jerem89 0 Signaler ce message Posté(e) 9 août 2008 Bonjour, Je travaille actuellement dans un centre de loisirs élémentaire d'un arrondissement parisien avec la Ville de Paris depuis le lundi 4 aout et mon contrat prend fin le vendredi 14 aout. Nous en sommes donc à la moitié. Hier, un collègue et moi même avons été giflés par un enfant à la suite d'un refus de partir en activité . L'enfant nous a insulté gravement. Pourtant Ma directrice a refusé de l'exclure jugeant cela comme de faible gravité. Par ailleurs, ma collègue ayant la fonction de responsable de point d'accueil ne cesse de se prendre pour la directrice sous pretexte qu'elle voit les parents et nous parle vraiment mal. Je n'ai qu'une envie c'est de quitter le centre et d'aller en tant que remplacant dans un autre de la circonscription ou un autre arrondissement. Puis je le faire ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nico 0 Signaler ce message Posté(e) 9 août 2008 tu peux demander une mutation, ceci dit, à quelques jours de la fin de ton contrat, il ne faut pas rever. Tu peux aussi démissionner, mais le temps de le faire, tu seras à la fin de ton contrat. Un abandon de poste te libèrera de suite mais sans te fournir l'intégralité de ton salaire. Tu peux envisager le problème de front en pretextant cette gifle et en disant que tu veux aller ailleurs ou porter plainte pour coups et blessures si il y a des témoins. Ca ne portera pas loin mais pour avoir la paix, ils te bougeront peut être. Je suppose que tu n'as plus l'intention de travailler du tout avec la mairie de paris? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jerem89 0 Signaler ce message Posté(e) 9 août 2008 tu peux demander une mutation, ceci dit, à quelques jours de la fin de ton contrat, il ne faut pas rever. Tu peux aussi démissionner, mais le temps de le faire, tu seras à la fin de ton contrat. Un abandon de poste te libèrera de suite mais sans te fournir l'intégralité de ton salaire. Tu peux envisager le problème de front en pretextant cette gifle et en disant que tu veux aller ailleurs ou porter plainte pour coups et blessures si il y a des témoins. Ca ne portera pas loin mais pour avoir la paix, ils te bougeront peut être. Je suppose que tu n'as plus l'intention de travailler du tout avec la mairie de paris? Il y a des témoins mais je me vois mal porter plainte contre un gamin de 8 ans... Bien que sa mère n'aie plus aucune autorité sur lui. Donc il faut que je vois avecc ma circonscription ? Ne plus travailler en centre de loisirs avec la Mairie de Paris, il m'en faut plus... Par contre avec cette directrice c'est quasi-sûr ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nico 0 Signaler ce message Posté(e) 9 août 2008 L'idée de la plainte n'était qu'un moyen de pression. En revanche, si tu as envie de retravailler avec la mairie de paris, je n'ai qu'un conseil à te donner, prend ton mal en patience pour une semaine... Car si toi tu es pret a retravailler avec eux, un anim qui a des problèmes d'équipe en si peu de temps, même si ce n'est pas de sa faute, on parie rarement dessus à nouveau... Je ne remet pas ta compétence en cause mais quand on cherche à créer des équipes soudées, on élimine bien souvent ceux avec qui tout n'a pas été harmonieux... D'un autre côté une semaine... ça ne semble pas être la mort, amuse toi à parcourir les messages du forum et tu verras bien plus dur... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
laballe 1 Signaler ce message Posté(e) 10 août 2008 Salut à tous, Je rebondis sur l'idée de porter plainte car je me demande si certaines fois, ce ne serait pas une solution. Les parents n'hésitent à aucun moment, un supérieur ne va pas se gêner pour te descendre si son poste est en danger etc.... Je m'explique sans donner tous les détails car c'est en cours. Il suffit déjà de regarder les différents posts que j'ai mis depuis quelques mois sur mes conditions de travail. Je suis en vacances depuis le 2 août et je viens de recevoir une lettre de mes supérieurs m'annonçant mon licenciement pour insuffisances professionnelles. Enfin, ce n'est pas une lettre de licenciement, elle reprend différents évènements qui se sont passés fin mai et ils en déduisent que je ne suis pas compétente. Ils m'ont aussi ajouté des lettres que 3 familles ont envoyé au président de l'agglomération, conseil général etc.... Je maltraite les enfants... Je passe sur les détails.... Ce qui m'écœure le plus, c'est que je n'ai pas eu la parole dans tout cela. Ils m'ont joint début juillet mais je faisais un alsh donc impossible de les voir. J'ai appris ma rupture de contrat sur le répondeur de mon portable par ma supérieure qui était en vacances. Je ne savais pas encore que c'était pour faute grave. Enfin, tout cela pour dire que je me demande sérieusement si lorsqu'un enfant frappe violemment un adulte et l'insulte et que malgré les rapports écrits et les discussions avec les parents, pourquoi ne pas bouger et aller plus loin? Sortons de cette image de l'enfant qui sera choqué car je n'en suis pas si sûre enfin, avec ceux avec lesquels je bosse en tout cas. Je pense vraiment que lorsque tout a été mis en place, c'est une solution envisageable. Parce que les enfants comme les parents n'hésitent pas. Et je n'écris pas ceci sous les émotions loin de là. Je pense surtout aux droits qu'ont les enfants, les parents mais nous aussi sans oublier les devoirs de chacun, car ce mot n'existe pas vraiment. On parle toujours de droit, est-ce que j'ai le droit de faire ça et rarement, on dit, je dois faire ça car c'est mieux, c'est bien.... à plus Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nico 0 Signaler ce message Posté(e) 11 août 2008 sans même parler de devoirs, puisqu'on parle et reparle des droits de l'enfants, il y a le droit de recevoir une éducation convenable. Une éducation dans laquelle s'inscrit le respect des autres enfants ou adultes. Or, cette éducation semble faire de plus en plus défault de la part de nombreux parents et de la part de pas mal d'organisateurs. Aujourd'hui, un organisateur préfère bien souvent "sacrifier" un anim sur l'autel du sacro saint "pas de vagues" car ils ne sont plus dans une relation péda avec les parents mais dans une relation clients. Ils vendent des prestations de services a des clients. Dans ce cas, il faut se faire beau pour plaire. Quand un parent dépose une réclamation auprès de l'organisateur, bien souvent se dernier charge l'anim pour régler le problème. Si l'organisateur se trouve coincé entre une réclamation des parents et une plainte d'un de ses salariés auprès des tribunaux ou de l'inspection du travail, alors peut être arrivera t'on a rationaliser de force ces organisateurs un peu trop enclins a creer un calme artificiel. Porter plainte ne signifie pas aller jusqu'au bout mais ça peut permettre de rééquilibrer les choses et de les remettre dans l'ordre. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites