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Bonjour,

Suite à l'accident d'hydrospeed sur la Durance intervenu cette semaine lors d'un séjour organisé par la ville d'Etampes, M6 publie ce sondage sur son site Internet :

Le gérant d'un club nautique et l'un des moniteurs ont été placés en garde à vue dimanche, au lendemain de la noyade d'une fillette dans la Durance lors d'une sortie en "hydrospeed", nage en eaux vives à l'aide d'un flotteur. Une enquête préliminaire pour homicide involontaire a été ouverte, et, selon les premiers éléments, "plusieurs manquements à la réglementation" ont été mis en lumière. Ce thème est l'objet de notre question du jour. Qu'en pensez-vous ? Avez-vous confiance dans les structures qui accueillent vos enfants pendant les vacances ?

OUI : 46 %

NON : 54 %

Les réactions des visiteurs :

Sandy - 04/08 à 12:56

Je pense aussi que selon la classe sociale des enfants il y a une différence de prise en charge! Les pauvres n'ont le droit qu'aux stagiaires!

nana30 - 04/08 à 11:40

non c'est pour cette raison que mes enfants restent avec moi,avec mon mari nous avons fait le choix que je ne travaille pas pour pouvoir m'occuper d'eux les mercredi et durant les vacances,quand on a le choix les enfants sont souvent plus en securite avec leurs parents qui ont moins d'enfants a s'occupe que dans les structures de garde pendant les vacances.

poison - 04/08 à 10:48

moi je suis pour les colonies mes filles ivont depuis l'âges de 7 ans es sa ces toujour trés bien passé, et quand mais autres petits auront l'âges eux aussie iront. faut quand même pensée au gens qui nom pas les moyen de loué et qu'il préfère mètre leurs petits en colo qu'a resté dehors a faire des bétises. des accident sa arrives tous les jours et malheursement défoie sa ce passe trés mal on ne peux rien y faire. alors moi je dit OUI OUI OUI OUI au colo

berguette - 04/08 à 10:45

je suis comme Sandy je n'ai pas confiance j'ai de grand enfants et il me reste un petit de 11ans ma fille qui a 27ans a insistée pour que je met son petit frère au centre de loisir les après midi (elle avait un très bon souvenir des centre des loisirs)cela a était un désastre , il venais de se faire opèré des oreilles(on lui a mis des yoyo) donc pas de piscine j'avais prévenu mais il n'on pas tenus conte, maintenant s'est des gamines qui s'occupent des petits et il faut écouté leur langages aussi(j'en ai entendu une dire a un petit garçon qui avait a peine 4ans fils de p..., j'étais outrée ,écoeurée, les centres et les colonies ne sont plus se que s'était,et mon fils n'ira jamais plus au centre et encore moin en colo

SIL54 - 04/08 à 10:38

le premier qui dois payer c'est le directeur , on ne laisse pas un stagiaire géré seul un groupe , la encore un morts pour des raisons economiques , quel pay !!!!!!!!!!!!! IL ME FAIT PEUR MON PAY .

isabelle - 04/08 à 10:02

je n'ai pas confiance,un jour sur la plage en vacances,il y avait une colo.les monos etait agees de 18,20 ans.ils regardes plus les filles sur la plage que les enfants qu'ils avaient a garde.un enfant c'etait fait mal et c'est mmn mari et moi qui avons reagies a la place des monos qui n'avaient rien vus.c'est des enfants qui garde des enfants.

fanfan4483 - 04/08 à 09:23

hélas non je n'ai plus confiance ! avant j'allais en colo et autres... pour raisons économiques maintenant on restreint le personnel encadrant que ce soit dans des activités sportives comme ici, ou à l'école. On manque de personnel surveillant et la Sécurité n'a pas de prix !!!!j'ai mis mon fils en colo(11ans)et suis outrée de ce qu'il a raconté : randonnée un soir, surpris par un orage -en montagne- ils sont restés seuls longtemps avec ses copains à l'abri d'un rocher dans l'obscurité le temps que ça passe sans mono ! confiance dans les structures d'accueil : NON !!!

Sandy - 04/08 à 08:28

NOn je n'ai pas confiance et c'est pour ça que je ne met pas mon fils en colo...déjà en centre de loisir à la journée je m'inquiette alors en colo... Courage à la famille c'est vraiment trop triste!

MATH94 - 03/08 à 22:53

J'ai répondu dans la question "Noyade:négligence"

Raleur de service - 03/08 à 22:09

La barre de fer qui est resotie des fonds par suite d´orage,on pourrait se demander qui la jetée dans la riviere et dans ce cas la personne est responsable de pollution volontaire ainsi que de tentative et d´homicide volontaire.Tel est mon opinion quand aux differents services qui sont en charge de l´entretien et de la proprete des rvieres et envirenements qu´on t ils faient pour eviter des problemes aux usagers du site et depuis quand le site n´a pas ete surveille de plus pres pour une plus grande securite des personnes et des biens.Ces messieurs les journalistes devraient se poser un plus plus de questions a l´heure dite ecologique.Bonne soiree.

jean-mimi60 - 03/08 à 21:01

je suis d accors avec ray c est certainent une question d ecomomie .mais peut on sacrifier 1 vie . la personne responsable de s est embauche doit l asumme. mois assi j souhaite beaucoup de courage a la famille.

lolinette - 03/08 à 20:28

En général pour pratiquer des sports nautiques, il est exigé d'avoir le brevet de 50 m de natation... Ce n'était apparemment pas le cas ici !!! Quand je suis partie avec l'école en primaire pour un stage sportif, je n'ai jamais fait de canoé car je sais pas nager... A la place j'ai fait du VTT. CQFD.

mike - 03/08 à 20:06

il est de fait, qu'à mon avis, il manquait une personne pour encadrer le groupe. un moniteur ouvre et un autre ferme le groupe. ils n'étaient pas assez encadrés, à mon avis. c'est juste une histoire d'encadrement et non de diplôme.

Jackie - 03/08 à 19:37

pourquoi priver ses enfants ? les accidents sa peut toujours arriver, simplement c'est vrai que certain sont beaucoup médiatisés. le risque fut, est, et sera toujours omni présent.. quel que soit le responsable, la structure ( même si certaines sont plus sure que d'autres ) mais qu'est-ce que la vie sans risque ? après, chacun son opinion et ses décisions.. cependant je ne pense pas qu'il faille négligé certaines activités aux enfants.

ray - 03/08 à 18:25

pourquoi un jeune de 19 ans,sans LE DIPLOME necssaire peut'il encadré des enfants aussi jeune pour un tel sport !!!! c'etait surement moins cher qu'une personne avec le diplome ???? meme si celà est un accident !! il y a quand mème une grande ignorance du danger d'un tel cour d'eau < ce n'est pas une simple rivière !!! je souhaite beaucoup de courage a la famille de cette jeune fille !

thieumas - 03/08 à 18:20

arrêtons de psychoter... y'a pas plus d'accident qu'avant.. simplement, on en parle beaucoup plus... regardez les accidents avec les chiens.. comme par magie, en c'moment, on en parle plus... pourtant, y'en a toujours encore.. simplement, les médias préfèrent montrer des choses "préventives", du style noyades, incendies... bref, des accidents susceptibles d'arriver en été.. mais ne croyez pas qu'il y en a plus.. simplement, les médias ne cesse de nous manipuler... autre exemple, les gilets "obligatoires" dans la voiture.. ce n'était qu'un business.. pdt des mois, on nous fait croire que cela sauve des vies, tout ca.. tout le monde en achète.. les triangles, pareil.. au jour d'aujourd'hui, plus rien.. et les triangles sont même plus conseillés... enfin bref.. tout cela pour dire qu'en c'moment, l'objectif premier des médias est de nous faire peur, afin d'alimenter un business de pseudo-sécurité.. alors oui, "les structures qui accueillent vos enfants pendant les vacances" respectent des normes bien plus strictes qu'avant... alors stop la psychose, nos enfants sont bien en sécurité;)

Pinkorect - 03/08 à 17:32

Quand on constate le nombre d'enfants qui meurent dans les piscines privées ou dans les baïnes, on se dit qu'ils sont tout aussi en danger avec leurs parents que dans une structure...

aa - 03/08 à 16:28

on est pas la pour faire du français sinon pour la question faut pas mettre vos enfants dans ce cas là

anim - 03/08 à 14:58

euh attention aux fautes de français oui oui... "vigilAntes" par exemple. Quant à l'expérience, évidemment qu'elle s'aquière avec le temps, mais en attendant il faut bien commencer quelque part... C'est pour cela qu'on ne commence jamais seul. Si vous voulez des intervenants de plus de 40 ans, soit... Mais vous trouverez peu d'animateurs qui font cela à l'année, ou alors ils sont passés en direction, ou en périscolaire, et laissent l'été aux simples vacataires plus ou moins incompétents que nous sommes... A vous de jouer maintenant, car on n'est jamais mieux servi que par soi-même finalement! Si vous n'acceptez pas de déléguer il va falloir vous y mettre... Vous pourrez alors parler en connaissance de cause.

cloé - 03/08 à 14:56

Il ne faut quand même pas généraliser. Beaucoup de centres de vacances ont des moniteurs sérieux et compétents. Certes, perdre un enfant est ce qu'il y a de pire. Il y a eu probablement des négligences que l'enquête mettra en évidence. Mais ce n'est pas le cas partout. De plus, le risque zéro n'existe pas, comme le dit "Remarque". Un enfant peut aussi bien mourir chez lui, en buvant un produit ménager sous l'évier (sans verrou), en montant sur une chaise pour se pencher à la fenêtre, en tombant dans un bassin pourtant peu profond... Ne jetons pas la pierre à tous. C'est un accident tragique que rien ne peut excuser s'il y a eu faute. Mais des accidents, il y en a partout. Ceux qui jettent la pierre ne font-ils jamais d'erreur ?

nathy - 03/08 à 14:51

REMARQUE,pour une fois je suis d accord avec vous meme si je suis une fonctionnaire de trop ...

mamam X2 - 03/08 à 14:46

Bj, vos commentaires sont intéressants...mais attention aux fautes de français !! Vivre après le décès d'un être cher n'est pas facile...et, "la vie ne tient parfois qu'à un fil". Je pense que les formations ne sont pas assez pertinentes et les autorités pas suffisament vigilentes.

Remarque - 03/08 à 14:45

Il faut un encadrement d'un âge mure pour certaines activités, des responsables de 40 ans et plus, les aménagements et les installations doivent être vérifier, comme il est vrai que le risque << 0 >> n'existe pas... Des accidents comme ça, c'est des tragédies vraiment de l'irréparable est expose les parents à des lendemains très difficiles...

mélanie - 03/08 à 14:27

évidemment al je suis moi même passé par là.......mais alors quand t'as 17ans tu travailles avec quelle tranche d'âge lol! heureusement qu'il existe des directeurs qui nous font confiances sinon on serait mal barré pour être embauché quand on débute dans l'animation...

al - 03/08 à 14:11

moi je suis tt a fait daccord avec trognon, il ne sont pas aptes, et pas assez dexpérience,et contrairement a se que dit Melanie, l'expérience on l'acquiere avec le temps et a force de soccupé denfants,et non pas en faisant un stage de 2semaines ds un centre!

mélanie - 03/08 à 13:55

trognon j'ai le regret de vous dire que la formation BAFA commence à l'âge de 17, il est donc normal de voir des animateurs de 17 ans en centre de loisir ou colonie. Cependant un anim qui débute n'a normalement pas le droit d'encadrer des ados ou les activités à risques à cause de son manque d'expérience, mais il a le droit d'encadrer des maternelles. Si on lui accorde ce droit c'est qu'il a validé un stage théorique devant des professionnels de l'animation. C'est domage de voir des parents qui ne font pas confiance à certains jeunes animateurs, moi j'en ai rencontré qui étaient plus doués que d'autres diplômés...

anim - 03/08 à 13:51

car la réunion avec les parents et la présentation du personnel a eu lieu... il faut croire que j'ai eu de la chance... Je voudrais juste préciser à trognon que certes j'ai été animatrice stagiaire quand j'avais 17 ans, avec des 3-5 ans, mais je n'ai jamais été seule avec les enfants. Je parais peut-être naïve, mais si j'avais à diriger un centre d'animation, j'aurais tellement peur des parents et des risques que je ne m'amuserais pas à laisser un stagiaire seul, sans faire aucune réunion... Après, tout ça n'est que du bon sens, à chacun de prendre ses responsabilités...

Mélanie - 03/08 à 13:44

bein je peux t'assurer une chose anim, pas tous les directeurs ont des principes et des exigences comme tu dis, ca fait 7 ans que je fais de l'animation et j'ai vu de tout. Tu dis que les anims stagiaires doivent être évalués et tu sais quoi ma directrice de juillet n'a même pas pris le temps de le faire...elle a rempli leurs fiches de stage pratique sans venir voir ce qu'ils vallaient vraiment sur le terrain!!! Moi je trouve qu'on devrait préciser aux parents avant chaque session, le nombre d'animateurs BAFA et le nombre de stagiaire BAFA qui composent l'équipe.

trognon - 03/08 à 13:40

je ne mets en cause toutes les structures,mais il faut être honnête,tous les ans on entends un soucis ou problème grave dût au manque d'expérience des encadrants !!!! je ne donnerai pas mes enfants à ce genre de club, encore moins quand je vois des gamins de moins de 18 ans faire office de monos!!!!!!et ce sur des tout petits!!!!!des gamins qui gardent des gosses ,on aura tout vu!!!!

francine - 03/08 à 13:35

combien de jeunes partent en camps ou colonies participent à de nombreuses activitées et rentrent chez eux en bonne santé. ce n'est pas parce qu'il y a eu un drame qu'il faut generaliser, sans ce décès les parents auraient tous etaient d'accord pour dire que c'etaient genial et auraient recommander ce sejour.

anim - 03/08 à 13:29

Je voudrais d'abord éclaircir le sujet des stagiaires. Pour devenir animateur, il faut obtenir son BAFA. Il faut donc valider deux stages théoriques, et un stage pratique, sur une durée d'au plus 18 mois. Les structures qui accueillent des animateurs sont tenues d'embaucher des stagiaires ET des titulaires du BAFA. Il ne faut donc pas confondre le statut de stagiaire ouvrier et celui de stagiaire BAFA. De plus, si certaines entreprises ne se privent pas d'utiliser, voire d'exploiter les stagiaires, les structures accueillant les enfants n'ont pas du tout les mêmes motivations. L'animation est une passion, On ne s'occupe pas des enfants des autres, avec les responsabilités énormes qui en découlent, si l'on n'aime pas ce métier. Je viens de terminer un mois d'animation. J'ai 21 ans, c'est mon quatrième été en tant qu'animatrice. Je peux vous assurer que la direction a des principes, des exigences telles que nous n'avons pas droit à l'erreur. Les stagiaires ne sont pas seulement moins bien payés, ils sont surtout évalués au cours de leur stage. Il arrive d'ailleurs que certains ne le valident pas. Les directeurs sont suffisamment conscients des risques qu'ils encourent... Ne faites donc pas l'erreur de confondre un animateur stagiaire et un stagiaire en entreprise. A 21 ans, peut-être ne suis-je qu'une "jeune sans recul", comme le souligne francoise. Pourtant, après avoir passé de nombreux mois avec des enfants de 3 à 12 ans, il me semble avoir acquis une certaine expérience, et un certain sens de l'organisation. Le "recul" s'aquière avec le temps. Je ne pense pas que l'âge soit si déterminant. En tout cas, il convient de ne pas en faire une généralité. D'autant plus que, pour l'avoir vu et revu, les parents eux-même manquent parfois de recul...

anim - 03/08 à 13:26

L'intitulé n'est pas clair. Par "structure accueilant les enfants", j'entends centre aéré, colonies de vacances, etc... J'ai déjà donné mon avis sur cette question. Quant aux prestataires de services, telles que les intervenants et autres guides... Je ne connais pas ces structures, mais il me semble qu'il faut raisonner au cas par cas. En effet, si un centre aéré a des retours négatifs sur un parc accrobranche par exemple, il ne renouvellera pas l'expérience. Tout dépend des intervenants et de la boîte qui gère ces activités. Encore une fois, il conviendrait de ne pas glisser trop vite dans les généralités. Pour ce qui est de ces prestations, les risques sont les mêmes, qu'il s'agisse d'un encadrement d'enfants venus avec leurs parents ou avec un centre d'animation. Attention a bien cerner le sujet.

Mélanie - 03/08 à 13:26

Je suis animatrice B.A.F.A et ce mois si j'ai travaillée pour un centre de loisir ou j'ai été confronté à ce problème de manque de personnel.... Quand j'ai voulu faire comprendre à ma directrice que ce quelle faisait n'était pas bien, elle m'a fait comprendre que je la faisais chier et que de toute façon elle ne pouvait pas faire autrement (pas assez de budget à la mairie pour embaucher du personnel). Personne ne le sait, de plus en plus de centre de loisir et colonie prenne ce risque.... jusqu'au jour où il y a un accident... ce sont les animateurs qui payent le prix fort. Franchement je souhaite bien du courage à ce stagiaire qui accompagnait cette petite fille, il doit être traumatisé à vie et le directeur de la colo va sûrement devoir payer ce drame toute sa vie.... Il n'ont quand même pas eu de chance, d'avoir percuté cette barre en fer sous l'eau....

fofi - 03/08 à 13:23

le danger est de géneraliser le serieux ou non des structures d acceuil et des encadrants.moi aussi je travaille dans ce milieu toute l année. il y a des personnes tres impliquées et responsables mais malheureusement il ya aussi des annimateurs dont le seul but reste des vacances bon marché et un salaire à la fin du mois.oui les enfants de maintenant sont plus durs à gerer surtout par des jeunes non experimentés. En meme temps on ne voit pas beaucoup de personnes d age plus murs et disponibles proposer leurs candidatures afin de faire profiter de leur experience dans les centres de loisirs colonnies etc...Ce qui est arrivé à cette petite fille est dramatique et c est bien sur toute une famille qui est détruite. les vrais responsables ne sont pas forcement en premieres ligne.

bruneeje - 03/08 à 13:12

Bonjour, j'ai deux garçons agés de 17 & 19 ans aujourd'hui, mais ils sont souvent partis en colonie de vacances, le cadet part prochainement avec un grand organisme faire de la descente en VTT. Pour ma part, j'ai toujours été rassuré par le sérieux des démarches préalables : attestation pour les sports nautiques, fiches de liaison et médicales, mais j'ai aussi conscience qu'en montagne comme dans beaucoup d'activité, le risque zéro n'existe pas. Il y a des guides expérimentés qui se font prendre par des avalanches, des moniteurs chevronnés qui se font pièger en canyonning.. Je pense que beaucoup de sports comportent une part de risque. Il faut qu'elle soit le plus faible possible, que toutes les précautions soient prises notamment avec des jeunes et que surtout toutes les règles soient respectées et qu'on ne chuinte le nombre d'encadrants pour des raisons de rentabilité. Il faut aussi que des règles soient fixées en ce qui concerne l'âge, en l'occurence, 11 ans pour faire de l'hydrospeed me semble un peu "limite". Pour ma part, j'ai pratiqué, ainsi que Canyoning et rafting, ainsi que mes garçons, et j'ai toujours du présenter des attestations de natation. Mais ça reste aussi des sports "à sensation" et donc plus risqués que la course à pied....

poupette - 03/08 à 13:01

Je ne suis pas d'accord avec françoise la question d'éducation n'est pas le sujet. Mais comme tous le monde le sait c'est la crise pour tous le monde et je pense que nos enfants ne sont pas assez encadré, ils ne le sont pas déjà suffisament à l'école. Les groupes devraient être plus petit et mieux encadré autant en nombre qu'en qualité il faut des professionnel et non pas des stagiaire livré à eux même.

francoise - 03/08 à 12:56

les enfants d'aujourd'hui sont trop mal élevés pour n'être encadrés que par des jeunes SANS RECUL

francine - 03/08 à 12:23

c'est triste ce qui est arrivé à cette petite fille... malheureusement on peut surveiller nos enfants mais pas les mettre dans une boite avec du coton: on les envoie faire une course à 2 pas de chez soi, ils vont à pieds à l'école à leur activité extra scolaire, ils jouent avec des copains dans le lotissement... on n'est jamais à l'abri d'un pepin. Ces pauvres parents ont envoyé leur enfant faire quelque chose qui avait tout pour être génial, ils se retrouvent dans la pire des situations, ils ont perdu un enfant.

thallyos - 03/08 à 11:57

c' est sûr que non, depuis pas mal de temps on déplore ce type de situation qui est généralisée touts métiers confondus, les stagiaires se retrouvent touts seuls en train de faire un travail pour lequel ils ne sont pas encore qualifiés, des entreprises profitent de cette main d' oeuvre pour engraisser leurs portefeuilles, c' est encore un secret de polichinelle.

soledad - 03/08 à 11:50

je suis de l'autre coté de la barrière concernant ces activités. connaissant pas mal de structure, l'encadrement, la formation des moniteurs et surtout le recrutement ainsi que les exigences des employeurs, je déconseille a quiconque d'y participer... c'est une "machine a fric"! des journées dépassants amplement les 12 h par jour, des qualifications insuffisantes pour le nombre de participants a encadrer,... le profit étant le principal objectif, la sécurité des participants et l'efficacité des moniteurs n'est que secondaire

nathy - 03/08 à 10:48

il y a des bonnes et des mauvaises,c est comme beaucoup de choses mais on ne peut pas s arreter de vivre!!!! c est triste pour cette petite une pensèe pour ses parents ....

chris - 03/08 à 10:36

Il est trop souvent à déplorer un encadrement insuffisant...

Pas très encourageant tout ça...

Sur TF1 : un reportage du JT de ce jour sur les contrôles Jeunesse et Sports en colonies de vacances.

http://aliceadsl.lci.fr/infos/france/0,,45...-vacances-.html

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Poser la question à chaud après un accident aussi dramatique ça n'a aucun sens, tant il est évident qu'une majorité de gens vont répondre qu'ils ont peur.

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Invité manon

Je suis animatrice en centre de loisirs depuis deux ans, j'ai commencé à 17 ans! Contrairement à a ce qui a été dis un stagiaire BAFA ou un non diplomé ne doit pas obligatoirement commencé par les maternels, il y autant de responsabilités avec des maternels que des primaires ou des ados ! Maintenant en ce qui concerne l'activité pratiquée il faut obligatoirement un BE!Je pense par contre que cette activité n'est pas adapté pour cette tranche d'âge, moi personnelement je n'aurai pas pri le risque d'assurer celle-ci. Ce métier est soumis à une legislation, et c'est au directeur de la faire respecter. Ne remettez pas la faute sur l'animateur le directeur a une grosse responsabilité dans cette histoire, un manque d'encadrement, effectif trop important pour cette activité!

Certes les animateurs sont jeunes mais ça ne veut pas dire qu'on n'est pas matures, certaines personnes à 25 ou 30 ans sont moins matures que des personnes plus jeunes, j'ai constaté ceci dans mon centre de loisirs.

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Invité loony

Bonjour,

Je viens de lire les commentaires et en tant que directrice, formatrice bafa et animatrice je vais vous donner point de vue.

Ancienne colo, j'ai décidé de me mettre dans ce domaine car petite je baignais dans ce domaine. Un séjour de vacances, ce n'est pas juste des vacances...

En tant que directeur nous défendons des valeurs, nous nous fixons des objectifs aux travers des activités proposées aux jeunes, et nous avons autant la responsabilité de vos enfants que celles des animateurs.

En tant que Formatrice Bafa, je vais recadrer la situation. Selon les organismes de formation ce brevet et donné. Je vois que beaucoup de parents négligent les STAGIAIRES. Mais je vais etre franche un stagiaire n'est pas plus nul qu'un autre. Etre animateur ce n'est pas avoir le BAFA, c'est avoir le sens des responsabilités et une fibre d'animateur tout simplement.

Durant ma carrière, j'ai vu des animateurs Bafa Complet se faire ridiculiser par des animateurs sans le Bafa, car ces personnes avaient plus d'objectifs qu'eux. Etre animateur c'est faire partager aux jeunes ses compétences et aider les jeunes a échanger entre eux. Et vous croyez sincèrement qu'il faut un brevet d'aptitude pour ca ????

Les séjours de vacances aident les jeunes a grandir par eux memes en vivant leurs expériences et en vivant en collectivité, et je peux vous dire que ce n'est pas donné a tout le monde. C'est un mini monde du travail mais sans le travail, pour vos jeunes.

Effectivement, beaucoup de personne se disent animateur mais sont incapable de défendre leur valeur, de se remettre en cause, et d'avoir le sens des responsabilité.

Bien sur, que le Bafa donne des billes sur le comportement qu'il faut adopter face aux jeunes, qu'elle réglementation nous avons en terme d'encadrement, mais il n'affirme pas que nous sommes de parfait animateur.

Je vais meme vous tourner la question suivante : quand vous avez commencé votre travail , vous avez été parfait ? Je ne pense pas et l'animation c'est pareil , nous commettons parfois des erreurs qui sont plus ou moins grave. Je sais que c'est moche a dire mais même en prenant toutes les précautions possibles et inimaginables, il peut toujours arriver quelque chose.

On remet souvent la faute sur les équipes, mais parfois vos jeunes n'écoutent pas les consignes de sécurité, ben oui pour eux c'est les vacances et pourtant , ces consignes sont importantes. Cet été, j'ai eu ce cas. Un jeune a failli etre interdit d'activité pour manque d'attention et je peux vous assurer que meme si le voyage coutait 1000e aux parents, je n'aurais pas pris le risque de le laisser faire l'activité; quitte a entrer en conflit avec eux.

C'est vrai qu'au final la meilleur place est celle parents. On décharge les risques sur d'autres personnes, on se permet de raler si notre enfant ne fait pas l'activité parce que la nuit il ne dort pas et qu'il reveile les autres, on ne comprend pas quand on nous appel car notre enfant c'est un amour a la maison, et on ne félicite pas les équipes lorsque le séjour a été très bien... ah que c'est facil d'etre parent !!!

Cordialement a tous ...

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Ici je crois qu'on est entre gens du métier, on sait tout ça. ^_^

Pour savoir à qui est la faute, on peut en parler mais ça ne rassurera pas les parents de voir qu'on se refile la patate chaude. La faute pénale revient peut-être au directeur, sur le plan civil par contre l'animateur aura peut-être une part de responsabilité.

Personne n'est infaillible, pas même un parent. :P

C'est difficile d'être parent, faut pas non plus que les équipes d'animation voient tous les parents comme des fous furieux qui attendent que leur gamin ait un accident pour faire un procès et gagner de l'argent.

La meilleure solution que je connaisse et que j'ai expérimenté pour éviter le plus possible les désagréments liés aux parents mécontents, c'est de beaucoup leur parler.

Déjà un parent qui connait bien "le coupable" sera moins agressif lorsqu'il aura une réclamation à faire. Ensuite, un parent mécontent qui peut parler régulièrement emmagasine moins de reproche. Ça évite l'effet cocote minute, d'un parent qui attend, qui attend, et qui laisse tout éclater un jour en gueulant, etc.

Finalement, si on connait bien les parents, on rend la relation plus humaine et moins centrée sur l'argent. Je pense que ça évite d'avoir à faire à des parents hyper procéduriers. De mémoire, les gens qui ont été chiants avec les équipes, c'est ceux qu'on ne connaissait pas, des nouveaux, ou alors des gens qui ne causent pas...

C'est plus facile à faire en centre de loisirs évidemment. En colo, surtout avec les organisateurs de vacances industrielles, on n'a qu'une relation commerçante avec les clients. Dommage. Je n'ai bossé que pour deux organisateurs qui ont permis que l'équipe rencontre les parents, et encore, c'était pas terrible comme rencontre. C'est mieux que rien.

Y'a les budgets, les budgets, oui ben faut savoir ce qu'on veut. J'en connais, des organisateurs qui connaissent leur budget sur le bout des doigts, leurs financements, leur législation, tout ça. Ils se vantent toute l'année de faire du social. (ce qui pour eux se résume finalement à "ne refuser aucun client parce qu'on a besoin de remplir nos séjours")

Connaître les parents? Pas évident... Alors la confiance forcément, c'est rare.

Pour les colos, j'imagine deux possibilités :

-une meilleure publicité. Il existe une séparation (réelle ou fictive pour les parents?) entre les colos riches et les sociales. Les riches sont les colos avec des activités de conso. Les pauvres, les colos de seconde zone, sont réservés à la plèbe : dans ces colos on ne fait pas des activités chères, mais contrairement aux bourgeois capitalistes, on est des pros de la relation humaine. Grosso modo : chez les riches c'est tous des cons, ils sont blasés et ils gaspillent leur fric, chez les pauvres ils sont tous potes et c'est pour ça que leurs vacances devraient être meilleures.Mais je crois que les parents peuvent être touchés par l'aspect "colos de seconde zone". La plupart savent qu'ils n'ont de choix que parmi ces colos pourries. Les seules bonnes colos c'est deux ou trois gros comités d'entreprise, les autres pour les pauvres fatalement il y aura des accidents, y'a pas d'argent dont y'a forcément plus d'incompétents, etc.

-plus de proximité avec les parents. Pourquoi les organisateurs de CLSH ne devraient-ils pas organiser de séjours transplantés? Pourquoi les organisateurs de colos veulent tous devenir des tour-opérators?

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Cette nouvelle tombe à pic pour parachever un été où les colos auront été sous les feux des projecteurs pour la grippe A et les accidents en tous genres :

Une colonie de vacances secourue en mer dans la baie de Douarnenez

(AFP)–Il y a 2 heures

BREST — D'importants moyens aériens et nautiques ont été mobilisés vendredi en milieu de journée en baie de Douarnenez (Finistère) pour secourir des adolescents d'une colonie de vacances et deux accompagnateurs tombés à l'eau lors d'une sortie en catamaran, aindiqué la préfecture maritime de l'Atlantique.

Les 13 enfants,âgés de 12 à 15 ans, qui étaient en colonie au centre de vacances duCCE de la SNCF à Argol, dans la presqu'ile de Crozon, et leurs accompagnateurs "ont tous été secourus", dont deux par hélitreuillage, précise la préfecture dans un communiqué.

Certains d'entre eux,vêtus d'un seul maillot de bain, n'étaient en outre pas équipés de gilets de sauvetage, alors que la mer était agitée et présentait des creux de près de 2 mètres avec un vent fort, a-t-on indiqué de même source.

Edit à 19h30 : la brigade nautique de Crozon, en charge de l'enquête, affirme que les jeunes portaient bien des gilets de sauvetage.

Modifié par Quentin

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Hmmm... Tout ceci manque beaucoup de précision.

Les infos sur les gilets de sauvetage n'avaient pas été vérifiées... Et le nombre d'adolescents et leur âge, ces informations ont-elles été vérifiées?

D'importants moyens? lesquels? Y'a un hélicoptère c'est impressionnant ouais ça fait des trucs spectaculaires à raconter au barbec' ce soir, mais sinon? Un bateau de la SNSM? (faut savoir que pendant l'été la majeure partie des sorties de la SNSM c'est pour aller chercher des touristes qui n'ont pas respecté les règles élémentaires de navigation, donc la colo n'est pas une exception)

Les maillots de bain, ben c'est bien, il fait chaud, c'est plus facile de nager en maillot de bain qu'en pyjama. Pas de gilet de sauvetage? Ah si finalement. bon ben on attend la prochaine contrevérification (que les journalistes fassent leur travail quoi) qui va peut-être nous apprendre qu'en réalité c'étaient des touristes anglais et qu'ils étaient en train de se baigner.

Pourquoi tous ces gens sont-ils tombés du bateau?

Il y avait un "vent fort"... C'est quoi ça, un vent fort, 9 sur l'échelle de Beaufort? 80 km/h de vent?

Des creux de 2 mètres... ça ressemble à quoi ça? Et d'habitude on fait quoi quand il y a ces conditions?

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Invité zzyyxx

Au sujet de l'accident grave sur La Durance.

Naturellement on s'incline devant la douleur des parents.

Au dela de cela, il y a quelques années, des statistiques sur les accidents graves ont paru.

Les chifres ont montré que les décés dans les vacances en famille sont environ trois fois plus fréquents que les décés en colonies de vacances.

Ceci dit, cela ne consolera pas les parents et chaque décés ou accident grave; c'est un de trop.

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On ne pourra pas faire comprendre à des familles inquiètes que leurs enfants sont plus en sécurité dans les centres de vacances que chez eux. Car le miroir déformant des médias se focalisera toujours sur le gamin qui s'est tué accidentellement en colo que sur la dizaine d'enfants qui seront morts au cours de l'été en ingérant des produits ménagers... La maison et l'entourage familial représentent toujours le cocon protecteur, à l'opposé des structures comme les colos.

La première piste avancée par Jean, à savoir mieux se faire connaître des parents pour ensuite gagner leur confiance, est effectivement une étape préalable. En quelques années, les brochures et sites Internet des organisateurs ont particulièrement évolué : tous, quasiment, évoquent la question de la sécurité. Mais que cachent ces déclarations d'intention ? La confiance vient surtout de la place qu'on réserve aux parents dans nos structures. En la matière, deux tendances s'opposent : il y a les organisateurs qui tentent de les maintenir le plus loin possible (en gros, s'ils appellent, c'est pour inscrire leur gamin) et ceux qui décident de les associer au séjour (en leur communiquant par exemple, avant le début du séjour, les coordonnées du directeur ou en leur permettant de visiter le centre avant de s'inscrire).

Le temps consacré à chaque famille avant l'inscription est déterminant. Il permet de lever des doutes et des appréhensions, dès lors que l'organisateur répond avec honnêteté aux parents. Cette action, cependant, ne s'adresse qu'aux parents qui sont a priori favorables aux colos puisqu'ils font la démarche de se renseigner. Pour les autres, ceux qui sont complètement rétifs, je ne pense pas qu'une action de communication de grande ampleur soit le meilleur moyen de redorer le blason. Commençons par nous interroger sur l'image que nous véhiculons pendant les séjours : si, au lieu de vivre en vase clos, les colos s'inscrivaient réellement dans la vie de leur commune d'implantation, elles se feraient mieux connaître. Les appréhensions des gens viennent surtout du fait qu'ils ne connaissent pas ces structures...

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Salut à tous,

Voici une vidéo de Coluche sur les journalistes Elle traduit ce que j'en pense en général afin de résumer ce que vous avez écrit.

Ensuite, je suis d'accord sur le fait que tant que les fonctionnements généraux de l'animation n'évolueront pas, la majorité des parents laisseront leurs enfants au départ du train ou tout autre moyen de transport sans connaître réellement, l'équipe et la structure d'accueil.

Surtout que plus ça va et plus l'animation devient commerciale. Elle vend des activités, un point c'est tout. Le cas des accueils sans hébergement est flagrant, certains enfants s'inscrivent pour une activité, le reste a peu d'importance.

Mais je n'apprend rien à personne. Juste une question: y a-t-il eu un ou des reportages sur les colos qui se passent bien et ce que l'on appelle le travail pédagogique?......

à plus

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Si le seul intermédiaire qu'il y a entre la colo et les parents, c'est les informations, en effet, ça ne doit pas être souvent pour des bonnes nouvelles. :king:

Pour l'action de communication dont tu parles Quentin, tout dépend de la forme.

A la fin de mon message j'avais écrit :

Pourquoi les organisateurs de CLSH ne devraient-ils pas organiser de séjours transplantés? Pourquoi les organisateurs de colos veulent tous devenir des tour-opérators?

Ce qui veut dire qu'un séjour de vacances "ailleurs" peut être organisé par une municipalité, et qu'un organisateur de colo parisien ne doit pas forcément chercher à envoyer des enfants de Montbéliart à Saint Nazaire.

Ça c'est une action de communication, non? Organiser un séjour pour des gens qui vivent au maximum à 10 km du bureau de la structure, qui peuvent venir voir les animateurs...

Ah oui, il faut des animateurs permanents! :lol:

Ah putain, ils avaient oublié, les organisateurs! Un anim permanent s'investit mieux dans la structure, il a du temps à consacrer à la préparation et à la communication, et c'est un visage que tout le monde reconnait. Il est plus efficace qu'un saisonnier, il prend plus d'initiatives...

Ah ouais y'a des organisateurs c'est de sacrés boulets! :king:

(et encore je retiens mes mots)

Y'en a c'est des vrais pécquenots!

(oups, ça m'a échappé!)

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Sacré jean,

Y aurait tellement à révolutionner dans ce métier que cela semble impossible. Il est cantonné dans une précarité qui arrange les associations et l'état. Ils nous parlent de professionnalisation mais c'est du vent. Ils nous demandent quand même, de ne faire que de la garderie et d'occuper les enfants, voir du social.

Et tant que le corps animation pensera et dira, c'est pour les enfants donc c'est normal que je fasse beaucoup d'heures sans être payé et j'en passe, rien ne bougera....

Rajoute des accidents et des enfants morts et là, les journalistes se défoulent ainsi que les parents, l'état etc....

Mais la question ne serait-elle pas de savoir comment faire pour éviter cela? Resterons-nous toujours dans la répression (donc le trop tard) sans penser à la prévention voir les modifications profondes d'un métier?

à plus

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Ceux qui se sont posé les questions ont réussi.

D'autres sont en bonne voie.

Et pis y'a les pécquenots. :lol:

Enfin je n'ai pas une vue générale, j'ignore comment s'est terminée l'histoire des subventions non versées. Je pense surtout à quelques organisateurs que je connais.

Je ne suis pas certain que rester comme ça ad vitam arrange l'état.

Fondamentalement la situation est malsaine puisque des associations...

-proposent des services payants comme des entreprises

-salarient des employés comme des entreprises

-ne respectent pas le code du travail contrairement aux entreprises

-se font concurrence comme des entreprises

A ceci près qu'une entreprise qui n'est pas concurrentielle fait faillite, tandis qu'une association qui n'est pas concurrentielle continue d'obtenir des subventions.

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Organiser un séjour pour des gens qui vivent au maximum à 10 km du bureau de la structure, qui peuvent venir voir les animateurs...

Si c'est par la proximité qu'on peut permettre de lever des appréhensions, celle-ci n'est pas que géographique. Certes, il y a des organisateurs qui se sont fourrés le doigt dans l'oeil : "être proche" des parents, pour eux, ça veut dire "coller à leurs attentes". D'où la dérive mercantile, où les séjours sont conçus comme des produits à destination du payeur (le parent), sans s'interroger sur ce qu'on véhicule auprès des enfants (l'exemple typique, c'est le séjour karting ou quad proposé par des organisateurs qui, dans leur projet éducatif, se font fort de sensibiliser les enfants au développement durable).

Les organisateurs pourraient déjà réfléchir à une meilleure proximité organisationnelle. Concrètement, plutôt que d'avoir cette relation "organisateur = producteur" / "parent = payeur", pourquoi ne pas associer les parents à une réflexion autour des valeurs et des actions de l'organisateur ? Pourquoi ne pas faire intervenir, dans des réunions de formation internes, un parent libraire qui donne des tuyaux pour favoriser la lecture en CVL ; un parent agriculteur qui donne des billes pour mener des animations nature ; etc. Ca donnerait beaucoup plus de vitalité au projet, qui deviendrait plus communément partagé. Plus d'échanges, c'est aussi une meilleure connaissance de chacun.

C'est aussi dans la proximité relationnelle que les organisateurs pourraient faire des efforts. Imaginez un peu que lorsqu'un parent appelle pour se renseigner sur un séjour, il tombe d'abord sur un conseiller, qui généralement n'y connaît rien à l'animation. Le parent voudra des précisions sur le séjour, mais jamais on ne lui communiquera le numéro de téléphone du directeur. Il demandera des éclaircissements sur le mode d'hébergement, mais jamais on ne lui proposera de visiter le centre auparavant... Et pendant le séjour, il n'aura qu'une pauvre ligne Audiotel pour se renseigner, sans possibilité de joindre le centre...

Je pense que c'est dans la suppression des intermédiaires et une requalification du rôle du directeur que se trouve la solution : le directeur est maître de son projet, de l'organisation qui sera adoptée dans le centre, du rythme de vie des enfants. C'est donc vers lui que devraient pouvoir se tourner les parents. Ce qui implique, c'est sûr, un changement de politique des organisateurs (accepter qu'une partie de la com soit gérée par des saisonniers, constituer les équipes avec de l'avance, etc).

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Effectivement, on ne raisonne pas forcément sur le même type de structure.

Si tu es dans un centre d'accueil de classes transplantées c'est normal que 10 km ça ne te parle pas des masses. ^_^

Les parents qui viennent sur place ça change beaucoup de choses. Ils sont là souvent, on les voit, on parle avec eux, et pour échanger avec eux sur l'organisation c'est pratique.

Que des enseignants ou des parents parisiens visitent le lieu d'une colo/classe transplantée en Vendée, là par contre c'est plus dur. Faut du pognon.

Au sujet des classes, pendant la saison morte, les animateurs et les directeurs peuvent se déplacer, aller dans les classes, pour présenter le centre, préparer un séjour, rencontrer tout le monde.

Pour les standardistes et autres secrétaires téléphoniques, audiotel, etc. : je suis entièrement d'accord.

Ils sont pas cons mais ils ne connaissent pas ce qu'ils vendent. Il faut les inviter tous à passer quelques jours sur le centre, à essayer, à vivre un peu les choses.

Ils vendront mieux ce qu'ils connaitront mieux (et ils remédieront mieux aux problèmes qu'ils auront vécu...)

Le mieux ça serait qu'ils le vivent concrètement, qu'ils soient en responsabilité avec des groupes. Ça éviterait un cas vécu, où l'organisateur nous a pris la tête sur une question de rangement, alors qu'à côté de ça il ratait des questions clés liées à son travail : trop d'enfants sur le centre, pas assez d'animateurs, trop d'enfants difficiles au même endroit... conditions accidentogènes.

Moralité, il a des petits accidents tous les ans, il doit savoir, je pense, que souvent (=plusieurs fois chaque été) la grosse catastrophe n'est pas passée loin. Mais tous les ans il juge les animateurs responsables (incompétents, etc.) et donc il ne change rien. La vie est belle! :lol:

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Salut à tous,

Je trouve vos propositions bien intéressantes et constructives mais est-ce que réellement les organisateurs essaieront de les appliquer et d'évoluer? Sont-elles viables financièrement ?

Jean, pour l'état qui laisse faire les associations et les organisateurs, je pense que cela les arrange. Dans le sens où chaque association est formée de bénévoles, qui travaillent gratuitement, à la mise en place et la pérennisation d'un centre. Le coût total est moins important que si ce devait être les employés municipaux, par exemple, qui devaient faire tourner la structure. Les payes et le temps passé ne sont pas les mêmes et coûtent plus chers qu'une subvention.

Maintenant, je me trompe peut-être mais pour avoir bossé avec principalement des asso, c'est ce qui en ressort.

à plus

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Je trouve vos propositions bien intéressantes et constructives mais est-ce que réellement les organisateurs essaieront de les appliquer et d'évoluer? Sont-elles viables financièrement ?

Financièrement, ça n'a rien de très coûteux : être plus proche des parents et les associer à la vie d'un centre ou d'un organisme demande plus de volonté que d'argent. La difficulté, c'est de repenser un fonctionnement qui dure depuis des années. Par exemple, on voit encore beaucoup d'équipes en colo qui essaient de virer les parents sitôt le gamin déposé le premier jour : et alors, quel est le souci que les parents restent un peu pour voir les locaux ou poursuivre une discussion avec le directeur ? On ne peut pas d'un côté regretter que les parents soient méfiants par rapport aux colos et les pousser vers la sortie le jour où ils se décident à inscrire leur gamin... Accueillir les familles le premier jour autour d'un jus de fruits dans un salon de jardin, ça coûte quoi ? Rien, et surtout, ça peut rapporter sur le long terme...

Quant à savoir si les organisateurs vont évoluer, je pense que c'est inévitable. La roue tourne vite : les gros organisateurs d'hier ne sont plus rois aujourd'hui. Le gâteau est grignoté par d'autres, plus jeunes, plus souples, plus réactifs, plus inventifs. L'erreur des gros poissons, c'est de s'interroger sur leur fonctionnement que lorsqu'ils constatent une baisse de fréquentation. Or, le fonctionnement mérite d'être analysé même quand il donne satisfaction. Cet été, il y a eu pas mal d'annulation de séjours ou de colos qui ont eu lieu avec un effectif moindre que celui attendu. La majorité accuse la conjoncture économique pour éviter de se poser les questions qui fâchent. C'est un raisonnement à courte vue...

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Je trouve vos propositions bien intéressantes et constructives mais est-ce que réellement les organisateurs essaieront de les appliquer et d'évoluer?
Mais je n'ai pas inventé grand chose. Les "propositions" que j'ai écrites sont des solution déjà expérimentées par d'autres.

Jean, pour l'état qui laisse faire les associations et les organisateurs, je pense que cela les arrange.
Le gouvernement... est de droite! :lol:

Et il semblerait qu'il ait déjà fait le coup de ne pas verser 100% des subventions prévues.

Les financements sont de plus en plus attribués sur des projets d'action ponctuels, et de moins en moins sur des projets de fonctionnement.

Donc je ne pense pas que notre gouvernement soit content de gaspiller ainsi de l'argent en le donnant à des profiteurs. Il n'y a pas que des profiteurs, mais le fonctionnement global des subventions aux associations mérite un petit coup de polish.

Sont-elles viables financièrement ?
Eh bien chez certains le constat est inquiétant : il y a de moins en moins d'inscriptions. Que faire... Ne rien faire en attendant que ça s'arrange, ou prendre des risques, changer de fonctionnement et s'organiser?

Dans le sens où chaque association est formée de bénévoles, qui travaillent gratuitement, à la mise en place et la pérennisation d'un centre. Le coût total est moins important que si ce devait être les employés municipaux, par exemple, qui devaient faire tourner la structure.
D'accord, d'accord. Moi je pensais à des associations dont on a déjà causé sur ce forum. Des grandes fédérations nationales, dont les directeurs sont des enseignants payés à la fois par l'association et l'éducation nationale. Des enseignants ne craignent pas la faillite de l'asso, si ça coule, ils auront toujours un poste d'enseignant.

->Problème systématique donc.

Sinon des bénévoles d'associations, je veux dire, des gens qui ne gagnent réellement rien avec leur association, je n'en connais pas, je ne pensais même pas que ça existait encore sauf quelques cas exceptionnels. Donc ouais y'a 10 ans j'ai bossé pour une association où la présidente disait être là à titre bénévole, et en effet pendant l'été et la préparation de l'été, elle a beaucoup travaillé avec ses directeurs. Deux ans après elle a abandonné, et la commune a repris le flambeau.

L'erreur des gros poissons, c'est de s'interroger sur leur fonctionnement que lorsqu'ils constatent une baisse de fréquentation.
Hé oui! Je ne sais pas si c'est la seule erreur. Ceci dit le changement de mode de financement va les forcer à se secouer les puces. :lol:

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