Expériences de garçons...

[Olivier 10]

Allez ça faisait longtemps qu'on a pas parlé de sexualité :ange: Petite situation rencontrée en août dernier...

Un groupe de 9-11 ans partent en rando, 3 jours et deux nuits sous tente. Au retour, une anim nous prévient qu'un enfant (11 ans) se plaint que l'un de ses camarades de tente (ils étaient 4 dans la tente) a essayé de le sodomiser un soir... (et a été interrompu, les deux restants s'étant réveillés).

Votre réaction en tant que directeur ?...

[Réaction adoptée dans quelques jours... A suivre... :bye: ]

[Aude 5]

Euh...Je vais boire une biere au bar d a cote pour me remettre de mes émotions????

Non, sérieux je demande a l anim de bien m expliquer ce qu elle sait, puis je prend les petits a part, un par un pour voir s ils ont quelque chose a me dire, et apres, ca depend de ce qu ils m auront dit!!!

[nico 0]

Ouaich, là y'a qu'à causer... est ce qu'il a mis une capote au moins le p'tit saligaud...

[Goundoule 0]

Non à ce qu'il paraît il a pas mis de capote car l'autre prenait la pilule...

OK, y'a pas matière à rire mais bon : un peu d'humour n'a jamais fait de mal ! :D

Perso en tant que dirlo ma première réation serait de faire comme mes deux prédécesseurs et de discuter avec l'un et l'autre pour au moins avoir une idée de la situation: Qu'est-ce que le plaintif entend par sodomiser ?

Et surtout une question importante à poser: qu'est-ce qu'il lui est passé par la tête à celui qui était derrière (euh pardon! je voulais dire à l' "agresseur"...). Car là, il y a problème à soulever... Ca ne relève pas d'un comportement "normal" d'enfant de 9-11 ans...

Pour en revenir au problème et plus particulièrement à la réaction à adopter, j'opterais donc après la discussion par une éventuelle confrontation en cas de discours divergent... Enfin tout cela n'est que supposition...

Allez raconte comment t'as réagis !!!

A bientôt!

Goundoule...

[Linoo 1]

Les solutions a adoptées ont déjà été évoquées plus haut, c a dire : on parlemente…

Des fois quand même, les n’enfants ont des comportement « chelou » .

Cet été j’étais avec un groupe d’enfants qui avaient 8 ans en clsh et voilà qu’est ce que j’entends en rentrant dans une salle, mot pour mot je précise…. : « qui vient me sucer la bite ? » (désolée, c vulgaire, mais c pô moi qui l’ai dit)t’avais un loulou au milieu de la salle qui s’adressait a un public féminin, c du déliiiiiiiiiiiire ! !

Une autre fois j’arrive et je trouve une louloute en train de se foutre a poil debout sur une table de ping pong en béton qu’il y avait a l’extérieur et de danser… Hou la la… Quand on organisait des veillées, donc une soirée qui se termine vers 21h00 au plus tard avec les n’enfants, quand leur parents venaient chercher leur enfant et qu’on discutait un peu avec eux, là on cernait un peu plus l’environnement familial , et donc le comportement de leur loulou…

Bref , c t deux ch’tites anecdotes… B)

[nico 0]

lol,

ouaich, l'été dernier, deux loulous 11 et 12 ans qui se sont mis mutuellement un crayon dans l'anus... évidemment y'en a un qui a eu mal et qui a crié... l'anim a été surpris...

Mais je crois qu'il faut quand même faire la différence entre ces "petits cas anecdotiques" et des évenements plus préocupants...

[Aude 5]

Vous voulez pas les appeler autrement que "loulous" et "loulouttes" ca commence a faire un peu trop mievre la, non?

[nico 0]

:bleh: NON

Je trouve pas, c'est affectueux... Et toi qui bosse dans le domaine du handicap, ne les appelle tu pas "tes pinpins"? Tu devrais être bien placé pour savoir que ce sont des termes affectifs...

Et puis si c'est pas assez clean comme langage, va faire un tour sur larousse.com...

[Linoo 1]

tout a fait d'accord avec Nico!

Non mais dit dont, pour qui qu'elle se prend la madama là?

:bleh:

[Aude 5]

J ai dit "pinpin" moi?Désolée ca a du m echapper!!!!J ai marqué ca ou???

Et vous affolez pas comme ca , j ai rien contre l affectif, au contraire, mais trop c ets pas terrible non plus, et c est pas parce que je bosse dans le handicap que je suis plus affectueuse que les autres anims, je vois pas le rapport la :blink:

[nico 0]

Ouhlà là, on reprends au début...

Ce terme affectueux de "pinpin" est donné à nos vacanciers par de nombreux directeurs spécialisés dans les vacances adaptées. Manifestement tu ne semble pas utiliser ce terme non plus...

T'as pas vu de rapport entre ton affectif et le handicap? ça tombe bien, y'en avait pas...

Mais bon, c'est une question de termes... si ça te fatigue... lis les pas...

[Violette 0]

Ca dérive du sujet de départ là, ça dérive...

[nico 0]

MEuuuh non,

Sodomie.... affectif..... y'a qu'à dire qu'il sodomisait sont pote parce qu'il l'aimait bien.... et voilà c'est recadré...

Alors Olivier? z'avez fait quoi?

[Olivier 10]

Oui, tu es sans doute plus proche de la réalité que tu ne le pensais en écrivant ça Nico... :D

En fait, nous avons, comme vous l'avez tous dit, discuté avec les deux jeunes, l'un après l'autre.

Nous leur avons expliqué qu'habituellement on ne s'occupe pas de leur vie intime, mais qu'à partir du moment où l'un se plaint, il faut bien intervenir...

Le premier ("l'accusé") a fait preuve, à mon sens, d'une bonne dose de courage. Il n'a effectivement pas fallu longtemps avant qu'il nous dise qu'ils avaient décidé ensemble, dans l'après-midi, de tenter cette petite expérience le soir lorsque les autres seraient endormis. Les autres s'étant réveillés, son copain, ne voulant pas perdre la face et se faire traiter de "pd", a donc accusé le premier de l'avoir forcé... L'accusé se retrouve en position de victime !

Il a ensuite éclaté en sanglots, de honte. On lui a donc expliqué qu'on était pas là pour le juger, qu'il n'y avait aucune honte à essayer "des choses" entre garçons, etc. Ceci dit, je n'aurai pas voulu être à sa place, car sa réputation auprès de ses copains était plutôt entamée... On lui a tout de même précisé que "ces choses-là" se font dans l'intimité et pas lorsqu'il y a d'autres personnes présentes...

Connaissant les deux gamins, nous étions persuadés que cette version était la bonne.

Nous avons ensuite vu le second. Il y a fallu un certain temps avant que les deux versions coïncident. Mais notre conviction était la bonne. Re-sanglots. Nous lui avons dit très clairement que malgré la position délicate dans laquelle ils s'étaient retrouvés (pas de jeu de mots :D ), c'était vraiment pas sympa pour son copain d'avoir crié sur tous les toits qu'il l'avait obligé... Nous lui avons demandé d'aller s'excuser.

Ayant déjà été très marqués par la situation, nous nous en sommes tenu là. Pour la petite histoire, le hasard des départs en rando a fait que ce soir-là, ces deux garçons se sont retrouvés seuls dans la même chambre... On se saura jamais s'il s'est passé quelque chose

En fait, on espère juste que le premier "loulou" :D ne restera pas traumatisé de ce qui était peut-être sa première tentative sexuelle...

(je suis sûr qu'on pourrait écrire des best-sellers avec nos petites histoires de colos ! )

[Quentin 5]

Je relance ce vieux sujet en raison d'une histoire qui vient de me tomber dessus, et qui remonte à un séjour dont j'étais le directeur adjoint il y a quelques années. Mon ancien organisateur a reçu un appel de la gendarmerie il y a quelques jours pour l'informer qu'un enfant ayant participé au séjour s'était plaint d'un viol par un garçon plus âgé que lui.

Les circonstances restent floues d'autant que les faits viennent d'être portés à la connaissance des autorités, par le biais du 119. L'agresseur (14 ans à l'époque) l'aurait contraint une première fois à lui faire une fellation mais l'enfant avait refusé. La seconde fois, quelques jours après, il n'aurait pas eu le choix. L'enquête est en cours, l'enfant victime étant incapable de décrire son agresseur.

Comme toujours dans ces cas-là, personne n'a rien vu ni entendu... Et comme toujours, l'équipe d'animation n'a rien soupçonné. Des moyens avaient été mis en place pour éviter cela : outre la séparation obligatoire des chambres entre garçons et filles, les enfants étaient regroupés par âge dans les chambres, les plus grands dormaient dans un couloir différent des plus petits (à l'origine, c'était surtout parce que les plus grands se couchaient plus tard...) et un anim effectuait une ronde tous les soirs durant une heure, lors de l'endormissement.

Peut-on mettre en place des moyens supplémentaires ? Il me semble malheureusement que l'enfant qui veut passer à l'acte le fera, quelles que soient les barrières éventuelles.

[laballe 1]

salut Quentin,

J'ai vécu une situation analogue sur un cvl que je dirigeais. Les enfants étaient par âge aussi.

C'était dans une chambre de filles. L'une d'elle avait eu des gestes déplacées. Nous l'avons su car les filles de la chambre en ont parlé. J'ai discuté avec la fille et expliqué bien les choses. Idem avec celles de la chambre.

Discussion avec l'équipe pour ne plus la laisser seule avec d'autres enfants. Malgré ces mesures, quelques jours plus tard, j'apprends qu'elle a pris des photos d'une fille de la chambre lorsqu'elle était nue. Je préviens ce coup-ci l'organisateur qui me demande de les faire développer. En effet, les photos étaient bien présentes. J'ai donc demandé à l'organisateur de renvoyer l'enfant. Impossible car les parents ne pouvaient pas la récupérer et il restait peu de jours à faire.

Entre temps, j'ai appelé les familles de toutes les filles de la chambre pour leur parler de ce qui s'était passé et les parents de l'enfant incriminé. Je peux t'assurer que cela a été un des plus durs moments de ma vie de directrice. Pas par peur des réactions des parents car j'ai tout mis en place pour que les choses ne se passent pas mais tout simplement car je me suis rendue-compte que je ne pouvais pas protéger les enfants d'actes aussi horribles.

Durant les derniers jours, elle a passé tout son temps en présence d'un adulte et le soir, elle dormait dans ma chambre.

A l'arrivée, j'ai vu les parents de chaque enfant afin de leur en reparler mais ceux de l'enfant coupable sont partis assez rapidement et je n'ai pas pu les voir. Tout ce que j'en retire surtout, c'est l'importance d'en avoir parlé avec les filles de la chambre car elles ont pu immédiatement me dire tout ce qu'elles avaient sur le coeur et j'ai pu aussi les rassurer en leur expliquant les mesures prises. Elles m'ont prises au sérieux et m'ont fait confiance.

En tout cas, ce sont des situations très difficiles à vivre car je me suis aussi sentie coupable de ne pas avoir pu les protéger et d'un autre côté, j'ai fait tout ce que je pouvais car quand quelqu'un décide de faire du mal, il y arrivera à un moment donné.

[haididi 0]

quelle horreur.. on a chacun nos experiences plus ou moins tromatisantes... ce genre la ne m'est jamais arrivé, je touche du bois pour que ca continue.

ca prouve quand même que, malheureusement, rien n'est impossible... même avec la meilleure volonté du monde...

bah ayé, j'ai le cafar!! :(

[fab75 1]

Malheuresement dans le meme "style" j'en ai une aussi:

Alors juillet 2006, CLSH en milieu rural, une cinquantaine d'enfant, un milieu assez familial, des enfants sommes toutes assez normaux et sans problèmes.

Une directrice nouvelle, étant l'anim' le plus ancien on me demande d'etre adjoint et au bout d'une semaine on commence a suprendre souvent 3 garcons de 9-11 ans à sortir ensemble des toilettes...bizarre...bizarre.

Au fur et à mesure on fait gaffe de plus en plus jusqu'au jour où pour toute a fait une autre raison une animatrice rentre dans les toilettes à ce moment et on surprend nos 3 bonhommes pantalon sur les chevilles et le plus petit entrain de donner des ordres aux 2 autres et leur demande de se faire des truc et de lui faire des truc....

Réunion d'urgence entre anim' , direction et organisateurs on décide d'en parler avec les parents, de ne plus accepter le petit pour éviter les soucis, mais on fait également un signalement aux services sociaux car apparament ce n'est pas la première fois pour ce garcon.

hasard de la chose, le pere d'un gamin est gendarme bien gradé en DOM-TOM, son fils est en vacances chez ses grands parents dans la région avec sa mere. Cela ne loupe pas, il dépose une plainte et fait apparament comprendre aux gendarmes du coin qu'il faudrait se bouger.

Pendant une semaine gendarmerie sur le centre presque tout les jours pour nous entendre chacun un par un sur ce qu'on avait vu, après une psychologue qui vient voir les deux autres garçons...

La mère du gamin "renvoyé " qui a chaque fois qu'elle nous croise dans la rue nous fusille du regard et fait courir des rumeurs sur le centre comme quoi son fils n'a rien fait que ce sont les deux autres etc... Bref une ambiance bien pourrie...

Au jour d'aujourd'hui pas de nouvelles de l'affaire, apparament le garcons a été mis en foyer quelques temps, les deux autres sont revenus cet été et puis en apparence tout va bien. Cependant pour une première expérience de presque première direction ca calme quand meme pas mal et on se dit que meme dans un petit village de meme pas 10 000 habitants tout peut arriver. Alors cet été quand en regardant les inscrits, et pour ma première vrai direction, quand j'ai vu que le gamin avait refait une demande j'en ai discuté avec l'assoc' et on a decidé de ne pas l'accepter alors après avec le recul as-ton agis avec "principe de précautions" ou alors avons nous choisi la facilité et fait de la discrimination je ne sais aps trop....

[Champipi 1]

Ben didon moi qui pensait que ce genre de situation arrivait tres rarement, je prend une sacré claque !!

Car a moi aussi c'est arrivé et le pire c'est que c'était lors de ma premiere colonie de vacances !

Nous etions en réunion et un animteur tourné pour surveillé les enfants, quand tout a coup il nous rejoint tout pale en s'adressant a la directrice: "Euh! la faut que tu m'aide, je viens de rencontrer un probleme est je ne sais pas du tout coment le gérer !"

On se ragarde avec l'equipe en pensant que c'etait un gamin qu'il l'avait frapé ou insulté, et bien non c'était deux garcon qu'il avait pris en flague l'un sur l'otre en plin act sexuelle !

La directrice les a donc immédiatement convoqué il n'ont pas nié, en disant que c'été parti d'un plaisir individuelle et qu'il voulait savoir ce que sa fait de ... bref vous avez compris !) le probleme est que les tente été de 4 place et les autres faisant sembalnt de dormir ont vu ceux qui c passé et la raconté a tout le monde ce qui provoqué une scandale dans la colo, les deux "protagonistes" ont donc été renvoyé et chaque parent de la colo a été contacter pour expliquer clairement ce qui c'est passé cette nuit la !

Voila pour mon récit !

[Philosopheur 0]

Coucou Champipi

Je voulais te demander des précisions sur le renvoi de ses deux gars ? Interdiction formelle (réglement) ? Perversité ? Danger pour eux (ca existe ce qui va plus loin que les "sales pédés") ? Danger pour les autres ? Lubricité ?

Pour information, cela s'appelle un rapport anal ou sodomie. Il n'est pas bon d'avoir peur des mots.

!

Modifié 17 mars 2008 par Philosopheur