite régulièrement les sites web des organisateurs de séjours. Je me répète, le mieux est d'appeler directement le siège pour leur demander des explications sur les raisons d'une embauche au pair.
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Salut, Ce genre de pratique doit être argumenté par l'organisateur. S'engager au pair est "acceptable" si on sait pourquoi on le fait : permettre à des enfants défavorisés de partir à moindre coût me semble une raison acceptable, mais cela ne doit pas prendre le pas sur le reste (en l'occurrence la validation de ton stage). Tu candidates auprès de cette association avant tout pour valider ton stage, pas pour permettre à des enfants défavorisés de partir en colo. Je m'interroge sur les raisons pour lesquelles cette asso ne rémunère pas ses anims en hiver et au printemps. Car ça voudrait dire qu'elle le fait l'été ? Etrange... Le mieux est de poser la question directement à l'asso si le courrier ne te permet pas de te faire une idée précise. Sans vouloir faire de délation (car les intentions de l'asso sont peut-être louables), s'agit-il d'un organisme implanté dans le 9ème arrondissement de Paris ?
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Salut David, Comme Nico, je pense qu'il est important que tu parles lors de l'entretien de points qui t'appartiennent, pas de choses que tu as pu lire sur Internet et que tu ne maîtrises pas entièrement. C'est la meilleure façon de te faire piéger en entretien : le recruteur ne se contentera pas de tes réponses, il voudra sûrement te cuisiner sur ce que tu vas lui dire. Le réflexe communément acquis de rechercher des infos sur le Net apporte beaucoup, mais doit se faire dans une deuxième phase. Il faut d'abord que tu mettes tes idées au clair, que tu listes sur une feuille le rôle d'un anim, ses compétences attendues, etc. Ce n'est qu'après que tu pourras enrichir ta réflexion en puisant des choses complémentaires sur Internet. Veille toutefois à te limiter : plus on a de sources différentes, plus les choses paraissent complexes car il faut les trier ! Enfin, les recruteurs n'attendent pas forcément d'un anim un grand savoir théorique, mais des détails sur sa pratique. Ancre l'entretien sur ce terrain. Parle de ce que tu sais faire, de ce que tu souhaites mettre en place dans la structure, des projets déjà en cours et auxquels tu pourrais contribuer, de ton rapport au public accueilli, etc. Bon courage !
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Ce soir, 23h05 sur France 2
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Une histoire qui m'est restée en travers de la gorge il y a trois ans : Un père m'annonce au téléphone avoir envoyé à son fils, en séjour en colo, un colis pour son anniversaire, prévu dans 48h. Cependant, le jour J, La Poste n'amène rien. Je préviens aussitôt l'enfant que ses parents ont bien pensé à lui et qu'il devrait recevoir quelque chose très vite... Mais rien le lendemain. Deux jours après, coup de fil furieux du père : le colis aurait bien été réceptionné, il en a la preuve via le numéro de suivi. Enquête en interne : aucun colis n'a été réceptionné par l'équipe d'animation ou de service dans les dernières 72h. Je rappelle le père et lui explique que le colis est introuvable. Le père m'incendie : le colis viendrait de Turquie et aurait beaucoup de valeur. Je tente de calmer le jeu et demande qu'il fasse ouvrir une enquête par La Poste. Le lendemain, un fax tombe dans mon bureau : il s'agit d'une copie de l'accusé de réception, avec la signature de la personne qui a reçu le colis, au nom bien lisible mais qui n'est pas celui d'un membre de l'équipe. Le dernier jour du séjour, le propriétaire du centre arrive la bouche en coeur : "Ah dites, vous m'aviez bien parlé d'un colis l'autre jour ? En fait, je l'ai reçu, je ne m'en souvenais plus"... On tend le colis au gamin qui allait monter dans le car. Censé être parti de Turquie, il avait en fait été posté de la région parisienne. Et censé contenir des choses de valeur, il était finalement rempli de bonbons...
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Les Associations Educatives Complémentaires De L’enseignement Pu
Quentin a répondu à un topic de Simon dans Discussion générale
Les menaces directes pèsent effectivement sur les enseignants détachés, qu'ils assurent la direction d'un centre de classes de découvertes, qu'ils coordonnent le sport scolaire, etc. Mais au-delà, ce sont aussi les animateurs qui vont être touchés. Je prends l'exemple du centre de classes découvertes où je travaille actuellement, ça me semble parlant. Mon collègue enseignant a son emploi financé conjointement par la structure employeur et par l'Education Nationale. Il s'occupe du volet pédagogique des séjours : élaboration du projet avec les enseignants, réservations de visites mais il intervient aussi face aux élèves, au même titre que moi. Si l'Education Nationale ne versait plus sa part du salaire, il faudrait trouver environ 25000 euros par d'autres moyens. Augmenter le prix des séjours ? Mais alors comment fait-on pour rester fidèle à notre mission d'accueillir tous les enfants en séjour, quelle que soit leur origine sociale ? Je ne compte plus les enfants de CM2 qui, grâce aux classes découvertes, partent pour la première fois de chez eux. Certains n'ont jamais quitté la commune où ils habitent ne serait-ce qu'une journée. J'estime que le prix payé par les familles est déjà assez élevé (de 30 à 45 euros/jour/enfant en moyenne, hors dispositifs d'aides, qui sont très variables suivant les mairies et les conseils généraux), inutile de l'augmenter. Rogner sur les prestations ? C'est vrai, on pourrait virer la cuisinère à temps plein dans notre centre pour passer un contrat avec une société de restauration qui livrerait en liaison chaude, ce qui nous permettrait en plus de ne plus avoir besoin d'entretenir notre matériel de cuisine. Mais la qualité ne sera pas la même, sauf à demander une prestation haut de gamme (mais dans ce cas, l'opération financière serait blanche)... Et diminuer un peu les prestations éducatives ? Tiens, nous qui faisons du multimédia, on pourrait mettre 3 enfants par ordinateur au lieu d'un, on économiserait du matos ! L'intérêt n'en sera plus tout à fait le même... Et je peux vous assurer que ce n'est pas faute d'avoir déjà réduit certaines choses : nouveau contrat avec une blanchisserie pour payer moins, amélioration de la chaudière pour diminuer les charges, travaux effectués par nous-mêmes au lieu de passer par une entreprise, etc. Bref, on le voit, ce n'est pas facile de compenser cette perte financière. Nous sommes déjà ric-rac au niveau de nos budgets, justement parce qu'on essaie d'être le plus accessible financièrement parlant. Avec la désengagement de l'Education Nationale, les centres de classes de découvertes sont directement menacés... Et la casse fera mal. Car dans chaque centre, en plus de l'enseignant détaché, il y a de nombreuses personnes qui vivent directement de l'activité avec les élèves. Dans le centre où je travaille, si l'emploi de mon collègue n'est plus financé, 5 personnes seront virées : la cuisinière, deux agents de service, un factotum et mon emploi d'animateur. Il me semblait pourtant que notre gouvernement se faisait fort de lutter contre la hausse du chômage... Pourtant, c'est lui qui risque de mettre cinq personnes à la porte ! -
Les Associations Educatives Complémentaires De L’enseignement Pu
Quentin a répondu à un topic de Simon dans Discussion générale
Certes, les menaces sont anciennes et revienennt de manière cyclique. Mais la surprise provient surtout du décalage entre les annonces gouvernementales et présidentielles et cette décision brutale, prise sans concertation. Darcos et Sarkozy (lors d'une visite d'un centre de vacances à Batz-sur-Mer) louaient l'éducation populaire il y a encore quelques mois avant ce virage à 180°. C'est sans doute parce que ce mode de financement est complexe qu'il n'est pas explicité dans la pétition. Lorsque tu veux mobiliser rapidement un public non averti, il vaut mieux parfois aller à l'essentiel... Dans mes souvenirs, l'Education Nationale finance des projets d'actions, menés en partie par des enseignants. Ce financement inclut une part du salaire des enseignants, qui dans ce cas sont payés par l'association. Il existe un autre statut, qu'ont souvent les directeurs de centre, où l'EN maintient leur salaire et les paie directement. Infos à vérifier toutefois par quelqu'un de compétent... Les centres permanents sont des acteurs économiques à part entière. On peut être une association et oser parler d'argent, car il en va de l'équilibre financier de la structure. Ca ne veut pas dire que l'asso cherche à faire du profit... Il me semble logique qu'une asso qui a pour but de faire partir en vacances des enfants démunis cherche à pérenniser son action, quitte à diversifier ses sources de financement. Ou alors, elle risque de mettre la clé sous la porte. C'est un calcul à court terme. Les instits sont bien plus regardants qu'on ne le croit sur le contenu des activités, qui souvent s'inscrit dans le projet de l'école. La question de la qualité des prestations est indissociable du retour de l'enseignant. C'est parfois justement parce que ce ne sont pas des enseignants qui sont aux manettes de ces centres que le contenu est pauvre... Sauf que derrière l'aspect gestion, il y aussi tout une partie de définition d'objectifs pédagogiques, de concertation avec les enseignants, d'élaboration de projets, de relations avec l'Inspection Académique, etc. Tu veux mettre qui à la place ? Tu fais bien de souligner ce point qui n'est pas tout à fait juste... Effectivement, si on s'emploie à déterminer les menaces qui pèsent sur l'emploi, on ne peut pas inclure les salariés saisonniers. Si l'activité s'arrête, ils ne perdront pas leur emploi vu qu'ils ne sont pas encore embauchés et qu'ils ont une activité, salariée ou étudiante, par ailleurs. Attention toutefois car ces 1080 postes saisonniers sont cités dans l'article, mais ce ne sont pas les assos qui mettent ce point en avant... -
Les Associations Educatives Complémentaires De L’enseignement Pu
Quentin a répondu à un topic de Simon dans Discussion générale
C'est assez difficile, alors que ces menaces sont récentes, de mobiliser tous ces acteurs. J'imagine que beaucoup d'animateurs pro ignorent encore les risques de la décision de Darcos. La médiatisation du cas des 8 assos complémentaires (voir ci-dessous) va néanmoins permettre de sensibiliser les parents à cette question, et on peut espérer que la mobilisation sera d'autant plus forte. Info banale en ces temps de crise, la suppression de postes peut cependant avoir un écho retentissant quand on sait que les premières victimes seront les enfants (plus de périscolaire, plus de sport scolaire, etc). J'ai d'autant plus espoir que, derrière cette question de postes et de subventions, c'est tout l'équilibre financier d'un secteur qu'on remet en cause. En voulant remettre les enseignants qui dirigant les centres de classes de découvertes "devant des élèves", c'est aussi le travail d'animateurs, d'éducateurs sportifs, de secrétaires ou de cuisiniers qu'on va supprimer. Sans compter l'impact sur le tissu économique local, sachant que les colos et les classes de découverte permettent de maintenir l'emploi dans des zones rurales (voir notamment ce reportage de TF1) Avoir l'avis de jeunes qui démarrent dans l'animation ? Si tu fais référence aux anims occasionnels, il y a peu de chances qu'ils soient au courant. Les 8 assos ne sont pas les uniques employeurs des ACM : il y a aussi les mairies, les comités d'entreprises, les petites assos, les sociétés... Autant de structures qui ne sont pas touchées par cette décision, parce que leur financement ne dépend pas de l'octroi de subventions du ministère de l'EN. Pour aller plus loin sur le sujet, ce reportage de France 3 Alsace et cet article des Dernières Nouvelles d'Alsace paru hier : Menaces sur les classes vertes ? « Urgence, danger de mort ». Les associations éducatives complémentaires de l'enseignement public sont ulcérées. Le gouvernement a décidé de supprimer les postes d'enseignants mis à leur disposition et de diminuer de 25 % leurs subventions. « C'est vraiment un mouvement de déconstruction de l'école publique », proteste Joël Derrien, secrétaire général de la fédération des pupilles de l'enseignement public (PEP), une des huit associations concernées (*). « On avait placé l'enfant au centre. Tout est en train de s'effilocher au profit de la course aux résultats », renchérit Marc Wioland, trésorier de l'OCCE 68. Rien ne laissait présager une telle mesure Tous deux assistaient hier aux journées de réflexion DEL (domaine concernant l'éducation et les loisirs) organisées par les PEP au centre La Chaume, à Orbey. Ces associations travaillent depuis longtemps avec l'Éducation nationale. Elles proposent des animations scolaires et périscolaires : classes de découverte, activités culturelles et sportives, formation des enseignants, soutien scolaire, éducation à la citoyenneté... Aujourd'hui, la rupture est consommée. Le mécontentement est d'autant plus fort que rien ne laissait présager une telle mesure. En janvier, les contrats avaient été signés comme d'habitude. « Le 6 octobre, nous avons reçu un courrier de Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale, annonçant une baisse de 25 % des subventions 2008 et la suppression, en septembre 2009, des aides pour financer les postes d'enseignants détachés (une vingtaine en Alsace) », explique Jean-Charles Canton, secrétaire général de la ligue d'enseignement et président de JPA. Certaines associations ne pourront plus payer ce poste et d'autres devront licencier du personnel. 209 salariés et plus de 1 000 saisonniers Les huit associations -elles se sont baptisées le G 8- veulent peser de tout leur poids dans cette décision. En Alsace, elles emploient 209 salariés et 1 080 saisonniers et comptent 206 000 adhérents. Leur budget atteint 10 millions d'euros dans le Haut-Rhin et leur chiffre d'affaires 20 millions d'euros dans le Bas-Rhin. Trois courriers ont été adressés au ministre (sans réponse) ainsi qu'aux parlementaires et aux maires de la région. Une pétition circule également au niveau national. Mise en ligne le 18 novembre, elle a déjà réuni 30 000 signatures. Michelle Freudenreich (*) CEMEA (centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active), EEDF (éclaireuses et éclaireurs de France), l'AROEVEN (association régionale des oeuvres éducatives et de vacances de l'Éducation nationale), JPA (jeunesse de plein air), les Francas, la ligue de l'enseignement, l'OCCE (office central de coopération à l'école). -
Directeurs Animateurs Stop Abus Pétition
Quentin a répondu à un topic de C2soleilpeti dans Le défouloir
Non, mais si tu savais lire entre les lignes, tu aurais compris que nous avons pris soin de prendre nos distances avec ta démarche. Le jour où tu sauras faire la distinction entre animation occasionnelle et professionnelle n'est visiblement pas encore arrivé. Dommage... Dans le genre "info évasive", on ne fait pas mieux. Quel SAV ! Très bonne idée de passer à l'oral quand on ne sait pas écrire... Le mieux serait encore de recourir à un interprète. -
Salut Tof, Un séjour de moins de trois nuits ne rentre pas dans le champ d'application de l'article R227-1 du Code de l'Action Sociale et des Familles. Par conséquent, tu n'es pas soumis au couchage séparé entre garçons et filles de plus de six ans (R227-6). Néanmoins, même si la loi ne t'oblige pas à le faire, je t'y encourage vivement...
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Les Associations Educatives Complémentaires De L’enseignement Pu
Quentin a répondu à un topic de Simon dans Discussion générale
Courage, fuyons ! Tu dénonces d'un côté l'absence de réaction à cette info, mais tu refuses dans le même temps de répondre aux demandes de précisions de certains lecteurs. Tu as un côté "donneur de leçons" particulièrement désagréable, que j'avais déjà eu l'occasion de constater à la lecture d'un de tes messages que tu avais lancé pour, je cite, tester "les capacités de réaction de la communauté AnimNet". Si tu as les réponses aux sujets que tu mets sur le tapis, je ne vois pas l'intérêt de venir sur un forum. Si ce n'est pour se faire mousser en décernant les bons et les mauvais points une fois la discussion close. -
Les Associations Educatives Complémentaires De L’enseignement Pu
Quentin a répondu à un topic de Simon dans Discussion générale
Si je prends l'exemple des classes de découverte : les associations complémentaires de l'école bénéficient des dotations de l'Etat, qui viennent en partie financer les postes d'enseignants détachés. A terme, si ces dotations diminuent, le salaire de l'enseignant devrait être pris en charge par l'association. Possible, mais il faudrait répercuter ces nouvelles charges salariales sur le prix de journée enfant. Sachant que les classes de découverte sont déjà coûteuses (environ 40 euros/jour/enfant hors aides) et moins fréquentées que par le passé, il y a peu de chance que les associations complémentaires prennent ce risque. Les animateurs qui interviennent comme permanents en classes de découverte pourraient donc voir leur poste supprimé si les centres s'arrêtaient. Simon, tu es le contributeur régulier d'un autre forum d'animation sous un pseudo différent et tu sais qu'AnimNet a d'abord pour vocation d'être le portail des colos, et plus généralement de l'animation occasionnelle. Les menaces qui pèsent sur les assos complémentaires touchent les animateurs qui ont une activité à l'année, et ceux-là sont moins nombreux à fréquenter le forum. Avant de parler de manque de réaction effrayant et donc de stigmatiser les AnimNautes, interroge-toi sur le public qui fréquente le site, ça t'évitera de donner des jugements à l'emporte-pièce. Par ailleurs, ce genre de propos maladroit ne peut que braquer les lecteurs du forum contre une action qui, pourtant, mérite d'être largement relayée. Enfin, le "manque de réaction" dont tu parles me paraît avoir une raison plus simple, qui est que la plate-forme de pétition mise en ligne ne date que du 17 novembre, soit il y a trois jours. Certes, les menances sont connues depuis plus d'un mois maintenant, mais hormis les lettres internes des assos complémentaires, nul ne s'en était fait l'écho. Tu déplores le manque de réaction mais tu aurais pu nous alerter bien plus tôt... -
Avant de te donner des pistes, interroge-toi un peu sur les points suivants : - as-tu contacté toutes les structures qui pourraient t'accueillir en stage ? - as-tu pensé à élargir ton champ de recherche géographique ? - as-tu faire relu et fait relire ta lettre de motivation ? (tant pour la formulation que l'orthographe) ? - as-tu relancé les structures auprès desquelles tu avais candidaté ? Par ailleurs, comme Jean, je ne connais pas de formations BPJEPS pour lesquelles on demande aux stagiaires d'avoir trouvé une structure avant d'y entrer. D'autant que les structures de stage doivent répondre à certains critères, qui vous seront expliqués lors du positionnement. Rien ne dit qu'un stage que tu trouverais demain pourrait être conventionné par ton organisme de formation. Il ne s'agit pas d'un handicap lors de la sélection : on évalue avant tout les candidats sur leurs compétences, leur conception de l'animation pro et leurs projets, pas sur le critère : "qui a déjà trouvé une structure d'accueil ?" Les organismes de formation reçoivent régulièrement des propositions de places en stage, c'est une fois entré en formation que tu pourras faire des recherches plus poussées.
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Eh, l'heure est au réchauffement climatique ! Ca n'arrivera plus ce genre de situation ! Froid ou pas, je ne vois pas trop en quoi les horaires seraient modifiés. Il s'agit plutôt de trouver des activités en intérieur... là, je vois la préparation d'une veillée feu devant la cheminée... pourquoi pas aussi une activité cuisine ? Si elle n'en a pas dans sa valise, c'est le genre d'oubli qui se répare facilement. Les centres sont généralement équipés. Sinon, on lui achète après accord de la famille, qui remboursera au retour. Outre que l'enseignant n'a pas l'air prévoyant, c'est encore le genre de choses qui s'arrangent. Des piscines en proposent en prêt ; le directeur peut aller les déposer s'ils ont été oubliés au fond d'une malle du centre...
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Salut Kévin, Il est possible d'encadrer des séjours de vacances comme des accueils de loisirs (ex-centres aérés) à ton stade de formation. Néanmoins, tu ne seras pas considéré comme animateur titulaire mais comme animateur stagiaire. Suivant la politique de ton employeur, cela peut avoir une incidence sur ton salaire. Quant au choix du thème d'appro, je n'ai rien à te conseiller spécifiquement, cela dépend de chacun. Je te conseille cependant d'aller vers un thème que tu ne connais pas trop, afin d'enrichir ton bagage.
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Salut David, Attention lorsque tu attaqueras cette partie : les animateurs même sportifs n'ont pas pour unique employeur une entreprise. Les associations sont un acteur incontournable du secteur. A moins que tu aies déjà un employeur actuel qui soit une société, mieux vaut être "généraliste" dans cette partie. Animateur sans "A" majuscule, non ? "afin d'espérer entrer..." : sois plus direct en écrivant "afin d'intégrer votre formation BPJEPS APT 2008-2009. Bon courage pour la suite !
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Tout dépend du point de vue que l'on adopte... Il manque des précisions à ce message. Je me méfie surtout de l'expression "enfants vraiment super" qui voudrait dire que les gamins de familles aisées (car c'est bien la clientèle cible de Telligo) sont "mieux" que les autres. Et la mixité sociale, alors ?
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Vos Avis Sur Mon Cv ( Contenu Présentation)
Quentin a répondu à un topic de Malou dans Discussion générale
Salut Malou, Sur la forme : faire plus original, pourquoi pas, mais il faut que ce CV soit toujours le tien. Tu peux effectivement revoir la mise en page pour que les différentes rubriques et tes points forts ressortent mieux, mais ce n'est pas la peine d'ajouter des dessins ou d'autres choses dans le genre si cela ne te correspond pas. Sur le fond : en tant que directeur, j'apprécie que des expériences d'aide aux devoirs et de baby-sitting soit mentionnées car je m'en sers souvent à l'entretien. Pense néanmoins à préciser l'âge des enfants, la durée de ces expériences ainsi que leur cadre (ex : aide aux devoirs dans un cadre périscolaire ou privé ?) Puisque tu es jeune et tes expériences peu nombreuses, tu peux "remplir" davantage ton CV en mentionnant, après chaque expérience, tes acquis (cf. ce que dit Laballe au chapitre "Compétences"). C'est un plus, qui peut amener le recruteur à t'interroger dessus. Prépare-toi donc à répondre à certaines questions ! Par ailleurs, n'hésite pas à joindre sur ce forum ta lettre de motivation, car elle a souvent un rôle plus important que le CV, qui n'est qu'un résumé de ton parcours. -
Pierrot, l'immense majorité de ces centres sont dirigés par des enseignants mis à disposition par l'Education Nationale, pas par des BAFD. D'autre part, les classes de découverte ne permettent pas de valider un stage pratique BAFD puisque ce n'est pas une structure dépendante de Jeunesse et Sports. Enfin, il me semble que le but de ce travail est d'aiguiller des directeurs saisonniers, pas de les renseigner sur une possible professionnalisation.