tonia-tong 0 Signaler ce message Posté(e) 28 janvier 2005 c'est vraiment dommage que ce sujet parte dans tous les sens. Je suis d'accord avec nico pour dire que quelque soient les chiffres ce sera toujours trop! J'aimerais savoir si vous aborder ce sujet avec les parents de vos structures ou bien également au cours des stages BAFA et BAFD pour ceux qui sont formateurs. a+. sonia Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nico 0 Signaler ce message Posté(e) 28 janvier 2005 C'est un sujet que j'aime bien animer en stage sous forme de veillée débat. on aborde la maltaraitance mais aussi pas mal de phénomènes de société. On part d'un cas concret bien souvent et puis ça évolue en fonction des besoins de chacun. je pense que c'est indispensable car il y aura peu de situation où les stagiaires pourront se former... (Quoi que, peut être avec l'ASD, à l'aniom café... :bye: ) V'la que j'me met a faire de la pub maintenant... En revanche, aborder le sujet avec les parents, j'ai du mal a voir comment. L'as tu déjà fait? Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Quentin 5 Signaler ce message Posté(e) 29 janvier 2005 Pour ce qui est des parents, j'ai toujours été favorable à ce que la direction et les anims parlent franchement de la pédophilie, et plus largement de tous les risques qui s'y rapportent. C'est souvent en expliquant clairement aux gens la façon dont fonctionne un centre et les garanties qu'il offre que les fantasmes finissent par être dépassés. C'est rassurant pour les parents de voir que l'équipe ne se trouve pas embarassée par le sujet, qu'elle ose l'affronter directement. D'où l'intérêt d'avoir une position clairement arrêtée sur le sujet : il faut donc en avoir débattu en groupe avant la réunion avec les parents. Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Seb59440 0 Signaler ce message Posté(e) 29 janvier 2005 Il faut reconnaître que c'est un sujet délicat. Parler de pédophilie, même à titre préventif, attire toujours des regards interrogateurs du type "zut, pourquoi il parle de ça lui, il est au courant de quelque chose, il se passe quelque chose....". Pendant ma formation beatep, nous avons reçu la visite d'une personne en liaison directe avec le 119-Enfance maltraitée. Cette discussion a été plus qu'enrichissante, l'intervention qui devait ne durer qu'une petite heure a finalement durée toute l'après-midi. Entre l'observation, l'analyse et la validation des problèmes pour finir par le signalement, il y a énormément de paramètres à prendre en compte. Comme il nous l'a été dit, et d'ailleurs même sur ce forum un anim' la signalé, la pédophilie a toujours existé, depuis la nuit des temps. Aujourd'hui on en parle, des cas se révèlent et forcément, plus on secoue la marmitte, plus les cas surgissent. Ce que j'ai également retenu de l'intervention de cette personne, c'est que nous sommes Animateur, ni justicier, ni spychologue et qu'avant de crier au loup il faut bien réfléchir. Le meilleur moyen de parler pédophilie avec des enfants et de "noyer" le sujet dans un débat ou une opération liée à la maltraitrance, par exemple pendant l'opération "droits de l'enfant". On parle alors de tous les phénomènes de la maltraitance, physique, morale, sexuelle.... Le public ne se formalise pas qu'à un seul "mode de maltraitance", les enfants victimes (si par malheur il y en a) ont plus de facilité (si on peu dire cela) pour se confier après. Il posera des questions sur un sujet particulier parmi ceux qu'il a entendu, il s'interressera à ce qui ressemble à sa situation, etc... :bye: Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
