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Salut Lilitophe, Le BAPAAT est une formation strictement professionnelle, et ne comporte pas matière générale. Cependant, il est demandé aux stagiaires de rédiger un mémoire d'environ vingt pages tout au long de la formation, ce qui nécessite quelques capacités rédactionnelles. Cependant, d'autres stagiaires, ainsi que les formateurs sont là pour aider en cas de difficultés. Pour répondre plus précisément à ta question, les tests dépendent des organismes. Je les avais passé auprès de deux organismes différents. L'un s'était contenté d'un entretien tandis que l'autre nous avait en plus demandé d'écrire quelques lignes au sujet de l'animation (la consigne était plus précise, mais cela remonte à loin ^^). L'essentiel est donc d'avoir les mots pour expliquer ses motivations. Voici quelques questions que je pose aux stagiaires BAFA, pour les aiguiller sur quoi écrire dans leurs lettre de motivations : _ Ma vision des vacances, de la collectivité _ Ma vision de mon rôle d'animateur auprès des enfants, auprès de l'équipe _ Ce que j'aimerais apporter aux enfants, à l'équipe _ Ce qui me plaît dans l'animation (activités, relationnels, engagement...) _ Ce que je sais faire, mes compétences, mes atouts, mes qualités _ Ce que représente le BAFA (dans ton cas, le BAPAAT du coup) dans mon cursus. Sinon beaucoup ont tendance à se limiter à "j'aime les enfants", "je suis beaucoup parti en colo" et "je cherche un job d'été" ^^

Adèle, 3 ans, s'approche de Victor, 3 ans également, en train de jouer au foot : "j'veux te faire un bisou". Mais Victor semble plus intéressé par le ballon et n'accorde aucune attention à la pauvre Adèle. Cette dernière se tourne alors vers autre camarade de classe, Augustin, assis sur un banc et grelottant. "J'veux te faire un bisou." Réponse : "Je suis malade." Pauvre Adèle. Isaac, 4 ans, me dit "j'ai de la fièvre". "On va regarder ça". Je l'emmène à l'infirmerie, prend le thermomètre frontal qui indique obstinément 36,5°C. "Apparemment non, tu n'as pas de fièvre. Tu as mal quelque part ?". "Oui, ici", me dit-il en montrant sa paume de main.

D'accord avec toi, Filleanormale, à cela près qu'inscrire son enfant à un accueil périscolaire, ou même extrascolaire d'ailleurs, n'est pas la même démarche que de l'inscrire en séjour. Deuxièmement, beaucoup d'organisateurs vendent leurs séjours en mettant en avant les activités de consommation qui seront proposées plutôt que leur positionnement sur les vacances de l'enfant et du jeune, l'intérêt d'un séjour, le rôle de l'animateur. Pas étonnant que les parents viennent à les considérer comme n'importe quel produit. Je ne vois pas trop le rapport entre la question de freda et votre réponse, Cha, et je dois vous dire que je n'aime pas la façon dont vous généralisez la posture des animateurs (surtout en sous-entendant un problème de langage alors que vous même ne prenez pas soin d'écrire convenablement votre court message). Enfin, je crois que la question des rythmes scolaires est bien trop complexe pour être résumée en si peu de lignes. Ceci dit, je reconnais que cette réforme aurait nécessité une longue préparation (adaptation des locaux, recrutement et formation des animateurs, notamment). En effet, le BAFA n'est pas adapté à l'animation professionnelle. Mais tout cela est, à mon sens, à revoir en profondeur : quelle journée type, quels horaires pour les enfants en élémentaire ? en maternelle ? et pour les enseignants et les animateurs ? quels rôles, quels partenariats, quelle formation, quelle coopération, quels statuts, quelle hiérarchie ?

Ben elle a tord. Un animateur n'est pas superman. On apprend peu à peu si on s'en donne les moyens, si on se remet en question et si on nous propose des pistes d'amélioration plutôt que de nous casser à la moindre erreur.

Oui, tu peux

Normalement, si tes formateurs te mettent un stage non sat', ils doivent transmettre à la préfecture un rapport détaillant tous les faits qui les poussent à cette décision. Si la préfecture entérine la décision des formateurs, ce n'est pas rattrapable. En revanche si elle estime que les faits sont insuffisants pour justifier la décision, tu peux faire un stage pratique.

c'est bien â toi de rentrer ton appréciation sur ton espace personnel sur les site bafabafd.gouv . ton certificat, elle a dû le transmettre à la préfecture du département dans lequel tu as fait ton stage pratique. Rentre ton appréciation, appelle la pref et ils valideront ton stage. Tu pourras ensuite t'inscrire en approfondissement.

le texte officiel, c'est l'arrêté du 15 juillet 2015 qu'on trouve sur legifrance. ce que dit filleanormale est exact, mais pour être précis, il faut 3h CONSÉCUTIVES pour valider une demi journée de stage.

Salut Jake, Totalement d'accord avec Wikianimation. Ce type n'a rien à faire dans l'animation ni dans le travail avec l'humain en général. Écris à la DDCS qui a le pouvoir de lui retirer son autorisation d'exercer s'il s'avère qu'il est manifestement incompétent et même dangereux. Il n'a aucun pouvoir de représailles.

Je ne saurais pas te dire. Quoi qu'il en soit, ton employeur doit te donner une attestation que tu remets ensuite à pole emploi.Et eux sont sensés pouvoir répondre à ta question.

a priori, non : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000615233&categorieLien=id

Je trouve cette vidéo incomplète. Pour réussir un entretien 1) La tenue. Ne doit pas être trop décontractée, pas de sous-vêtement apparent (ça vaut aussi pour les gars), les signes philosophiques et religieux, les piercings et les tatouages ne sont pas du goût de tous les recruteurs. Eviter de cacher son visage derrière ses cheveux. Après dans le domaine de l'animation, on peut porter un T-shirt, un jean et des baskets. 2) Ne pas s'asseoir avant le recruteur. Se tenir droit, les mains de préférences sur ls genoux ou sur le bord de la table. Ne pas croiser les bras. 3) Mettre en valeur ses compétences, ses aptitudes particulières, ses atouts. Ne pas réciter son CV. Expliquer ce qu'on souhaite apporter à l'équipe et aux enfants, sa vision de l'animation. 4) Arriver avec une connaissance de l'organisme (son projet), des idées d'activités. Maîtriser les caractéristiques du public, les fonctions de l'animateur, la réglementation.

Non. Le cursus BAFA, c'est dans l'ordre 8 jours de formation générale minimum, 14 jours de stage pratique minimum, 6 jours de stage d'approfondissement minimum ou 8 jours de stage de qualification minimum. Au terme de chaque stage l'équipe de formateurs (pour les stages théoriques) ou l'équipe de direction de l'ACM (pour le stage pratique) remplit un certificat de stage avec un avis favorable ou défavorable + un commentaire. En cas d'avis défavorable après la 1ère partie, ton cursus s'arrête là. En cas d'avis favorable, tu reçois le statut d'animatrice stagiaire et tu peux passer à la suite. Après les deux autres stages, l'inspecteur DDCS du département dans lequel tu as effectué le stage entérine ou pas la décision du directeur du stage. En cas de stage non satisfaisant, le candidat peut refaire un stage. Enfin, un jury composé de fonctionnaires, de représentants d'organismes de formation et de représentants d'organisateurs d'ACM examine l'ensemble des certificats et décide si le candidat est reçu (on lui délivre le BAFA), refusé (pas le BAFA et retrait du statut de stagiaire), ou ajourné (le candidat doit refaire le stage pratique et/ou la 3ème partie).

Daisy, tu peux nous mettre le lien du texte de loi sur le site Légifrance ?

A ma connaissance, c'est légal. Par contre un déplacement d'un lieu de travail à un autre lieu de travail constitue un temps de travail. Maintenant, on pourrait tous se mettre en grève pour obtenir le paiement de nos temps de trajets, parce qu'effectivement, trois allers-retours par jour, si on habite à plus d'une demi-heure du lieu de travail, c'est vite crevant.

Alors déjà, un stage pratique BAFA, c'est 14 jours minimum (ce qui est déjà très très court). Donc si tu en as fait 10, il t'en restent 4 à faire. Après, harcèle-la par SMS, courriels, appels téléphoniques pour avoir ton certificat. Et fais la même chose avec l'organisateur et son adjoint. Si pas de résultat, appelle la DDCS. Mais il te faut les certificats pour poursuivre ton cursus. Le jury ne pourra pas statuer s'il n'a pas les avis de tous tes responsables de stages, avec les commentaires détaillés. Un candidat qui aurait par exemple plusieurs fois le même conseil sur chaque certificat serait probablement ajourné par le jury. Donc contrat et fiche de paie, tu les gardes précieusement à vie, mais ils ne te seront d'aucune utilité pour ton BAFA.

Salut Karine, Il faudrait que tu nous donnes beaucoup plus de détails, à commencer par l'âge de cet enfant ! A part te rediriger vers les posts plus haut qui comportent plusieurs bons conseils et pistes de réflexion, je crois qu'il est important de dépersonnaliser le conflit. On ne sanctionne pas l'enfant, mais son comportement. Il faut lui expliquer que les mêmes règles s'appliquent à tout le monde. Que ce qui lui est interdit, l'est aussi pour les autres, et qu'il en va de même avec les droits. Après, il n'y a jamais de recette miracle. Une méthode peu très bien fonctionner dans un cas, et pas du tout dans un autre qui nous paraîtrait pourtant similaire. Il faut chercher, essayer, échouer parfois, en discuter en équipe pour mieux comprendre la situation et tous aller dans la même direction. Puis on réessaye soit jusqu'à trouver des méthodes qui fonctionnent, soit jusqu'à être dépassés par le comportement de l'enfant. Certains enfants éprouvent des difficultés à s'exprimer à l'oral. Il m'arrive de faire dessiner ou écrire un enfant pour s'expliquer. Quelles sont les règles de vie énoncées et comment sont-elles formulées ? Je trouve que les formulations positives montrent davantage l'intérêt de ces règles (vivre ensemble), tandis que les formulations négatives ("je ne dois pas...", "il est interdit de...") affichent plutôt le côté restrictions de liberté. Ensuite, si cet enfant a des difficultés pour vivre avec les autres, peut-être pourriez-vous essayer de le faire jouer avec des petits groupes d'enfants, à des jeux de société, par exemple ? Ça me rappelle un enfant, huit ans, qui refusait de s'intégrer au groupe et de pratiquer les activités proposées au début d'un séjour. Sauf que lui ne manifestait aucune violence envers les autres. Nous avons discuté avec lui. Il a commencé par accepter puis à chercher les interactions avec les adultes. Puis, petit à petit, ses camarades de chambre faisant preuve de beaucoup de bienveillance avec lui, il a commencé à se socialiser. A la fin, les activités qu'il considérait comme nulle étaient devenues géniales, les autres garçons sont devenus ses amis et je crois me souvenir, mais je n'en suis plus sûr, qu'il s'était même trouvé une petite amie. Tiens nous au courant de l'évolution !

Comme pour la formation générale, vers un organisme de formation (UFCV, CEMEA, Francas...)

Euh... Quelle différence avec l'esclavagisme ?

De base, je n'y verrais pas forcément de problème. Sauf qu'à voir la difficulté qu'ont certains enfants à quitter leurs familles au moment du départ, je ne suis pas convaincu qu'organiser un deuxième fois ce moment soit une très bonne idée. Et je ne parle que des difficultés des enfants, j'ai pu remarquer que les familles en avaient souvent plus encore. Ceci dit le téléphone est un très mauvais outils de communication. Lorsque ça sonne, il faut décrocher rapidement ("c'est n'importe quoi votre standard !" qu'on m'a déjà sorti), comme ça ne dure pas longtemps certaines familles se permettent d'appeler tous les jours, et comme on ne se voit pas, cela rappelle à l'enfant, qui soit dit en passant s'est très bien fait à la collectivité en général, que sa famille est loin. Le blog, c'est bien, mais il est évident que les seules photos et vidéos qui vont y être publiées sont celles qui renvoient une bonne image du séjour. Les chambres sombres et étroites, les bâtiments vétustes, les plats pas ragoutants, les disputes, les activités ratées ne seront pas montrés. Puis il est parfois compliqué pour une équipe de s'organiser pour trouver le temps de le mettre à jour. L'autre problème, c'est que la famille qui débarque inopinément aimerait peut-être qu'un membre de l'équipe s'occupe d'elle, sauf qu'on n'a pas nécessairement que ça à faire. Quant à l'oeuil qu'elle peut-y avoir sera sans doute a priori méfiant et inquisiteur. Alors la colo qui coûte une fortune pour que l'enfant fasse du sport, du sport et encore du sport avec des éducateurs sportifs rendra peut-être mieux que celle axée sur la liberté, l'autonomie et le choix de l'enfant, où, nous adultes, avons souvent des craintes injustifiées.

Comment ont-ils fait pour se rendre compte deux jours avant la fin de ta session que tu étais stagiaire ?? Normalement, à ton embauche, on a dû te demander la copie de tes diplômes, tu aurais donc dû fournir ton certificat de stage de formation générale. Ensuite, stagiaire ou pas, le directeur est sensé former l'ensemble de son équipe, les accompagner, recadrer quand nécessaire, valoriser quand ils le méritent, fixer leurs objectifs... Donc même s'ils sont tombés des nus quand ils ont appris ton statut (ce qui est déjà assez aberrant), ton directeur est sensé t'avoir formé, et doit donc avoir du contenu à mettre sur ton certificat. Après, comme je le disais à quelqu'un d'autre, la gestion de la sécurité est le point sur lequel tu n'a pas droit à l'erreur. Les taux d'encadrements de 1 pour 8 / 1 pour 12, sont ceux qui valent sur la déclaration de l'ACM. Un animateur doit pouvoir gérer un groupe plus important. Mais tu n'es pas assez précis dans ce que tu nous dit. Les animateurs qui allaient et venaient, ils faisaient quoi pendant que tu galérais tout seul ? Peut-être le problème vient plutôt de la coordination de l'équipe, donc du directeur ou de son adjoint. Du coup, tu as plusieurs recours : 1) voir l'organisateur. Peut-être pourra-t-il s'entretenir avec son directeur avant d'expédier le certificat à la préfecture. 2) Si ça ne fonctionne pas et que l'inspecteur enterrine la décision de ton directeur, demande un passage en jury BAFA qui pourra t'envoyer en 3ème partie BAFA ou te demander de refaire un stage pratique, ce qui n'est pas la fin du monde non plus.

Est-ce facile de grandir ? La vie peut-elle être injuste ? Ils ont entre 8 et 11 ans. Régulièrement leur enseignant leur propose de réfléchir à une question posée. Parce que c'est par sa capacité à réfléchir, à analyser, à penser, à chercher à comprendre le monde qui l'entoure que l'espèce humaine se distingue des autres, que la philosophie peut-être amenée à des individus de tous âges. Pour une fois, les réponses ne sont ni bonnes ni mauvaises. http://www.franceculture.fr/emissions/lheure-du-documentaire/socrate-en-culottes-courtes

L'employeur demande : 1) Copie de la pièce d'identité; 2) Attestation de sécu; 3) Copie des diplômes relatifs à l'animation; 4) Attestation de vaccinations à jour (diphtérie, tétanos et poliomyélite obligatoires) ou copie des pages vaccinations de ton carnet de santé avec nom et prénom bien lisibles; 5) RIB. Certains demandent encore des documents inutiles du point de vue de la réglementation tels qu'une attestation de non contagion ou l'extrait de casier judiciaire numéro 3. Mais pas d'inquiétude, ils te feront une liste de ce que tu devras leur transmettre.

Oui, tu peux : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2015/7/15/VJSJ1502790A/jo#JORFARTI000030902844

Je suis assez d'accord avec Filleanormale. Il y a la loi : http://ange-bleu.info/lois.php#227-25. Et aussi ton engagement. Qu'est-ce qui t'a motivé pour animer les vacances des jeunes ? Si tu es un minimum sérieuse, prend ne serait-ce qu'un tout petit peu de recul et tu te rendras bien compte qu'il y a un minimum de distance à mettre entre les colons et toi. S'ils ne te voient pas comme l'adulte (même si tu as 17 ans), ils ne te reconnaîtront plus ton autorité qui t'es indispensable pour faire respecter le cadre de liberté que vous avez défini en équipe. Une fois le séjour terminé, ça vous regarde, mais jusqu'à la fin du séjour, tu te dois de garder cette distance.