jean

Les Abus Dans L'animation Socio Culturelle

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Sur ce forum il y a longtemps, un sujet sur le "livre noir de l'animation socio-culturelle" a été ouvert.

Voici une présentation pdf de ce livre.

Le sous-titre :

«Du discours des animations sur le développement social aux pratiques antisociales des employeurs associatifs».

Si l'intro, le sommaire et la préface sont difficiles à lire, je les recommande pourtant vivement et j'aimerais vraiment qu'on en profite pour parler de ce que chacun a pu vivre.

Bon, c'est pas le bureau des pleurs... mais chacun peut apporter sa contribution.

Dans votre travail, avez-vous aussi remarqué...

-que la prétendue solidarité de l'association ce n'est pas avec les employés

-que l'association socioculturelle se transforme en entreprise marchande. L'association n'attire plus de membres par ses valeurs, ses idéaux, mais elle attire des "usagers" qui "payent une prestation" et elle se met ainsi en concurrence avec les autres associations qui font la même chose

-que les emplois sont précaires. Même si votre supérieur hiérarchique ne cesse de répéter qu'il n'y peut rien "parce qu'il n'a pas d'argent", les postes en cdd ou en cae (emploi aidé) se multiplient

-le non respect du droit du travail. Le temps de travail réel n'est pas rémunéré. Par exemple en CLSH ou en classes de découvertes, le temps de préparation des activités peut se faire "en dehors du temps de travail". La répartition des jours de congé est-elle conforme à la loi? Connaissez-vous la loi dans ce domaine?

-l'ambiguïté des tâches et des missions. Quand vous avez signé le contrat, saviez-vous précisément TOUT ce que vous auriez à faire? Déménager des locaux, faire le ménage, faire de la peinture, des inventaires de matériel, garderies, mode de préparation des activités, comment trouver du matériel pour les activités...

-l'hyper activité, l'hyper-productivité et l'accumulation des tâches... La journée est-elle finie? Il reste toujours quelque chose à faire!

-que l'évaluation des animateurs se fait sur leur comportement. Évaluation associée à un chantage sur l'emploi, effet garanti sur l'état mental. Comment mesurer si on a bien fait notre travail? On va se demander si les enfants sont contents? Si les autres adultes (enseignants...) sont contents de la prestation? Et les objectifs, quels-sont-ils en réalité?

Pour aller plus loin on peut se demander : que faire face à ces situations. Se résigner? Je ne vais pas m'en cacher je l'ai fait pendant longtemps, culpabilisant toujours plus en me disant que c'était de ma faute. Ou alors faut-il agir? Refuser les postes aux missions mal définies, dénoncer sans hésitation l'employeur qui ne respecte pas le droit du travail, faire savoir autour de soi, à ses amis, à son réseau, qu'il faut se méfier de tel employeur parce qu'il ne respecte pas tel et tel points du droit du travail?

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Salut Jean !

Je n'ai pas lu le livre mais tu viens de me rappeler qu'il fallait que je l'achète ^_^

-que la prétendue solidarité de l'association ce n'est pas avec les employés

Oui, j'ai constaté ça dans des assos... Je me souviens d'une réunion plénière où les directeurs de séjours étaient assis face aux dirigeants, qui nous tenaient un beau discours sur les valeurs de l'asso, son histoire et les sacrifices qui étaient faits au quotidien. Fabuleux... sauf que ce discours ne s'est pas vérifié sur le terrain. Car pendant les séjours, j'ai vu les dirigeants débarquer au centre en voiture de fonction, du genre grosses berlines plutôt que petites citadines... Pendant ce temps-là, tu te démerdes en jonglant avec tes budgets pour tenter d'offrir des vacances dignes de ce nom aux enfants... Faut croire que certains préfèrent rouler en BMW X5 (alors que le centre se trouve dans un endroit tout plat, à 20 minutes de l'autoroute) plutôt qu'investir dans les domaines essentiels.

-que l'association socioculturelle se transforme en entreprise marchande. L'association n'attire plus de membres par ses valeurs, ses idéaux, mais elle attire des "usagers" qui "payent une prestation" et elle se met ainsi en concurrence avec les autres associations qui font la même chose

Oui, et c'est d'ailleurs flagrant de voir que les organisateurs communiquent de moins en moins sur leurs valeurs. Dans le secteur des colos, sous prétexte de débarasser les séjours de leur image vieillotte dans l'opinion, on a fait table rase de ce qui existait avant et on a remplacé les animateurs par des prestataires. Les valeurs et idéaux sont passés aux oubliettes.