tonia-tong 0 Signaler ce message Posté(e) 29 janvier 2005 c'est vrai que c'est difficile d'en parler avec les parents. Je ne l'ai pour 'linstant pas fait directement, notamment lors des réunions d'info car je me vois mal parler d'un sujet comme cela en grande assemblée. Par contre, de nombreux parents sont venus me voir après ces réunions ou pendant les temps d'accueil des CLSH pour mes poser des questions notamment avant de partir en mini-séjour du genre: qui est-ce-qui change les enfants quand ils ont fait pipi? est-ce-que les anim' dorment dans la tente des enfants? est-ce-que les anim' prennent leur douche avec les enfants? est-ce-qu'ils les aidnet à se laver? ...ETC... On voit bien les ous-entendus. Et du coup, dans ce cas, je leur explique et leur parle ouvertement du sujet. une fois, il y a trois ans, j'ai été très étonnée du comportement d'une petite fille. Elle avait 5 ans et ne voulait jamais allé en activité lorsqu'il s'agissait d'une activité menée par un animateur garçon (quelqu'il soit). Elle pleurait et hurlait. J'en ai parlé à sa maman. en fait, elle avait tellement peur qu'il arrive quelquechose à sa fille qu'elle lui avait fait tout un spitch sur les anim' méchants et ce qu'ils peuvent faire aux petites filles. J'ai eu beau lui expliquer que c'était très néfaste pour sa fille et son bien-être psychologique sur le centre, elle a dit qu'elle l'élevait comme elle le voulait. La petite est restée deux semaines au centre et cela a duré tout au long de son séjour. Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Rémy 0 Signaler ce message Posté(e) 29 janvier 2005 (modifié) Voilà l'exemple type de discours qui traumatise un enfant ! Alors, je ne suis pas contre le fait de faire de la prévention, mais à partir du moment où c'est fait de manière intelligente ! On ne dit pas à un enfant, surtout en bas âge, qu'il y'a des anims mêchant, qui peuvent faire certaines vilaines choses avec les enfants. Au lieu de ça, il faut généraliser et mettre l'enfant en situation pour le préparer psychologiquement, en lui demandant "qu'est- ce que tu ferais, si une grande personne, te demande de faire quelque chose, qui te mette mal à l'aise ?" Je pense que c'est la bonne attitude à adopter et ne pas tenir de propos trop directs qui rendent l'enfant, encore plus angoissé. Il y'a un livre "permis au pays de la prudence" qui est très bien illustré et les questions qui sont posées à l'attention des enfants sont adaptées dans ce sens. Pour se le procurer, les parents peuvent contacter, le ministère de la santé, de la famille et de l'enfance ! :siffle: Modifié 29 janvier 2005 par Rémy Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
tonia-tong 0 Signaler ce message Posté(e) 29 janvier 2005 merci du tuyau pour le livre. c'est vrai ce comportement des parents est vraiment effrayant. Il est relayé bien sûr par la presse et les émissions de tV, voire, malheureusement parfois par les faits d'actualité Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nico 0 Signaler ce message Posté(e) 29 janvier 2005 exact pour le bouquin rémy, c'est vrai que c'est un excellent support ! Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Olivier 10 Signaler ce message Posté(e) 29 janvier 2005 Après une brève recherche, il semble qu'il ne soit plus disponible sur le net. Cependant, Lycos en a repris les questions : http://www.femme.lycos.fr/psycho/test7.php Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Rémy 0 Signaler ce message Posté(e) 30 janvier 2005 Voici un autre lien que j'ai trouvé et qui peut vous intéresser : Passeport au pays de la prudence Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Rémy 0 Signaler ce message Posté(e) 30 janvier 2005 Après pas mal de recherches, j'ai trouvé le document complet "passeport au pays de la prudence". Vous le trouverez en fichier joint ci-dessous. Il est complété par un bulletin officiel de l'Education Nationale et par un document permettant de définir ses objectifs et de les évaluer.Passeport.pdfBulletin_officiel.pdfOutil_Passeport.pdf Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité clownette Signaler ce message Posté(e) 30 janvier 2005 J'ai hésité à poster ce message, qui est un peu polémique, mais c'est pour vous donner un autre point de vue. Je pense que ce forum est aussi là pour ça. Je suis étudiante en médecine (4eme année), et je fais de l'animation depuis 2 ans. Ca c'est pour les présentations :D et pour que vous compreniez mieux ce que je veux dire. Je pense que le fait d'avoir peur d'être ambigu, de penser sans cesse à la pédophilie, change le comportement des animateurs, et je pense que les enfants s'en rendent compte. Ca crée un climat de suspicion générale qui entretient un cercle vicieux. Pendant ma 1ere colo, il y avait une petite de 6 ans qui était allée chez le médecin pour un problème vaginal (c'est compliqué, je passe sur les détails), et il lui avait prescrit une crème. J'étais l'animatrice de cette petite fille. Les 1er jours, c'est bien sur l'AS qui lui a mis sa crème, après la douche, elle était trop petite pour le faire toute seule. Un jour, l'AS était en congé, elle n'est pas venue comme d'habitude, et c'est moi qui lui ai mis la crème (elle me l'avait demandé et me faisait confiance). Bien sur, j'était assez mal à l'aise, mais la petite pas du tout. Et je l'ai fait parce que j'ai l'habitude d'entrer dans l'intimité des gens, en tant que médecin (même si je ne lui pas encore !) on sait que les gens vous font confiance. En colo, les enfant nous font confiance aussi, normalement ils savent qu'on ne leur fera pas de mal (sauf si la suspicion de la société devient trop forte...) Alors aujourd'hui je regrette de l'avoir fait, maintenant que j'ai plus d'expérience je me méfie plus du qu'en dira-ton. Alors il y a plusieurs facons de présenter la chose : oui, j'ai mis de la crème dans le vagin d'une petite fille, oui j'étais toute seule avec elle... mais pendant l'année je fais des examens gynéco à des patientes (seule avec elles aussi), des touchers rectaux... je n'avais pas le choix puisque elle en avait besoin et que personne d'autre n'était là pour le faire, et bien sur je n'avais aucune arrière pensée et elle a du le sentir car elle n'était pas gênée. J'espère que vous comprenez ce que je veux dire, et que vous n'allez pas me sauter dessus en disant que je suis une pédophile et qu'il faut me jeter en prison Le rapport au corps varie selon la position où on se place. Si on a peur d'être soupconné et qu'on surveille ses moindres gestes, l'enfant va sentir qu'il y a quelquechose de louche (c'est normal d'avoir peur de soi ???) Je crois qu'il faut être le plus naturel possible, si on n'a rien à se reprocher on arrivera toujours à se faire comprendre. Je donne la main aux enfants qui le veulent et pas aux autres, je dis bonne nuit à tous, et je ne refuse pas les calins, parce que pour moi ce n'est pas ambigu. Par contre, je ne sors pas de la douche en serviette devant les enfants, je m'habille décemment, je n'ai pas de décolletés plongeants... Ce qui est, à mon avis, plus choquant pour les enfants que les calins et les bisous, qui font partie de leur vie ! (même s'il ne font pas partie de la notre, en tant qu'adultes :D ) L'ambiguité n'est pas forcément là ou on l'attendrai ! Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Quentin 5 Signaler ce message Posté(e) 30 janvier 2005 Merci pour ton éclairage très intéressant Clownette, je te suis parfaitement dans ta démarche ! Par contre, je ne comprends pas pourquoi tu dis regretter aujourd'hui ce que tu as fait à cette petite fille... Certes, le geste est très délicat mais lorsqu'il est rendu nécessaire médicalement, on ne peut pas y échapper. Bel exemple en tout cas de confiance de la part d'une enfant, comme quoi les gamins savent faire la différence entre le geste purement médical et un attouchement, ce que tous les adultes ne font pas... Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
tonia-tong 0 Signaler ce message Posté(e) 30 janvier 2005 salut clownette! Je comprend bien ton histoire et la gène qu'elle peux t'occasionner aujourd'hui. Je suis aussi d'accord avec quentin pour dire que les enfants font la différence entre un "acte médical", en tout cas nécessaire et un attouchement. Maintenant, est-ce-l'effet de la société sur moi, je ne sais pas...(?), en tout cas, moi, en l'absence de l'as, j'aurais emmené la petite chez un médecin. Je sais qu'elle aurait été un peu moins àl'aise car elle ne le connais pas mais je préfère me protéger de toute mésentente. Ai-je raison ou pas? je ne sais pas, ce n'est pas important. Dans cette situation, il faut se sentir capable ou pas. c'est tout. Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nico 0 Signaler ce message Posté(e) 31 janvier 2005 (modifié) Je ne vois pas pourquoi tu es gênée. La crainte de quoi? d'une plainte? que celui qui se plaint m'explique comment il aurait fait pour mettre cette fameuse crème si la louloutte ne savait pas le faire? Aurait il préféré qu'on ne la soigne pas? Et puis dans ce cas, l'AS le faisait tous les soirs... un AS a juste l'AFPS la plupart du temps... Alors quoi de différent entre cette fois et les autres? Voir un médecin pourquoi pas mais alors soyons logique, une visite a chaque fois. L'as serait moins soupçonnable qu'un anim? dans les 2 cas, un adulte touche un enfant dans ses parties génitales. un acte pédophile? non un acte responsable pour assurer la sécurité physique de l'enfant et sur prescription du médecin... maintenant, dans un cas délicat comme ça, une autre anim pourrait être présente, pas en observatrice mais en garantie (elle en profite pour nettoyer les verres...) mais ce n'est pas un spectacle non plus, l'enfant n'a pas forcément envie de montrer son intimité a tout le monde. Modifié 31 janvier 2005 par nico Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Niavlys74 0 Signaler ce message Posté(e) 31 janvier 2005 D'accord avec Nico sur le fait de demander à quelqu'un de t'accompagner. COmme ca, en cas de problème, il sera la pour dire que tu n'as eu aucun geste ambigu envers l'enfant. Par contre, il est évident qu'il ne faut pas se mettre juste à côté à regarder vraiment tout... Ca risque de mettre l'enfant mal à l'aise. Le prblème se retrouve finalement etre le meme avec un mater qui ne sait pas se laver ou s'essuyer... Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Olivier 10 Signaler ce message Posté(e) 31 janvier 2005 Je pense que le fait d'avoir peur d'être ambigu, de penser sans cesse à la pédophilie, change le comportement des animateurs, et je pense que les enfants s'en rendent compte. Ca crée un climat de suspicion générale qui entretient un cercle vicieux. 100% d'accord avec cette affirmation. Une fois, lorsque j'encadrais une classe découverte équitation (en tant qu'anim vie quotidienne) je suis entré dans une chambre de garçons surexcités et qui courraient dans tous les sens. Il m'avait paru de bon sens de maintenir un des garçons car il avait une sucette dans la bouche (donc bonjour l'étouffement s'il tombait). Dès que je le lâchais il repartait à courrir dans tous les sens (bon j'aurai pu aussi mettre la sucette à la poubelle c'est sûr). L'instit de la classe est entrée dans la chambre et a cru que je le maintenais pour une autre raison (pas besoin que j'explique ? :D ). Bref, elle a fait part de ses soupçons au directeur du centre équestre en question et nous en avons discuté le soir. D'un côté c'était louable de sa part de s'inquiéter pour les gamins de sa classe, De l'autre çà a été difficile de finir car après cela, je n'étais absolument plus naturel avec les gamins et je réflechissais sans cesse si çà n'allait pas être mal interprété. Je pense qu'il faut donc faire de la prévention (le petit livret donné dans un post précédent est très bien fait) mais faire attention à ne pas en faire à outrance non plus. Cependant, on en avait déjà discuté dans un post du forum des situations, je ne comprends pas qu'une enfant de 6 ans ne puisse pas se mettre sa crème elle-même... si toutefois un adulte doit le faire, il me semble sage, même si on est pas l'AS titulaire, de prendre soin de se rendre à l'infirmerie (on est dans le cadre des soins infirmiers), de mettre un gant (évidemment), et comme dit précédemment, d'avoir quelqu'un d'autre de présent avec soi (si un autre anim ne peut pas se libérer (dur de mettre 2 anims pour une enfant) l'adjoint ou le directeur peuvent aussi se libérer quelques minutes pour cela). Aujourd'hui, en tant que directeur, il me semble très important de considérer mes anims comme "à priori" non déviant(e)s plutôt que comme déviant(e)s potentiels (ce qui ne m'empêche pas demander des explications lorsque je surprends une situation ambigüe à mes yeux ou lorsqu'on m'en rapporte une). Tiens, je me souviens aussi de mon stage de base BAFA... il y avait parmi nous des hommes d'un âge certain (plus de la cinquantaine). Les formateurs étaient partis sur des "à priori" tout à fait honteux envers ces eux... Attention à ces idées reçues, ça peut faire beaucoup de dégâts... Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Rémy 0 Signaler ce message Posté(e) 31 janvier 2005 (modifié) Bref, elle a fait part de ses soupçons au directeur du centre équestre en question et nous en avons discuté le soir. Ce qui est désolant dans cette histoire, c'est qu'une instite, te soupconne uniquement parce que tu tiens un gamin par le bras ! Combien de fois, je me suis retrouvé dans ce cas là, pour éviter une trop grande excitation, d'un enfant, je n'ai jamais connue de situation similaire. Peut-être ai-je beaucoup de chances ? :D Au lieu d'aller voir le directeur, elle aurait du au moins prendre le soin de vérifier et de ne pas foncer tête baissée sans réfléchir, même si son intérêt premier est de protéger ces élèves. De l'autre çà a été difficile de finir car après cela, je n'étais absolument plus naturel avec les gamins et je réflechissais sans cesse si çà n'allait pas être mal interprété. Ce qui prouve bien qu'aujourd'hui, nous sommes confrontés à un véritable fléau et qu'il faut faire très attention, au moindre geste, vis à vis d'un enfant, sans aller, jusqu'a l'extrème de notre ami Guillaume, des gens méfiants, malheureusement ça existe, mais il ne faut pas, non plus démarrer au quart de tour, dès qu'un animateur, soigne un enfant ou lui tient la main ! Modifié 31 janvier 2005 par Rémy Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Quentin 5 Signaler ce message Posté(e) 31 janvier 2005 Bref, elle a fait part de ses soupçons au directeur du centre équestre en question et nous en avons discuté le soir. D'un côté c'était louable de sa part de s'inquiéter pour les gamins de sa classe, La situation que tu rapportes est typique des classes transplantées, où les instits, souvent pas habitués à l'animation, ont parfois tendance à interpréter des gestes à tort, comme pourrait le faire n'importe quel adulte. J'ai des habitudes qui passent sans problème en colo mais qui coincent parfois en classe découverte, justement parce que les instits sont extérieurs au milieu de l'animation et à ses us et coutumes (j'entends par là dire bonne nuit aux enfants par ex). Du coup, les soupçons peuvent naître très vite... A l'inverse des profs des écoles, un directeur de colo, s'il n'est pas un planqué du bureau et a quelques souvenirs de ses années d'animation, sait généralement faire la différence entre un geste anodin et des caresses. Bon, malheureusement, il y a aussi des dirlos qui font exception... Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Aude 5 Signaler ce message Posté(e) 21 février 2005 a propos de la pédophilie un site interessant avec une campagne de pub qui a choqué les lecteurs du Monde ce mois ci, mais bizarrement n a pas choquee les enfants et sera presentee dans des magazines de jeunesse: http://aivi.org/ si j ai bien lu, 72% des actes pédophiles ont lieu dans le cercle familial, et les pauvres anims qui veulent lire une histoire aux petiots ou ont des soucis de gestion des douches se reprennent tout ca sur la tronche!!! :enerve: Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Elsa Signaler ce message Posté(e) 11 octobre 2012 Bonjour, Nous réalisons une enquête journalistique sur le climat de suspicion pédophile dans les équipes d'animations dont vous avez parlé tout au long de ce sujet. On débarque quelques années plus tard alors je ne sais pas si j'aurai une réponse mais je tente ma chance : après avoir étudié le sujet de long en large, on recherche à présent un ou plusieurs témoignages forts de personnes ayant été accusées à tort de pédophilie et /ou ayant connu des dérives importantes. Le témoignage peut rester totalement anonyme. Si des personnes sont intéressées, me contacter sur elsalandard@gmail.com Merci beaucoup, Elsa Landard école de journalisme de Bordeaux IJBA Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Noël Signaler ce message Posté(e) 12 octobre 2012 Vraiment! Est-ce bien opportun??? Encore surfer sur l'émotion pour faire du journalisme trash. D'émotion en émotion, aucune réflexion. Lorsqu'il y a quelques années un pédophile s'était introduit dans les dortoirs d'une classe de mer, les services Jeunesse et Sports nous ont demandé de verrouiller les accès. Venus après, les pompiers nous ont demandé de laisser les accès libres. Et sur un million d'enfants qui partent en colo, un cas de pédophilie tous les 10 ans. Mais voilà, ça excite !!! Prendre comme support les colos est en plus idiot sinon malveillant; c'est probablement un des milieux les plus sains. Ne serait qu'à cause de la réglementation et au fait que les membres d'un groupe s'autocontrôlent. Mais un milieu d'enfants, des petites filles et des petits garçons, c'est bon pour le public. Vous êtes des charognards. Les colos vont déjà bien mal. Essentiellement à cause d'une perte de confiance que vous alimentez. Vaut-il mieux que les enfants restent dans leurs cités? Il est vrai que maintenant on absout les violeurs de tournantes... Demandez-vous donc pourquoi? Qui a peur d'affronter des réalités? Et vous voudriez qu'on vous aide dans votre entreprise partisane qui ne cherche pas à connaitre et comprendre mais seulement de quoi confirmer des présupposés? Qui vous paye ? Passez votre chemin et que jamais je ne vous rencontre. Noël Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jean 7 Signaler ce message Posté(e) 12 octobre 2012 @Elsa Dans l'animation les gens travaillent en confiance avec leurs collègues et avec les familles qu'ils côtoient... Personnellement je suis très critique sur les lignes éditoriales, vous créez vous-même l'ambiance de suspicion avec votre story-telling à la con. Les témoignages, c'est un peu le niveau zéro du journalisme. Le caniveau c'est le micro-trottoir. Tu vas recueillir de l'émotion, des larmes? Mais c'est pas du journalisme ça c'est du divertissement. Le journalisme c'est de l'info. Ne vous laissez pas raconter des histoires bon sang... Rha, des étudiants en journalisme avec si peu d'ambition ça me... surprend pas tant que ça mais j'aurais quand même espéré mieux. Tu veux faire un vrai article avec des recherches? Avec de l'analyse? Avec de l'intelligence? Tu veux briser les conventions? Fais une étude de tous les articles que tu trouveras sur le sujet. Etude sémiologique, étude sémantique, analyse de la qualité générale des articles, erreurs de vocabulaires répandues, lieux communs, etc. Ça sera très révélateur, très informatif, et un article avec un bon vocabulaire sur ce sujet là, ça serait toujours ça de pris. Enfin faire témoigner des professionnels accusés à tort pour jouer sur l'empathie, il n'y a rien à gagner car on sait déjà comment ça se passe, et la seule chose qui restera c'est "il n'aurait pas dû avoir cette attitude, c'était légitime d'être suspicieux". Montrez nous que vous n'êtes pas comme les autres une profiteuse intéressée sans scrupule, et mettez ici même une copie de votre enquête si vous avez des nouilles! Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites