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À propos de Cerise
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Nouveau
Profile Information
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Sexe
Féminin
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Fonction
Directeur(-trice)
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Fonction (2)
Assistant(-e) sanitaire
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Fonction (3)
Autre
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Bonjour à tous, Ce sujet m'intéresse aussi beaucoup... Je ne comprends pas pourquoi tes directeurs refusent de te donner les listes des enfants. Quels arguments avancent-ils ? Je suis d'accord avec ce qui a été dit, je trouve qu'il est fondamental de pouvoir appeler un enfant par son prénom le plus rapidement possible. Comme Quentin, j'apprends tous les prénoms des enfants avant le séjour. Quand j'étais animatrice, étant donné que je n'avais pas les photos à l'avance, je mettais les noms sur les visages au moment du convoyage. J'ai testé un nouveau système cet été : les animateurs étaient chargés de téléphoner aux enfants et aux parents avant le séjour. C'est un mode de fonctionnement qui nous a permis de préparer l'accueil des enfants, et j'y ai vu plusieurs avantages. D'un point de vue purement technique, il permet de combler les trous des fiches sanitaires ("ah oui, on a oublié de noter sur la fiche que mon fil a une allergie au lactose", "il va falloir amener ma fille au milieu du séjour chez un médecin pour lui retirer ses points de suture", "Mon fil est somnambule, ça lui arrive de sortir la nuit", etc.). D'une manière plus générale, c'est l'occasion de rassurer les enfants ("non ne t'inquiète pas, on est là depuis plusieurs jours et on n'a vu aucune libellule jusqu'à présent", "tu pourras être avec ta soeur pour dormir si tu en as envie"), de leur demander ce qu'ils attendent de la colo et ce qu'ils aimeraient faire ("j'adore la thèque, on pourra en faire une ?", "je suis passionnée de théâtre, on pourra faire des spectacles ?", "je sais faire des cookies, est-ce qu'il y aura des anniversaires pendant la colo ?"), et même ce qu'ils ont envie de manger ("des pâââââtes carboooooooo"). Certains enfants sont très bavards au téléphone, d'autres beaucoup moins, mais peu importe. Même si certains sont un peu timides pour parler au téléphone avec un(e) animateur(trice) qu'ils ne connaissent pas encore, ils auront au moins entendu un prénom, une petite description des lieux ("il y a un grand terrain pour faire des jeux extérieurs à côté des salles activités), et quelques indications rassurantes. Au moment de la première rencontre entre les animateurs et les enfants, on entend des remarques du type "ah oui, c'est ce que tu m'avais dit au téléphone !", "alors la thèque, on l'a fait quand ?", "toujours pas de libellule ? Ouf !". Ils se souviennent de ce premier contact téléphonique, et je pense qu'il a été important pour eux. Quant à l'accueil en lui-même, tout comme filleanormale, je n'ai pas vu beaucoup de séjours où l'accueil se fait directement sur le centre. J'ai l'habitude de fonctionner avec des convoyages, et donc des prises en charge depuis une gare/un parking/un aéroport. Dans ces cas-là, ma solution pour que le départ se fasse en douceur, est de donner un rendez-vous aux animateurs bien avant les familles, pour que l'équipe ait le temps d'aménager un peu les lieux, d'installer la zone d'accueil, et de donner rendez-vous aux familles un bon moment avant le départ du train (c'est du temps pour discuter avec les parents, ça laisse un peu de temps aux enfants pour commencer à parler aux autres tout en ayant une présence rassurante des parents pas trop loin, etc.). Ce n'est peut-être pas l’accueil parfait (et c'est vrai qu'un accueil directement sur le centre a beaucoup d'avantages !), mais ce sont des petites choses qui font que le départ n'est pas une grosse source d'angoisse. :-)
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Les modifications apportées par le texte entré en vigueur le 30 juin dernier se situent essentiellement au niveau de l'encadrement. - Pour les enfants de 6 ans et plus, présence d'un animateur pour 8 (comme auparavant), mais pas forcément dans l'eau. - Les mineurs de 12 ans et plus, par groupe de 8 maximum, et sous réserve d'un accord préalable entre l'encadrant et le directeur, peuvent aller se baigner dans une zone surveillée sans la présence de leur(s) animateur(s). Voilà pour la loi. Cela étant dit, je suis d'accord avec la remarque de Jean faite plus haut : Ne pas hésiter, quand vous êtes SB, à être plus exigeants que la loi si vous estimez que c'est nécessaire. Ne pas hésiter non plus à vous imposer auprès de votre direction. Et bien sûr faire beaucoup de prévention auprès des jeunes et des animateurs. Pour ma part, je demande à mes animateurs d'être dans l'eau avec les enfants, même quand ceux-ci ont plus de 6 ans, malgré l'assouplissement de la loi à ce sujet. Sur ce, j'espère que Lulu a eu réponse à ses questions !
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Lulu, voici le dernier texte sorti concernant la réglementation de la baignade : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000025837392&dateTexte&oldAction=rechJO&categorieLien=id Il est en vigueur depuis l'été dernier.
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C'est exact, je n'ai pas dit le contraire. Il faut effectivement un périmètre. Je disais simplement que lorsqu'il y en a déjà un (mis en place par les sauveteurs chargés de la surveillance de la plage), il est inutile que le SB en rajoute un autre pour le groupe. Les enfants se baignent à l'intérieur de la zone de baignade prévue à cet effet. En revanche, il faut aller déclarer le groupe, et respecter les consignes des sauveteurs, s'il y en a.
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Dans mon expérience, ça donne entre 5 et 9 euros de plus par jour pour un animateur-surveillant de baignade. En revanche, je n'ai jamais été payée plus pour une fonction d'AS. Mais ça dépend sans doute où chacun travaille. Pour ma part, c'est en association et en CVL (je ne connais pas bien les ALSH). Mais c'est vrai qu'il faut distinguer plusieurs choses : - Animateurs-SB (SB durant les temps de baignade, animateur comme tous les autres le reste du temps) - SB seulement - Animateur-AS (double fonction en somme) - AS détaché(e) et donc uniquement AS. Mais le mieux Malapel, c'est que tu renseignes auprès des structures où tu aimerais travailler ! :)
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Son père avait envie qu'elle rentre. Mais je ne sais pas si elle avait envie de partir... Je lui ai évidemment posé la question "est-ce que tu as envie de rentrer chez toi ?", et sa réponse n'a jamais été un franc oui. Et puis même si elle avait vraiment eu envie de partir au fond d'elle, c'est quand même un échec pour nous : ça signifie qu'on n'a pas fait assez pour lui donner envie de rester, non ? Je ne sais pas en fait, j'essaye de comprendre. J'ai eu des enfants qui sont arrivés en colo contraints et forcés par leurs parents, des enfants qui n'avaient pas choisi leur colo, et même un cas de phobie de l'eau sur un séjour mer et activités nautiques. Mais je n'ai jamais connu de sortie de séjour de ce type auparavant. C'est donc une grande première et je m'interroge. Voilou Merci de ta réponse en tout cas.
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Je me permets de relever cette phrase, qui est loin d'être toujours vraie. Je n'ai jamais vu un AS payé plus qu'un SB (je ne nie pas que ça puisse exister, mais c'est loin d'être le cas partout). Quoi qu'il en soit, comme le dit Jean, les deux missions sont différentes. Malapel, c'est donc à toi de voir ce qui te convient le plus. Concernant la rémunération, comme dit plus haut, ça dépend de ton employeur, et je te conseille donc de te renseigner directement auprès de lui/d'eux. Pour ce qui est du BNSSA, tu n'en as pas besoin pour encadrer la baignade en colonie de vacances si tu as un SB (le SB est suffisant). Je ne pense pas non plus qu'il soit "plus facile" de se faire embaucher avec un BNSSA plutôt qu'un SB, dans le sens où de toute façon, les SB/BNSSA, on les cherche. Mais le BNSSA peut t'ouvrir d'autres perspectives intéressantes. Ça dépend de tes objectifs.
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Bonjour Lulu, Tu parles bien d'un poste de secours "occupé" ? C'est-à-dire d'une plage surveillée ? Dans ce cas, il devrait y avoir une zone de baignade matérialisée et tu n'as donc pas besoin de poser de périmètre. Ce qu'il te faut faire en revanche, lorsque le point d'eau est surveillé, c'est aller déclarer ton groupe (nombre d'enfants, nombre d'encadrants, structure, heure approximative de départ, etc.). Dans le cas où tu serais à l'étranger, il faut que tu te renseignes sur la législation en vigueur dans le pays. Tu te dois d'observer la législation la plus stricte des deux. Ça me paraît bien froid... Je n'ai lu nulle part d'interdiction de baignade (je vais voir si je trouve un texte), mais, à titre personnel, je le déconseillerais fortement.
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Bonjour à tous les passionnés de l’animation ! Je viens vers vous pour vous parler d’une situation que j’ai rencontrée récemment et qui m’interroge… Le cadre : séjour de trois semaines pour des 12-16 ans, en camping. Au moment de l’arrivée des jeunes, je vois une petite (12 ans) en pleurs. Je m’isole un peu du groupe avec elle pour discuter et essayer de la consoler. Elle me dit qu’elle n’a pas envie d’être là, qu’elle n’imaginait pas ça, qu’elle ne se sent pas bien, qu’elle a mal vécu le trajet. Il était plus de 22h30, les enfants avaient été pris en charge par les animateurs vers 10-11h (terrible pour tout le monde, j’en ai bien conscience…). Elle pleurait sans pouvoir s’arrêter. Honnêtement, ce soir-là, je me suis dit qu’elle était crevée, et qu’il fallait simplement qu’on la laisse tranquille et qu’elle aille dormir. Le lendemain et les jours qui ont suivi, tout semblait être rentré dans l’ordre pour elle : elle avait des copains, aimait les activités, était présente dans la vie du groupe, etc. Mais les animateurs la trouvaient capricieuse. L’impression qui se dérageait de son comportement est qu’elle essayait de se priver volontairement de certaines choses qu’elle aimait beaucoup dans le seul but de s’opposer aux animateurs. Par ailleurs, il lui arrivait d’avoir des « coups de blues » en soirée et elle téléphonait à son papa en larmes en lui disant que ça n’allait pas du tout. Mais on ne s’est pas rendu compte de cela tout de suite… Jusqu’au jour où elle est venue me voir avec son portable à la main et son papa au bout du fil, qui me dit « elle ne va pas bien du tout, il faut faire quelque chose, ses animateurs la forcent à faire des activités qu’elle n’aime pas, pensez-vous qu’on peut organiser un rapatriement rapidement ? ». Sur le moment (GROSSE surprise…), j’ai simplement dit au papa qu’il fallait d’abord que j’en parle avec sa fille et que je l’appellerai ensuite pour en discuter avec lui. J’ai discuté avec la petite, qui m’a dit en substance « tout va bien ici, avec tout le monde, mais je ne me sens pas bien et je ne sais pas pourquoi ». Les activités lui plaisaient, elle aimait bien le groupe d’enfants, les animateurs. Cela dit, elle n’aimait pas le camping et elle aurait voulu « plus d’activités commerciales » (dixit). Quant à ses crises du soir, elle m’a raconté que ça lui arrivait tout le temps chez elle, que ses parents attendaient que ça passe, qu’ils devaient l’amener voir un psy mais que ça n’avait pas encore été fait. J’ai eu le papa plusieurs fois au téléphone en quelques jours, qui m’a expliqué que c’était normal qu’elle angoisse, qu’elle était loin de chez elle et qu’elle n’avait pas l’habitude, et puis que d’ailleurs ça n’allait pas trop en ce moment à la maison, qu’on ne pouvait pas continuer comme ça et qu’il fallait qu’elle rentre. Je lui ai dit que j’étais contre une sortie de séjour et je lui en ai expliqué les raisons. Il a ensuite pris contact avec le directeur général de l’association, qui n'a pas réussi non plus à le faire changer d’avis. Coup de fil au CE, papiers de décharge, et départ de l’enfant, 10 jours avant la fin du séjour. Comment analyseriez-vous cette situation ? Est-ce que vous pensez que j’aurais pu/dû faire quelque chose plus tôt ? A votre avis, qu’est-ce qui fait qu’on n’a pas réussi à la garder ? En fait, je cherche les raisons de cet échec, et le comportement que j'aurais dû adopter vis-à-vis de la petite ou vis-à-vis de son père, pour que ça se passe mieux et que ça ne se termine pas par un départ. Est-ce qu’on peut, et comment, protéger un enfant des angoisses de ses propres parents ? Et enfin, comment gérez-vous les portables avec des pré-ados ? (même si je pense que portable ou pas, ça n’aurait rien changé au fond du problème…). Merci d’avance !