Je suis écoeuré de voir les catalogues de certaines assos, qui ont carrément versé dans le commercial (et s'étonnent ensuite d'être fiscalisées). Déjà, dans bien des brochures, on ne parle pas d'enfants mais de kids et de teens, à qui on propose des séjours 100% quelque chose, des séjours fun, des séjours fashion, des séjours quelque chose academy. Pourquoi ? Parce que les organisateurs ne savent pas s'adresser autrement aux enfants qu'en surfant sur les thèmes légers qui envahissent leur quotidien. Bien des séjours ne sont que des resucées d'émissions télé et de films, parce que les organisateurs se sentent toujours obligés de choisir des thèmes à leurs séjours, de peur de n'avoir rien à proposer.

J'aurais bien répondu aux points suivants, mais je suis énervé... :P

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Salut jean,

Voici enfin le sujet de toute première actualité, qui soulève réellement la question: que va devenir l'animation dans un futur très proche?

Je ne vais pas reprendre tous tes points car ce serait trop long.

Je voulais répondre au post de quentin sur le budget mis en commun et sa surprise mais j'ai hésité car j'ai été très surprise de sa surprise (vous suivez?!!!!)

Je vais donner ma version très personnelle de l'animation. En 11 ans de direction et 14 ans d'animation, rien n'a évolué. Je ne vais pas revenir sur mon cursus, on s'en fout d'ailleurs mais j'ai vu pas mal de grandes assos, j'ai été formatrice bafa, j'ai monté deux centres, dirigé des cvl (à l'époque) et vu toutes les tranches d'âges plus des handicapés mentaux. Je sais que d'autres ont fait plus, c'est juste pour me situer un peu.

La paye n'a pas changé du tout, les conditions ne se sont pas améliorées, le regard du public n'a pas évolué, les heures supplémentaires sont restées les mêmes ainsi que les exigences des employeurs. Le public est devenu un consommateur et très souvent irrespectueux, il vient pour une activité déterminée, un point c'est tout. C'est d'ailleurs ce que l'employeur propose.

Les stéréotypes ont toujours la vie dure: je suis animateur, très mal payé avec des heures innombrables mais vu l'enrichissement humain, c'est normal. Les enfants m'apportent tellement que mon salaire moindre n'est pas grave. Je suis stagiaire, non payé et j'ai les mêmes responsabilités qu'un animateur diplômé. Je suis passionné donc tous ces petits tracas ne sont pas si importants que cela etc.....

La société a changé et nos rôles aussi (voir un post qui a fait couler beaucoup d'encre virtuel) mais personne ne le reconnaît. Nous sommes devenus les tampons entre les malaises des jeunes et des familles, et les instances publics.

Partout où je suis passée (campagne, ville et cité) j'ai dû me battre et le mot est réel, pour rappeler que les enfants sont des êtres en devenir, pas des moutons et qu'ils représentent notre avenir et à chaque fois, j'en ai pris plein la tête. Mais il n'y a pas que les politiques à former, il y a aussi les grandes associations, les parents, les animateurs et rien qu'en cela, c'est impossible.

Nous sommes maintenus dans une précarité qui profite et convient à tout le monde. Mon dernier emploi m'a montré ce qu'est le règne: diviser pour mieux régner et cela marche très bien. Il va falloir un raz de marée et un soulèvement général des animateurs professionnels pour que cela change. Et là, c'est vraiment du domaine du rêve....

à plus

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J'ai oublié de répondre à tes dernières questions qui me semblent très importantes quand même: que peut-on faire?

La seule solution est de former un collectif, de se regrouper, de se réunir et de se faire entendre par des actions, ouvrir le dialogue, faire connaître son métier, se faire respecter en acceptant et en refusant certains postes. Refuser cette précarité qui nous divise car ils ont besoin de nous, c'est évident. Comment faire sans animateurs et directeurs? Que faire de tous ces enfants? Comment vont s'organiser les parents qui travaillent?

C'est bien pour cela que les grandes assos ne risquent pas grand chose à mon avis. Elle auront leur argent, un point c'est tout et pourront continuer à nous faire croire que le bénévolat, c'est normal dans un métier et dans l'éducation populaire.

Par contre, si nous formons un groupe homogène, qui peut vérifier tout ce qui se passe et qui est un soutien pour tout le corps de métier, ces assos et les autres, n'auront plus le monopole et devront faire attention donc moins d'abus. Nous pouvons être un sacré poids et changer notre avenir mais là encore, qui osera bouger les choses?...

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Bonjour à tous

Les problèmes que rappellent jean sont enocre plus flagrant dans la spécialisation que je suis dans mon BPJEPS (Loisirs Verts : écologie et nature). L'animateur est sans cesse tiraillé entre les valeurs et le concret de la réalité.

Je suis actuellement embauché par un grand Comité d'Entreprise, et je comprend tout a fait ce que dit Jean quand il parle de prestations. Disons que personne de ma structure n'est foutu de se rappeler des valeurs et des buts du comité. Ca, ils connaissent les élus par coeur, mais proposent une offre uniquement commerciale aux salariés de la compagnie, appelés en général "Clients".

D'ailleurs, soit dit en passant, en tant que stagiaires on est pas mal sous payés, et ils ont eu apparemment eu du mal à embaucher...

Je suis en train de créer un poste autour de la nature et du développement durable, et c'est très difficile. Il y a ceux qui considèrent les écologistes comme leur ennemis mortels, et ceux qui considèrent que ce n'a pas sa place dans l'animation (ceux qui estimaient que les soirées scrabbles et loto étaient les meilleures).

Au niveau de l'éducation à l'environnement, nous sommes sans cesse tiraillés : il y a les professeurs qui n'y connaissent rien, et qui pour une fois veulent éduquer (et non instruire), tout en plongeant l'enfant dans une sorte de culpabilité vis à vis de nos propres erreurs.

Je m'explique, un enfant à expliqué sérieusement à une collègue : "Il faut pas jeter des papiers par terre, sinon la planète elle va mourir"

Il y a aussi ceux qui considèrent la nature comme un tres grand sujet d'instruction : les enfants apprennent tout de la poule, du cochon, de l'âne mais n'ont pas une vision globale de la nature et de son équilibre (précaire)...

Nous sommes parfois entre le tout éducatif et le tout instructif : pas de place pour la volonté personnelle de l'enfant, pas de place pour son propre développement personnel.

Voila ou j'en suis. Nous sommes obligés de prendre des positions, et ces positions comportent des sacrifices. Si je ne veux plus travailler pour des gens dont les valeurs me déplaisent, il faut respirer un grand coup, serrer les fesses et oser démissionner. La nécessité ne justifie pas tout. Je suis peut être trop idéaliste, mais bon, on trouve toujours a manger même avec un peu d'argent... Et puis, on prendra le temps de trouver quelque chose qui nous plait mieux. Voir on reprend les mêmes et on recommence, dans un autre pays (mon frère est parti de son boulot dans le marketing ou il fréquentait des workaholics qui fumaient un paquet et demi sur leur journée de dix heures, et est conseiller informatique francophone en écosse).

Après je sais que certains n'auront pas les moyens de faire ce genre de choix, mais bon, à un moment, il faut voir ou l'on se situe dans son travail et dans sa tête. Si tu remarques que ton travail est celui d'acheter la paix sociale, et que tu remplace avec ton Centre Educatif une équipe d'éducs, bah soit tu continue un boulot ou tu gagneras pas énormément et ou tu seras finalement assez triste vis a vis de tes missions éducatives.

Voila ce que j'avais a dire. Je sais que c'est dur, et que notre boulot est dur, mal considéré, tiraillé, négociant en paix sociale et en considération de la part des municipalités, versant dans la prestation ou dans l'éducation spé, dans l'éducation scolaire, entre de belles valeurs sur le papier et une réalité pratiquement à l'opposé.

Bref, voila mon grand réquisitoire.

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Salut à tous,

Au fait, cela sert à quoi d'écrire tout cela, est-ce que cela va faire avancer les problèmes? Est-ce que cela va déboucher sur quelque chose ou est-ce que cela sert juste de défouloir écrit?

à plus

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L'utilité, ben... désolé mais je déprime déjà sans ça alors ma réponse ne va pas être tendre.

Oui si tu veux c'est inutile, et alors? Où veux-tu en venir? Si tu veux même on peut admettre que le forum est inutile, il n'y a aucun sujet producteur de richesse, puisque c'est cette problématique qui se cache derrière la question de l'utilité, la cynique question de "l'utilité à la société" que posent en ce moment joyeusement tous les gens qui s'imaginent qu'il faut que tout soit utile, que tout soit productif, etc. Ces gens-là même qui ont convaincu la société que l'éducation populaire est inutile, que le but de l'école est uniquement de permettre à chacun d'avoir un travail et d'être plus productif, et qu'un centre aéré c'est bon pour garder les gosses à moindres frais.

Pour les gens qui ont moins d'apriori économistes sur la question de l'utilité, il me semble évident que sur un forum d'animation, c'est intéressant d'avoir un point de vue critique sur notre domaine professionnel. Absolument nécessaire même.

Il faut juste que les animateurs puissent lire, en plus des témoignages de passion et d'amour du métier, des témoignages sur des situations difficiles. J'ai fait exprès de poser des questions bien précises pour éviter de tomber dans les remarques affectives comme : "j'aime pas mon directeur parce qu'il me parle mal". Par contre "mon directeur abuse de son autorité pour m'obliger à effectuer des tâches qui ne relèvent pas de l'animation" eh ben ça oui c'est pertinent. Absolument répandu j'en suis sûr, et personne ne dit non parce que tout le monde est persuadé que c'est normal. Ce sujet est là pour dire le contraire.

Quant aux solutions si tu en veux vraiment, fais de la politique ça me semble évident. Le livre, par exemple, est une œuvre syndicale...

Ce sujet, lui, ne changera pas grand chose au monde, il n'a qu'une vocation informative. C'est d'ailleurs son nombre de réponses qui fera sa valeur. J'aimerais qu'il soit lu plusieurs milliers de fois en quelques jours, mais hélas il n'y a guère que les sujets sur la sexualité, les gages (lol) et le tabagisme qui font de tels records...

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L'utilité, ben... désolé mais je déprime déjà sans ça alors ma réponse ne va pas être tendre.

Tu as tout à fait raison de ne pas être tendre dans ta réponse car ce qui se passe ne l'est pas du tout. Et ce n'est pas ce que j'attendais d'ailleurs. Nous sommes sur un forum et chacun a le droit de s'exprimer librement tant que cela reste dans le respect.

Oui si tu veux c'est inutile, et alors? Où veux-tu en venir? Si tu veux même on peut admettre que le forum est inutile, il n'y a aucun sujet producteur de richesse, puisque c'est cette problématique qui se cache derrière la question de l'utilité, la cynique question de "l'utilité à la société" que posent en ce moment joyeusement tous les gens qui s'imaginent qu'il faut que tout soit utile, que tout soit productif, etc. Ces gens-là même qui ont convaincu la société que l'éducation populaire est inutile, que le but de l'école est uniquement de permettre à chacun d'avoir un travail et d'être plus productif, et qu'un centre aéré c'est bon pour garder les gosses à moindres frais.

Dans mes questions, je ne parlais pas d'utilité ou pas de ce post. Je demandais juste si tu avais une idée derrière la tête. C'était aussi simple que ça!!!! Désolée si cela est passé pour autre chose. D'ailleurs, je suis d'accord que si l'on devait garder exclusivement ce qui était utile, il ne resterait pas grand chose.

Pour les gens qui ont moins d'apriori économistes sur la question de l'utilité, il me semble évident que sur un forum d'animation, c'est intéressant d'avoir un point de vue critique sur notre domaine professionnel. Absolument nécessaire même.

Il faut juste que les animateurs puissent lire, en plus des témoignages de passion et d'amour du métier, des témoignages sur des situations difficiles. J'ai fait exprès de poser des questions bien précises pour éviter de tomber dans les remarques affectives comme : "j'aime pas mon directeur parce qu'il me parle mal". Par contre "mon directeur abuse de son autorité pour m'obliger à effectuer des tâches qui ne relèvent pas de l'animation" eh ben ça oui c'est pertinent. Absolument répandu j'en suis sûr, et personne ne dit non parce que tout le monde est persuadé que c'est normal. Ce sujet est là pour dire le contraire.

Quant aux solutions si tu en veux vraiment, fais de la politique ça me semble évident. Le livre, par exemple, est une œuvre syndicale...

Tu as raison, je devrais faire de la politique mais je pense aussi à autre chose. Sans mettre la politique la dedans, je reste persuadée que nous pouvons chacun d'entre nous faire évoluer la situation. Actuellement, je trouve que la politique n'engendre pas du tout la confiance. Cela fait fait plutôt penser à une lutte de pouvoir et un amas considérable d'argent pour ceux qui le détiennent.

Maintenant, nous avons, nous aussi le pouvoir de décider de pas mal de choses. Nous avons le pouvoir de défendre notre métier, d'accepter certains postes ou pas, d'expliquer et d'apprendre aux jeunes ou moins jeunes que nous dirigeons les bases de l'Animation, de défendre nos conceptions devant des politiques. Nous pouvons aussi fonder une association d'animateurs professionnels ou non, puisque nous trouvons bien des choses inadmissibles etc.....

Pour être reconnus et entendus, il faut former un groupe solide et c'est bien à cela que je pensais lorsque je t'ai posé toutes ces questions.

C'est l'idée en fait que rien n'est acquis et que tout peut changer mais c'est nous qui devons le faire.

Ce sujet, lui, ne changera pas grand chose au monde, il n'a qu'une vocation informative. C'est d'ailleurs son nombre de réponses qui fera sa valeur. J'aimerais qu'il soit lu plusieurs milliers de fois en quelques jours, mais hélas il n'y a guère que les sujets sur la sexualité, les gages (lol) et le tabagisme qui font de tels records...

je suis encore d'accord et je trouve bien dommage que ce soit toujours les mêmes qui réagissent et donnent leur avis. Tu aurais dû trouver un titre racoleur pour ton sujet et je suis sûre qu'il y aurait eu plus de gens qui l'auraient lu.

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