Cricricracplouf

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Messages posté(e)s par Cricricracplouf


  1. En effet, le stage pratique s'effectue en deux fois maximum. Donc sa ta première partie de stage pratique a duré 7 jours, la seconde doit faire au moins 7 jours pour atteindre les 14 jours minimum que prévoit la réglementation.

    Si la DDCS a validé tes stages, c'est parce qu'au vu des appréciations laissées par tes directeurs, l'inspecteur a estimé qu'en effet, tu méritais une session satisfaisante. Par contre, je ne comprends pas qu'on t'ai supprimé tes stages de 6 jours de ton cursus. Mais peu importe, ça ne change rien au fait que tu dois toujours faire une seconde moitié de stage pratique de 7 jours consécutifs minimum.

    Maintenant, j'ignorais qu'on puisse faire un recours pour des situations comme la tienne. Je pensais que les dérogations se limitaient aux délais de formation. Mais si c'est possible, il faut que tu envoies un courrier à la préfecture de ton département de résidence, direction en charge de la jeunesse, des sports et de la vie associative.

    Pour ton stage de 14 jours, il faut que tu insistes, que tu relances ta directrice, l'organisateur, jusqu'à ce qu'ils envoient ton certificat à la préfecture pour validation.

    J'espère avoir répondu à tes questions


  2. Salut Jérôme,

    D'abord, peux-tu nous dire plus précisément ce qu'est une maison citoyenne ?

    Ensuite, comment se fait-il que tu ais été positionné sur une sortie patinoire sans savoir en faire ? Reconnais que si l'encadrant tombe en venant aider un enfant en difficulté, on n'est pas au top point de vue gestion de la sécurité.

    Ceci dit, cela ne justifie pas cette remarque désagréable, potentiellement décourageante et peu constructive de la part de ta directrice. C'est son rôle d'accompagner les animateurs. Certains débutent avec une assurance, une aisance, une facilité dans la création d'activités, etc. Ce n'est pas la cas de tout le monde, et un animateur en difficultés lors de ses débuts peut très bien devenir compétent s'il est correctement accompagné.

    Vois avec elle ce qu'elle attend précisément des animateurs, consulte le projet pédagogique et essaie de faire profiter aux enfants et à l'équipe les compétences que tu as développé dans tes expériences antérieures. Documente-toi, demande à tes collègues de faire partager leurs catalogues d'activités, leurs techniques...

    Après, si tu as vraiment affaire à quelqu'un de cassant et malveillant, le mieux serait peut-être d'être muté sur une autre structure ou de chercher un autre emploi. Se lever le matin avec la boule au ventre, aller au travail à reculon, appréhender ce qui va encore se passer ce jour, ça peut nuire à la santé psychique, et ronger la vie personnelle. Si le chômage est toujours désagréable lorsqu'il dure, c'est parfois préférable à une ambiance de travail malsaine.


  3. Ce sont des choses qui arrivent. Le passage en jury est la dernière étape de l'évaluation. Le jury est composé de fonctionnaires, de représentants d'organismes de formation et d'organisateurs d'ACM. Ils ont lu attentivement tes trois certificats, et sans doute ont-ils constaté que tu n'as pas assez évolué dans l'une ou l'autre des compétences de l'animateur. C'est pourquoi ils te demandent de refaire un stage pratique.

    Si tu veux nous faire part de difficultés que tu as rencontré au cours de tes stages, on peut te donner nos points de vue, des conseils, une analyse...


  4. Formateur à l'UFCV depuis un an et demi en région parisienne, je conteste, j'ai encadré quatre sessions en internat. Certes, les locaux et la nourriture sont rarement au top. Mais l'UFCV a aussi ses atouts. J'ai passé mon BAFA avec l'IFAC et n'ai pas souhaité y devenir formateur. Cet organisme utilise plus de méthodes descendantes et les formateurs ne nous accompagnaient pas. Ce qui fait la qualité d'un stage, c'est avant tout les compétences des formateurs et la pédagogie qu'ils utilisent. Et l'UFCV est un organisme qui accompagne ses formateurs.


  5. Cet animateur semble avoir un positionnement inadapté, trop proche et peu conscient de son rôle. Mais il n'a pas enfreint la réglementation, il n'y a pas de responsabilité pénale d'engagée. Par contre, son directeur doit le recadrer (ce qui a probablement eu lieu suite à cet accident). Et s'il n'y a pas d'amélioration, je vous invite à écrire à l'organisateur.


  6. En principe, oui, c'est la personne qui accuse qui doit apporter des preuves de culpabilité de son adversaire, et non à toi d'apporter des preuves de ton innocence. Je pense qu'il vaut mieux communiquer avec ton équipe et sa famille là-dessus pour déconstruire son discours avant qu'il ne le leur porte lui-même.

    La prochaine fois, revois ton positionnement. Sans doute n'as tu pas mis assez de distance avec eux d'une façon générale, et peut-être ne t'es-tu pas suffisamment imposée avec fermeté. Tu ne peux pas laisser un enfant raconter ce genre chose sans le recadrer fermement.


  7. Elles t'ont testé. Elles savent où se trouvent les limites en théorie, et voulaient voir si en pratique c'était les mêmes limites. Donc lorsqu'elles les dépassent, il doit y avoir une sanction. L'aide de ta collègue ne sape pas nécessairement ton autorité. Avoir été en difficulté à un moment ne signifie pas que tu es incompétente. La question à te poser et à laquelle répondre maintenant est "si cela devait se reproduire, comment conviendrait-il de réagir ?"


  8. Peut-être que si tu nous donnais plus d'éléments (effectifs, moyens à disposition, moments où auront lieu ces activités, contexte dans lequel elles s'inscrivent...), ce à quoi tu as déjà pensé, le sites que tu as déjà consulté, on arriverait mieux à t'aider. En effet, à lire ta demande, j'ai l'impression que tu nous demande de préparer ton activité à ta place et non de t'aider.


  9. "Périscolaire" signifie "autour de l'école", par opposition à "extrascolaire" "en dehors de l'école". Et il s'agit bien de l'école en tant qu'institution et non en tant que bâtiment. Donc un ALSH qui ouvre pendant les vacances est un extrascolaire. Par contre, il manque une journée, ce qui signifie que tu devras faire une seconde partie de stage pratique d'une durée d'au moins quatre jours.


  10. Bonjour à tous,

    Je prépare un séjour que je dirigerai cet été, et je commence le recrutement de mon équipe.

    J'ai une candidate titulaire d'un bac ASSP (Accompagnement, soins et services à la personne). D'après elle, ce bac vaut plus qu'un CAP petite enfance, qui lui, donne l'équivalence BAFA.

    Savez-vous où je pourrais trouver une information officielle me confirmant que ce bac donne l'équivalence CAP petite enfance, et donc BAFA ?

    Je vous remercie par avance.

    Christophe


  11. Salut à tous,

    C'est traversé par le choc, la tristesse, le chagrin, la colère, l'indignation et la révolte que je commence cette année.

    Mercredi. Plan vigipirate relevé au niveau maximum dans ma région. Attentat à Paris ce matin. Que s'est-il passé? Pas plus d'infos pour le moment. Charlie Hebdo a été attaqué. 12 blessés ou morts, je n'en sais pas plus. Charb figure parmi les victimes avec d'autres dessinateurs et deux policiers. Le soir j'apprendrai également la mort de Bernard Marris.

    Jeudi. Drapeaux en berne. Une minute de silence a midi. Je travaille, je suis dans le réfectoire avec les enfants qui se sont tus. Mais pas d'explication autre que "vous savez tous pourquoi." Je pense aux victimes et à leurs proches. Je fonds en larmes.

    Je repense aux événements de 2001 outre-Atlantique. J'avais dix ans à ce moment-là. Pas souvenir qu'ont m'ait expliqué la raison de la minute de silence que nous avions tous faite ce jour-là.

    Il est évident que les enfants savent tous qu'il s'est passé quelque chose de gravissime. Mais que savent-ils au juste ? D'où le savent-ils ? De la télévision ? De la radio ? De leurs parents ? D'internet ? De leurs copains le lendemain de l'attentat ? De leurs enseignants ? Pas de nous, en tout cas. Pas dans l'école où je travaille le midi. Quelles images ont-ils vu ? Dans quel état sont-ils ?

    Puis les nouvelles qui suivront ne seront pas là pour rassurer. Fusillade à Montrouge le jeudi matin. Une jeune gardienne de la paix assassinée. Double prise d'otages le vendredi. 4 morts. Des hélicoptères, des sirènes de pompiers, d'ambulances, de police. Sont-elles plus nombreuses qu'avant, où est-ce moi qui fait des rapprochements ? Que se passe-t-il dans les têtes de nos enfants à ce moment-là ?

    Doit-on leur en parler ? Quel discours tenir dans de pareil circonstances ?

    J'aimerais leur parler des valeurs de la République. La liberté d'opinion, la liberté d'expression, la liberté de la presse, la liberté de culte, la laïcité, le droit au blasphème, la République, la démocratie, la Nation, la citoyenneté.

    Tous ces mots ont un sens qu'il me parait capital de comprendre pour pouvoir les défendre, comme je les ai défendu Place de la République jeudi soir, et comme je les défendrai, sans drapeau partisan, ce dimanche dans le cortège entre République et Nation.

    Mais comment en parler ? Je ne travaille pas dans la même structure le midi et le mercredi après-midi. Je ne sais pas ce qu'ils savent, l'état dans lequel ils sont, s'ils ont déjà tourné la page, s'ils comprennent ce qui se passe.

    Au fait, dans mon accueil de loisirs, ils sont environ 11 enfants, en élémentaire.


  12. Les instits n'ont pas le choix. Plus haut dans la hiérarchie il y a des gens qui ont décidé que ça allait se passer comme ça, avec des journées de plus en plus éclatées, sur un mode de plus en plus industriel. Ce n'est pas "la faute à la fatalité", ce sont des choix.

    Les instits qui ne sont pas formés sont encore bien jeunes et pas majoritaires dans le pays (peut-être que dans certaines écoles ils le sont).

    La privatisation de l'école, on n'a pas besoin d'en arriver là pour la transformer complètement.

    L'éducation populaire, en france c'est nawak. Il n'y a pas plus libéral-compétitif que le secteur associatif, premier à gueuler dès qu'il faudrait augmenter les animateurs ou leur donner plus d'heures de repos.

    En fonctionnant sur un mode concurrenciel, le monde associatif est pleinement dans l'économie de marché libéralisée, avec ses dérives inégalitaires, ses colos de bourgeois et ses colos de pauvres...

    Concernant ce que tu dis sur les instit', je suis d'accord. Et j'ai même envie de dire MERCI. Merci de rappeler que ce qui se passe ne provient que des choix politiques qui ont été faits. Que les choses pourraient parfaitement changer si on le voulait, si on s'en donnait les moyens. Les décideurs aiment raconter le contraire pour se justifier, et ainsi créer la résignation.

    Sur la privatisation de l'école, on n'est pas tout à fait d'accord. Car tant qu'elle appartient à l'Etat, il est toujours possible de la changer. Une fois qu'elle appartiendra aux marchés, les lois de la concurrence libre et non faussée s'appliqueront. L'école sera une entreprise, les parents des clients, l'éducation un produit sur lequel spéculer et les enfants un marché permettant de vendre le produit. En ce qui me concerne, ce modèle est opposé à mon idéal, mais ce n'est que mon avis.

    Avec des subventions toujours revues à la baisse, les associations d'éducation populaire n'ont pas d'autre choix que de se transformer petit à petit en entreprises. Pour que les animateurs aient des conditions de travail décentes dans ce type de structures, il faudrait des subventions digne de ce nom. Donc augmenter les dotations de l'Etat vers la CAF et les collectivités. Donc oublier momentanément l'objectif de réduction des déficits publics. Donc faire payer plus d'impôts à ceux qui font le plus de pression parce qu'ils sont très très riches. Donc mettre en place une politique radicalement différente de celle qui est appliquée en ce moment (et qui l'était déjà sous le règne du petit Nicolas).