Olivier 10 Signaler ce message Posté(e) 24 août 2010 Deux animateurs pour enfants, ex-délinquants, renvoyés en pleines vacances le 24 août 2010 à 07h37, mis à jour le 24 août 2010 à 08:19 Ces deux saisonniers employés l'un en colonie de vacances, l'autre en centre de loisirs de la commune de Vigneux-sur-Seine, dans l'Essonne, ont été renvoyés "conformément à la réglementation", selon la préfecture. Deux animateurs saisonniers de Vigneux-sur-Seine, dans l'Essonne, ont été renvoyés de leurs postes car leurs casiers judiciaires comportaient des condamnations. L'état des casiers judiciaires de ces deux jeunes animateurs âgés d'une vingtaine d'années a été précisé à la mairie le 6 août par l'Etat. L'un des deux animateurs, qui encadrait un groupe d'enfants en Savoie, a été rapatrié le 10 août, quatre jours avant la fin du séjour. Celui qui était en centre de loisirs a immédiatement cessé le travail, a indiqué la mairie de Vigneux-sur-Seine, confirmant une information du Parisien. La préfecture de l'Essonne a indiqué qu'il s'agissait "d'une profession réglementée", et que, dans le cas de personnes ne réunissant pas les critères exigés, l'exercice de la profession était interdit: "en de tels cas, le préfet informe la personne et l'employeur, qui peut être une mairie". "Conformément à la réglementation, l'employeur n'a d'autre choix que de se séparer de son collaborateur afin de ne pas s'exposer lui-même à d'éventuelles sanctions, notamment pénales", a ajouté la Préfecture. Ils "s'en sortaient plutôt bien" Pour la première fois cet été, n'est plus uniquement pris en compte le bulletin n°3, comportant les condamnations les plus graves prononcées pour crime ou délit, mais également le bulletin n°2, qui comporte la plupart des condamnations pour crimes et délits, a expliqué Franck Leducq, directeur de cabinet du maire de Vigneux-sur-Seine. Lors du recrutement des animateurs, la mairie n'a pas connaissance de l'état de leur casier judiciaire, a-t-il ajouté. Un responsable de la mairie, qui a souhaité conserver l'anonymat, a expliqué que les extraits de casiers judiciaires sont directement transmis à la direction départementale de la cohésion sociale. Il a souligné qu'une "dynamique d'équipe" s'était créée au sein des animateurs, et que ces deux jeunes garçons "s'en sortaient plutôt bien" et "ne mettaient pas en danger les gamins". "Je considère que c'est un peu dur, on ne leur laisse pas leur chance", a-t-il ajouté, évoquant "une double peine". Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Quentin 5 Signaler ce message Posté(e) 24 août 2010 Merci pour cette info Olivier. Je suis assez surpris de constater que le contrôle des casiers judiciaires a visiblement été, dans les deux cas, effectué pendant le déroulement du séjour et non avant le début. Il était possible de le faire avant, en s'appuyant sur la fiche complémentaire envoyée huit jours avant le début du séjour. A moins que ce soit le délai de transmission entre la DDCSPP et le CJN qui soit trop long ? Dans une note aux organisateurs, communiquée ici, il était pourtant dit que la demande du bulletin n°3 n'était plus nécessaire pour les animateurs. Mais si les contrôles se font a posteriori, ça pose quand même question : ne vaut-il mieux pas continuer à les demander ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jean 7 Signaler ce message Posté(e) 25 août 2010 C'est débile. Ils sont dangereux ou ils ne le sont pas, mais ils ne le deviennent pas pendant le séjour. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité kristouffe Signaler ce message Posté(e) 30 octobre 2010 C'est pas souvent qu'on tombe d'accord, Jean! Mais quel est le bulletin qui n'était pas vierge? Le 2? Mais les organisateurs privés n'y ont pas accès. Alors pourquoi ne pourrait on pas engager un animateur dont le bulletin numéro 2 du casier judiciaire n'est pas vierge? C'est le 3 alors? Celui sur lequel sont indiquée les condamnations pour meurtre, viols etc? Alors c'est pas normal d'embaucher des animateurs dont ce bulletin n'est pas vierge. On peut alors imaginer le pire... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jean 7 Signaler ce message Posté(e) 30 octobre 2010 Ce n'est pas très clair mais si j'ai bien compris les animateurs ont commencé à travailler bien avant que le bulletin n°2 de leur casier ne soit vérifié. Une fois la vérification accomplie, l'employeur a su que le bulletin n'était pas vide et il a dû automatiquement virer les animateurs. Le pire dans le cas présent est d'avoir viré des gens qui faisaient bien leur travail. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites