Invité Amandine30

Thèmes : La Chine, Redecouvrons L'histoire Et Les Animaux

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Invité Amandine30

Bonjour les z'anims !

Je vais etre en centre de loisirs au mois de juillet avec des enfants âgés de 3 à 6 ans (maternelles).

Le week end de prépa approche et je n'ai aucune idée pour les animations... Je viens donc vous demander si vous avez quelques propositions :)

Il y a donc 3 thèmes, un par semaine :

- découvrons les animaux,

- redécouvrons l'histoire,

- et bienvenue en chine

Par semaine il faut équilibrer les activités entre activités manuelles, jeux sportifs, intérieur/extérieur et finir par un grand jeu.

Il est alors tres important d'avoir une trame solide et donc l'imaginaire est indispensable !!

Si vous avez des idées, des suggestions, des conseils; je suis preneuse ! Merci :D

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Bonjour Amandine30 !

Tout d'abord, une petite remarque personnelle: je trouve le thème de l'histoire trop large et trop vague pour une semaine d'autant que choisir un thème sert à aider les animateurs à trouver des activités en réduisant le champ des possibilités donc il vaudrait peut-être ieux cibler une pédiode de l'histoire en particulier.

Pour les activités manuelles, le mieux est de leur faire réaliser des masques d'animaux avec des assiettes en carton, des animaux en rouleau de papier toilette (des tas d'exemples sur internet), un origami facile et des éventails chinois en papier.

Pour les jeux, tu peux prendre n'importe quel jeu adapté à cette tranche d'âge et inventer une histoire autour du jeu qui s'inscrit dans le thème de la semaine. Tu peux trouver des jeux ici: http://www.animnet.com/version5/activites.php

Et surtout n'oublie pas des chansons sur tes différents thèmes !

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Moi pour "découvrons les animaux" je ferais

-découverte des insectes (aquatiques, de terre, de bois, du sable, aériens, etc.)

-découverte des animaux du centre (plus facile quand il reste un peu de nature autour du centre, découvertes d'animaux sauvages courants comme les renards, rats, oiseaux, chauve-souris, escargots, écureuils, hérissons, rapaces de nuit, chats... super à faire au bord de la mer avec de la pêche, constitution d'un aquarium)

-découverte des animaux de la ferme (en visitant une ferme évidemment)

-visite du musée d'histoire naturelle

-visite d'un zoo éventuellement

-équitation dans un centre équestre où les moniteurs sont capables de parler aux enfants et expliquer comment on s'occupe des animaux

-visite d'un aquarium avec un guide à qui on demandera pas "où ça vit et combien d'années" mais plutôt "et vous, comment vous les nourrissez, où est-ce que vous trouvez l'eau, est-ce que les animaux de l'aquarium meurent, s'entretuent, etc."

-ramassage de coquillages pour la découverte ou pour des bricolages divers, il y a des centaines de choses qu'on peut faire avec les coquilles, carapaces, os...

Pour l'histoire je demanderais des précisions à la personne qui a eu l'idée du thème. Surtout que l'histoire, l'histoire... je ne suis pas sûr qu'il soit si facile de faire quelque chose de vraiment intéressant. Peut-être au niveau régional, histoire locale. Ça et là il y a des vieux villages reconstitués, des restants de villes fortifiées, des vestiges du passé. En réalité il existe un nombre incalculable de "trésors" d'histoire pour qui sait les observer en ville comme à la campagne, mais j'ai du mal à imaginer comment intéresser les enfants autrement que par l'imaginaire... et l'imaginaire ce n'est pas l'histoire...

Et sur la Chine, j'adore, mais je fais l'impasse, c'est ton boulot c'est à toi de chercher. Mais franchement hein... La Chine, c'est un pays avec une histoire absolument fascinante, c'est un pays de mythes et de légendes, un pays avec ses codes, sa spiritualité... C'est aussi un pays qui est à l'origine de quelques inventions qui font aujourd'hui partie du quotidien, c'est un pays dont les arts sont IMMENSES et rayonnants, et suffiraient à eux seuls à remplir deux ou trois semaines d'activités au moins. J'ai une préférence pour le cinéma d'arts martiaux, un genre très simple, très facile à aborder, à identifier... ne serait-ce que par le biais de Jackie Chan (moins sanglant que bruce lee). (et personnellement je pense que Jackie Chan est plus fort que Chuck Norris)

Dernière chose, je n'ai pas compris ça :

Il est alors tres important d'avoir une trame solide et donc l'imaginaire est indispensable !!
Je pense qu'au contraire une trame solide, c'est quelque chose de réel, pas un truc imaginaire.

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choisir un thème sert à aider les animateurs à trouver des activités en réduisant le champ des possibilités donc il vaudrait peut-être ieux cibler une pédiode de l'histoire en particulier.

Salut,

j'ai un petit problème avec le côté systématique de mettre en place des "thèmes", ce qui revient, à mon sens parfois à uniquement remplacer un jeu connu de tous en brodant un imaginaire autour pour satisfaire sa conscience plus que pour coller aux besoins des enfants.

Je pense que le seul intérêt des thèmes, c'est justement de donner des idées d'animation à des animateurs qui en manqueraient. D'augmenter le champ des possibles, que ce soient pour les animateurs, et donc pour les enfants.

Tout l'inverse de le réduire.

En tant qu'animateurs, ne nous imposons aucune limite en termes d'imagination d'activités.

Modifié par Cesco

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Ouais, et les thèmes sont aussi faits pour les parents des enfants (pour la com'), et pour faire plaisir aux élus qui demandent qu'il y ait "des choses de faites".

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La dernière fois que j'ai travaillé avec un thème c'était en 2006 donc mes souvenirs ne sont plus très frais, néanmoins il me semble bien que les directeurs choisissaient un thème pour aider les animateurs débutants à trouver des activités (ça limite les possibilités puisque ça restreint à un certain domaine mais, paradoxalement ça aide car on a quand même base de réflexion).

Personnellement, je n'aime pas les thèmes parce que dès lors qu'on a un peu d'expérience on n'a plus besoin de cette aide pour trouver des activités, il ne reste plus que le côté "restreindre le champ des possibilités".

Mais d'un autre côté lorsque je me plonge dans mes souvenirs de colon, je me dis qu'avoir un thème aurait peut-être évité à mes animateurs de nous infliger des poule-renard-vipère-douaniers-contrebandiers-chef-d'orchestre bruts et sans aucun imaginaire autour...

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Ouais, et les thèmes sont aussi faits pour les parents des enfants (pour la com'), et pour faire plaisir aux élus qui demandent qu'il y ait "des choses de faites".

D'accord avec ça.

Après, ces thèmes peuvent peut-être, j'essaye de leur chercher un intérêt, permettre à certains animateurs de faire marcher leur imagination.

J'y crois peu, mais j'essaye de voir les éventuels points positifs de ceux-ci...

(ça limite les possibilités puisque ça restreint à un certain domaine mais, paradoxalement ça aide car on a quand même base de réflexion).

Ca ne limite pas les possibilités à priori, puisqu'on ne fait quand même pas 100% des activités autour du thème, si ?

C'est-à-dire que si on a un thème sur la Chine, les enfants auront, dans toutes leurs activités, au moins un rapport avec la Chine ?

Si c'est le cas, ça me semble vraiment être davantage une contrainte qu'un support.

Mais d'un autre côté lorsque je me plonge dans mes souvenirs de colon, je me dis qu'avoir un thème aurait peut-être évité à mes animateurs de nous infliger des poule-renard-vipère-douaniers-contrebandiers-chef-d'orchestre bruts et sans aucun imaginaire autour...

Je m'interroge là-dessus.

Si c'est pour proposer un Poule Renard Vipère, y a-t-il besoin de concocter un imaginaire autour ?

Sur un jeu archi connu que les enfants feront sur tous les ACM qu'ils fréquentent, où est l'intérêt de placer un imaginaire ? Peuvent-ils y adhérer ? Le peuvent-ils, sans doute, d'ailleurs, mais je ne pense pas que ce soit forcément pertinent.

Par contre, partir d'un jeu, y ajouter un imaginaire pour refaire évoluer ce jeu par la suite pour qu'il colle davantage à l'imaginaire, là, à mon avis, ça a davantage de sens.

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L'imaginaire... Et la culture?

Après, ces thèmes peuvent peut-être (...) permettre à certains animateurs de faire marcher leur imagination.
Oui, ça il y a certainement des directeurs qui se disent ça quand ils trouvent que les animateurs n'ont pas beaucoup d'idées.

Ils pourraient aussi donner des pistes, donner des livres d'activités, de la doc...

Les thèmes, ça donne un axe de réflexion. Si on le vit comme une bride c'est qu'il manque des explications ou que le thème n'est pas pertinent. Alors effectivement tous les ans on fait le moyen âge, le cinéma, les indiens et les pays du monde... Ça c'est parce qu'on a une mauvaise conception ; on fait de la pâte à sel... moyen-âgeuse, un grand jeu... sur le dernier film à la mode, des masques... indiens et de la cuisine... italienne... pizza... :P

Et ça c'est quand le thème est purement imaginaire, à mon avis il est là pour remplacer la culture que les animateurs auront systématiquement la flemme de se faire.

Mais si ce thème est culturel ou social ça n'a plus rien à voir. Après tout dans le champ de l'éducation populaire il n'y a pas de raison pour se borner à faire des leçons de morale et de l'éducatif comportemental et relationnel. Il y a aussi le culturel. Savoir c'est pouvoir. Connaitre le monde c'est être plus libre. Il ne faut pas miser que sur le relationnel et la séduction.

Un séjour "musique" où on forme un/des groupes de musique, les participants viennent avec leurs instruments ainsi que les animateurs, on fournit le matériel d'enregistrement et de répétition, objectif CD et passage en radio... Là on peut raisonnablement penser qu'on fait du lien entre les gens, et pas seulement un lien factice qui sera vite oublié après le séjour.

En contrepartie j'ai du mal à imaginer un séjour "moyen-âge", à cause de l'omni-présence des religions, du servage et que dire des droits de la femme... Mais mettons un séjour "vie paysanne à l'ancienne", pourquoi pas, avec les travaux d'une ferme à l'ancienne, les vieux métiers, jeux anciens. Histoire de vivre un peu d'exotisme temporel... et de voir comment on peut vivre sans télé, voiture.

Dans les centres municipaux, comme j'essayais de le montrer plus haut, sur une semaine "animaux" on n'est pas obligés de se borner à faire des animaux en pâte à sel et des masques d'animaux ou du maquillage. On peut faire un tas de trucs bien plus inédits et bien plus intéressants.

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Là je crois qu'il y a amalgame entre le thème d'un séjour (activités reliées par un univers, oui TOUTES les activités, aussi bien manuelles et sportives que les chants) et un séjour thématique (à la ferme, chorale, natation, linguistique,...) qui définit l'activité dominante mais non exclusive du séjour.

Cesco, lorsque les animateurs de mon centre-aéré mettaient en place un jeu -n'importe lequel- sans histoire, je refusais tout net d'y participer. Et je ne pense pas que j'étais une exception.

Modifié par Filleanormale

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Rhô... encore des petites cases...

Mais non c'est pas un amalgame, c'est de l'enthousiasme! Tu vois tous les centres avec des thèmes gnan-gnan que personne ne comprend, ils pourraient aussi faire des thèmes mieux investis. Ça sert à rien de perdre du temps à mettre un thème si c'est juste pour indiquer que les masques, cette-fois, auront plutôt des allures de vampires ou plutôt des allures d'animaux.

En revanche avec du thème culturel et pour lequel tout le monde est impliqué, tu valorises beaucoup le travail de l'équipe, tu augmentes tes chances d'intéresser les enfants autant que les parents... et tu ne culpabiliseras plus en tant que directeur si les enfants ne rentrent pas chez eux avec une babiole fabriquée dans la journée... par les animateurs...

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Je ne faisais pas cette distinction par amour de la sémantique mais pour montrer qu'un thème de séjour et un séjour thématique sont deux choses totalement différentes: pour le premier il s'agit d'histoires, alors que le deuxième désigne les activités à proprement parler. D'ailleurs ils ne s'excluent pas: on peut très bien avoir un séjour à thématique chant dont le thème serait "Emilie Jolie" ou encore un séjour à thématique linguistique dont le thème serait "les années 20".

Mon impression (mais ça ne se passe peut-être pas comme ça dans la réalité, j'avoue que j'ai très peu d'expérience en terme de séjours à thème):

La grande différence c'est que pour le séjour thématique, l'animateur ne peut presque pas intervenir sur les activités.

En effet, les visites de ferme et autres séances de natation sont décidées préalablement par le directeur ou l'organisateur.

Pour le thème de séjour l'animateur, s'il n'a pas le choix du thème car décidé par le directeur sans aucune concertation, a au moins le choix de ses activités.

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"Totalement différentes..." voilà pourquoi je parlais de petites cases.

Je ne pense pas que ça soit si différent que ça, c'est juste une question d'énergie et d'investissement de l'équipe. Il y a un cas où ils subissent les thèmes (selon moi c'est parce qu'ils s'en foutent) et un cas où ils le transforment.

C'est dommage (mais fatal, j'ai souvent pensé la même chose hélas) que tout le monde se retrouve dos à dos. Les animateurs et le directeur, le directeur et l'organisateur... Les cas où les séjours sont vraiment de bonne qualité, c'est justement quand ces personnes travaillent ensemble.

La grande différence c'est que pour le séjour thématique, l'animateur ne peut presque pas intervenir sur les activités.
Si si.

En effet, les visites de ferme et autres séances de natation sont décidées préalablement par le directeur ou l'organisateur.
Non non.

Pour le thème de séjour l'animateur, s'il n'a pas le choix du thème car décidé par le directeur sans aucune concertation, a au moins le choix de ses activités.
... ce qui veut dire qu'il peut parfaitement faire autre chose que de la déco et des masques... :lol:

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Désolée mais dans ce cas-là (3 à 6 ans) je trouve que les masques sont une activité manuelle plutôt chouette (sans jeu de mots) puisque l'enfant peut le porter et ça peut être le point de départ d'un carnaval ou d'un jeu.

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D'accord pour dire que les thèmes gnan-gnan, commerciaux, généralistes, n'ont d'intérêt que si les animations sortent de l'ordinaire ou impliquent réellement les enfants autrement que des PRV renommés "Vampires/Loup-Garous/Fantômes" ou qu'un changement de motif du dessin sur l'assiette-masque. C'est ainsi, comme le disait Jean, qu'un thème "musique" n'a d'intérêt que si l'organisme se donne les moyens (par les animateurs mais aussi par les activités proposées) de mettre les enfants en relation avec des intervenants (groupes de musique par exemple), de pratiquer eux-mêmes des instruments ou de créer des tubes, des CD, etc... Ca n'a aucun intérêt si c'est juste pour faire visiter une expo sur les instruments aux enfants...

Les thèmes, oui, mais pas n'importe comment, donc. Ca me tue qu'on demande à des animateurs engagés : "Tiens, le thème, c'est les animaux, trouves-nous des activités". Que l'animateur doive trouver quelques activités "bouche-trous" (PRV modifiées, activités manuelles, etc...) entre les grandes activités prévues, c'est normal. Mais normalement, quand le thème est décidé et inscrit dans le PP, quand le recrutement commence, on "choisit" un peu ces animateurs. Dans un site concurrent que tout le monde connaît, je vois énormément de propositions d'emploi avec des conditions pour une colo à thème.

Exemples (inventés mais inspirés de réels) :

_Thème : Musique. Sont prévues des rencontres avec des groupes, matériel d'enregistrement fourni, cherche animateur(trice) sachant jouer d'un instrument ou ayant des connaissances en matériel audio.

_Thème : Nature en montagne. Cherche animateur(trice) sachant randonner, lire une carte, s'y connaissant un peu sur la montagne et son milieu naturel. Nombreuses activités de découvertes et d'observation en pleine nature.

_Thème : Chine. Animateur(trice)s inspiré(e)s en activités manuelles pour transformer le centre en palais impérial. Activités prévues : découverte de l'imprimerie et des inventions venues de Chine, grand jeu sur la caravane de la Route de la Soie (activités à prévoir en concertation), etc...

Pour ma part, j'ai toujours fait des colos sans thème(s). Inconvénients : idées de base, zéro, démerde-toi pour trouver des grands jeux originaux (autre que Koh Lanta, Pékin Express ou Fort Boyard). Avantages : totale liberté pour faire les activités que tu veux. Inversement pour les thèmes. Inconvénients : brimé par le thème, tout doit s'y rattacher, même les activités de base. Avantages : si l'organisme s'est donné les moyens de vivre le thème à fond, ça permet d'aller vraiment loin dans le développement du thème, et ça donne déjà une base pour les idées des autres activités.

Cela étant, je ne rechignerai pas, au contraire à postuler pour une colo à thème. Je ne suis absolument pas musicien, un peu comédien et acteur mais je ne connais rien au cirque ni au spectacle de rue (qui sont souvent liés aux thèmes du théâtre et du cinéma, hélas). L'équitation, connais pas non plus et veux pas connaître (mal de dos). Sport... heu... j'ai pas le physique (je me sous-estime, laissez-moi une place au tennis et au ski). Donne-moi maintenant un thème sur les jeux de société, les jeux de rôles, l'Histoire (oui, oui, Jean, même le Moyen-Âge), la nature (particulièrement la mer), et je prends. On a tous nos passions, nos capacités qui peuvent devenir compétences.

Revenons rapidement sur l'imaginaire. Jean, tu dis que l'imaginaire doit s'effacer devant la culture. Mais les enfants vivent de l'imaginaire. Si tu les assommes de culture, aussi géniales que soient les activités, les enfants ne se souviendront pas de tout ou pire, s'ennuieront. Les enfants ont besoin de rêver. Mais le rêve peut mener à la culture. Tant pis si l'image est quelque peu inexacte, les enfants grandiront, découvriront d'autres choses sur thème, dans d'autres contextes, ils corrigeront leurs apprentissages et se souviendront quand même des activités géniales qu'ils auront vécues dans leur enfance et pardonneront volontiers à leurs anciens animateurs d'avoir écorné la vérité, prix à payer pour leur faire découvrir quelque chose par le biais de l'imagination, ce petit quelque chose qui, tout aussi incomplet soit-il, sera néanmoins un pan de culture qu'ils auront appris ailleurs et parfois avant qu'à l'école. Laissons à l'école et à la vie le soin de détruire les mythes. Souviens-toi de ce qu'on nous apprend à l'école primaire sur le Moyen-Âge. Pleins de petits royaumes avec des seigneurs qui passent leur temps à se faire la guerre dans des châteaux forts. Mythe détruit dès la 5ème mais qui est un bon prétexte pour faire découvrir un pan de l'Histoire, les costumes, les bâtiments, la vie autrefois dans une période où l'enfant s'éveille au monde et à la société. Alors, laissons-les rêver, ces p'tits bouchons. D'autant qu'on peut faire rêver avec des choses vraies, même s'il faut en masquer d'autres. Encore le Moyen-Âge, qu'est-ce qui t'empêche de développer le thème via le Roi Arthur, les châteaux, les chevaliers, les princesses ? :sorcier: Une ou deux expositions reviendront sur le servage, la paysannerie et l'omniprésence de la religion, ils le garderont en mémoire et s'en souviendront sur les bancs du collège, mais pendant une semaine ils se seront crus chevaliers. :battleaxe: Une part non négligeable de ma passion pour l'Histoire vient de jeux vidéos comme Age of Empires II, etc... Ca m'a incité à en savoir plus sur les époques, les guerres, les royaumes, etc... :roi: Juste pour savoir avec quoi je jouais. Imaginaire et culture se complètent. L'imagination est un facteur d'intérêt. :whou: C'est un historien et futur prof qui te parles ! :diplome:

Pour en revenir à la question de départ, thèmes et activités pour les 3-6 ans... Tout a déjà été pas mal dit et proposé (masques, découvertes de la nature, etc...). Mais n'oublions pas le public : des mater's. En pleine découverte du Moi et du monde les entourant immédiatement. Histoire, ben c'est Mamie puisqu'elle a connu les dinosaures... Va faire comprendre la notion du temps à des maternelles, toi. Chine, savent même pas où c'est (savent pas lire non plus, raté pour l'imprimerie). Donc autant les faire rêver avec des choses qu'ils peuvent comprendre et interpréter. Des masques, des dragons, des banderoles, des signes chinois pour la Chine (qu'il faudra leur montrer sur une carte, avec la France, découverte que la Terre ne se résume pas au village ou à la ville). Quant à l'Histoire, des chevaliers, des princesses, des fées, des contes, en précisant que tout ça c'était il y a très longtemps (oui, oui, même avant Papy). Les animaux par contre, fonce en plein : ballades en forêt, étude des vers de terre (très utiles, ça aère la terre et ça fait bien pousser les plantes), découverte de la ferme, etc, etc, etc... Ils sont en plein dans l'âge où ils découvrent et comprennent ça.

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Salut,

globalement d'accord avec toi remi, si bien que je ne voyais pas l'intérêt de te répondre... jusqu'à ce qu'un petit détail ne m'interpelle.

Tu dis toi-même que les maters n'ont pas la notion du temps, et pas celle des distances non plus.

Cela représente-t-il un vrai intérêt de leur montrer la Chine sur une carte ?

Ou n'est-il pas préférable de faire découvrir des pans de la culture (par culture, j'entends les arts, mais aussi la façon de vivre au quotidien). Sans tomber non plus dans les clichés. Et pour faire découvrir une culture, cela me semble difficile de le faire si on n'y a pas été et qu'on n'a pas été bouquiner, lire, se renseigner longuement sur la culture pour cela (Hergé ne voyageait pas, il lisait et c'est de là qu'il puisait ses sources pour faire voyager Tintin). Sinon, on risque de tomber dans le cliché : en Chine, ils ont tous un chapeau et cultivent du riz. Je suis certain qu'on pourrait voir ce genre de choses.

De mon côté, n'ayant passé que quelques jours en Chine, et n'ayant pas plus bouquiné que cela sur les cultures asiatiques, je me garderai bien de donner des idées pour ce projet, puisque ce n'est pas un projet sur lequel je serai à l'aise. Faire découvrir une culture que je ne connais pas bien ? Où est le sens ?

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@Filleanormale, ouais moi aussi je trouverais certainement que les masques c'est sympa à faire avec des petits. Mais c'est un ensemble de choses. Faire des masques à chaque période de vacances, faire à la place des petits, mettre des gommettes hein parce que sinon ils font n'importe quoi avec la peinture... si en plus le thème est purement imaginaire, pourquoi est-ce qu'on s'ennuie à l'annoncer à l'avance.

En effet dans ces conditions il y a de quoi trouver les thèmes inutiles.

Imaginons un thème "le vélo". Dans le cas où on subit, on va faire des maillots jaunes ou à pois et il y aura peut-être une sortie dans un musée. Au fond si on change de thème, personne ne nous en voudra et c'est même pas dit que des parents s'en rendent compte (sauf si la sortie change).

Dans le cas où on est fier de notre thème, on va apprendre à des enfants à faire du vélo, apprendre comment circuler sur la route, faire des ballades sur des circuits déterminés à l'avance, etc. Là si on ne respecte pas ce qu'on a préparé et suggéré, il y aura des déçus parmi les parents et les enfants.

C'est cette différence entre les thèmes subits et les thèmes choisis que j'essaye de marquer. C'est aussi lié à une conception de l'animation. Choisir ou subir? Quand on sort du thème factice, on peut valoriser l'équipe en entier, mais aussi chaque animateur, devant les parents, les enfants, des élus... Autant sur un séjour court on s'en moque un peu, sur un séjour long ça aide à avoir une équipe soudée, des bonnes animations jusqu'au bout, des parents polis et agréables.

@remi

Inconvénients : brimé par le thème, tout doit s'y rattacher, même les activités de base.
Ben oui j'ai constaté ça aussi, mais comme je le disais, c'est aussi à l'équipe de faire ses choix. On ne peut pas continuer à dire pendant cent ans "ah qu'est-ce qu'ils sont cons ces thèmes" et malgré ça continuer à en utiliser. Il faut participer au choix, le directeur peut nous entendre sur ce sujet.

Jean, tu dis que l'imaginaire doit s'effacer devant la culture.
Oh l'autre! Rémi, tu dis que tu es incapable de proposer une animation sur autre chose que la mer.

...

T'as vu c'est relou quand quelqu'un nous fait dire ce qu'on n'a pas dit hein? :P

J'ai jamais dit qu'il fallait que la culture écrase l'imaginaire, non non. J'ai dit que les thèmes purement imaginaires (ceux qui font l'enrobage des activités qui se répètent d'une période de vacances à l'autre) devraient laisser la place aux thèmes culturels ou sociaux, parce que eux ils impliquent tout le monde.

Si tu les assommes de culture, aussi géniales que soient les activités, les enfants ne se souviendront pas de tout ou pire, s'ennuieront.
Pfff... Ah oui c'est vrai, la culture c'est forcément "intellectuel" et c'est bien connu que les animateurs détestent ce qui est intellectuel.

Hem donc... donc non non le culturel ça n'assomme pas obligatoirement, pourvu que tout le monde soit cohérent et mette... un peu de bonne volonté. ^_^ Culturel ce n'est pas que "textes" ou "musée" ou "apprentissage". La culture c'est les autres, déjà (commençons par combattre la xénophobie), c'est aussi se changer les idées (et en avoir de nouvelles), c'est s'intéresser à son environnement (tu parlais de la mer, tu sais sûrement que certains enfants ne voient jamais la mer alors qu'ils habitent à moins de 10km), c'est manipuler, créer, découvrir, c'est de l'aventure, des émotions...

Laissons à l'école et à la vie le soin de détruire les mythes.
Boaf, c'est pas la peine qu'on s'oppose aux écoles. Les animateurs aussi peuvent, et même devraient combattre certains mythes ou légendes, et peuvent en laisser vivre d'autres. Je pense qu'animation et école se rejoignent sur le fait que le mythe selon lequel la femme est inférieure à l'homme doit être combattu. Le mythe selon lequel certaines populations immigrées mangeraient leurs cadavres doit être combattu... Mais le mythe selon lequel une souris vient récupérer les dents placées sous l'oreiller, le mythe du père noël, certaines légendes (régionales)... je ne vois pas de mal à les diffuser (après ça se discute, fonction de l'âge etc.)

D'autant qu'on peut faire rêver avec des choses vraies
Ça j't'e le fais pas dire. Ça ne serait pas ce qu'on appelle la culture, par hasard? :pirate: A moins que... les animateurs préfèrent laisser les enfants rêver... sur des concepts télévisés comme next ou secret story...

Encore le Moyen-Âge, qu'est-ce qui t'empêche de développer le thème via le Roi Arthur
Ben à ce moment là, autant annoncer comme thème "le roi arthur" et pas "le moyen âge", tu ne crois pas?

L'imagination est un facteur d'intérêt.
J'aurais dit un facteur d'émotions, les émotions étant une façon de s'attacher à quelque chose.

des mater's. (...) Va faire comprendre la notion du temps à des maternelles, toi. (...) Donc autant les faire rêver avec des choses qu'ils peuvent comprendre et interpréter.
Oui je trouve aussi que le thème de découvrir l'histoire c'est pas évident avec les petits. Découvrir "des histoires" par contre, c'est super. A ce moment là sur la communication, autant l'annoncer clairement, ne pas dire "l'Histoire" pour "les légendes".

Ou n'est-il pas préférable de faire découvrir des pans de la culture
Je suppose qu'avec les petits tout est très mécanique, émotionnel, sensoriel...

Faire découvrir une culture que je ne connais pas bien ? Où est le sens ?
Je ne sais pas... découvrir la bonne volonté par la même occasion? :P Moi je trouve déjà qu'en culture locale ou régionale à la base on connait très peu de choses. Partant de là, je te souffle l'idée (mais ne le répète à personne) j'utilise internet pour me renseigner et trouver des idées. Sur ma région il y a des contre-sens historiques majeurs qui circulent et dont l'éducation populaire est un des relais... hélas... Ben je trouve ça mieux de ne pas les diffuser moi-même.

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Je ne sais pas... découvrir la bonne volonté par la même occasion? :P Moi je trouve déjà qu'en culture locale ou régionale à la base on connait très peu de choses. Partant de là, je te souffle l'idée (mais ne le répète à personne) j'utilise internet pour me renseigner et trouver des idées. Sur ma région il y a des contre-sens historiques majeurs qui circulent et dont l'éducation populaire est un des relais... hélas... Ben je trouve ça mieux de ne pas les diffuser moi-même.

Lire pour se renseigner à propos d'une culture, n'est-ce pas là exactement ce que je disais ?

Que ce soit sur internet ou ailleurs, qu'importe. Seul le support change. La démarche reste la même.

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Jean, tu as l'air d'avoir une vision des activités manuelles en cvl toute personnelle...

Evidemment, beaucoup de directeurs répugnent à donner un pinceau et des ciseaux à un gamin mais ce sont généralement ces mêmes directeurs qui ne sont jamais présents pendant les activités. La plupart des activités manuelles que j'ai animées se faisaient avec du papier journal sur le sol et les tables, les enfants affublés de grandes chemises (tenue officielle d'un artiste en herbe !) et sans modèle à reproduire exactement.

Par contre, en activité cuisine c'est un peu plus difficile de faire comprendre à certains animateurs que tout doit être fait par les enfants et tant pis s'ils massacrent les blancs en neige. Mais ça me paraît quand même exagéré de dire que les animateurs "font à la place des petits".

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En partant des expériences que j'ai vécues en ACM, je rejoins le constat de Jean (qui a forcément une vision de ces activités toute personnelle, chacun d'entre nous construit sa vision à partir de ses expériences).

Je vois un grand nombre d'animateurs tenir des propos de type "mais on va pas le laisser ramener ça chez lui, ils vont dire quoi les parents ?".

Un des problèmes de l'animation est que le rôle des animateurs est mal compris par les parents. D'où le besoin de communiquer. Sinon on reste enfermé dans des schémas avec des parents estimant que si l'animateur n'a pas aidé l'enfant à faire un bel objet, et qu'il a laissé sciemment l'enfant "saboter" celui-ci, c'est que l'animateur est un jemenfoutiste.

Et lorsque les parents restent sur des schémas comme ça, la tentation, pour quelqu'un qui ne réfléchit que peu à sa pratique, est de céder à la facilité. Faire à la place de l'enfant et s'éviter ce type de remarques, ce type d'échanges pour faire évoluer la vision des parents.

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J'ai précisé que c'était une vision personnelle car Jean semblait dire que c'était toujours le cas.

Je comprends les raisons qu'avance Cesco mais j'ai beaucoup de mal à imaginer qu'elle puissent être utilisées en pratique d'autant plus que la particularité du centre-aéré est de pouvoir parler avec les parents deux voire quatre fois par jour donc il très facile de leur expliquer pourquoi l'objet que ramène leur enfant est baclé et pourquoi les animateurs ne l'ont pas terminé à sa place.

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Très facile sur le papier, oui.

Mais pour un animateur qui n'a pas forcément envie de se décarcasser (et il y en a, parfois, dans ma faiblesse, j'ai tendance à penser qu'il s'agit d'une minorité, mais on ne peut en aucun cas dire qu'il n'y en a pas), entre passer 2 minutes (multipliées par 5 ou 6 enfants) à finaliser une activité manuelle, ou passer 10 minutes (multipliées par 5 ou 6 parents) à expliquer sa démarche, qu'il n'a, lorsqu'il s'agit de ce type d'animateurs, jamais réellement réfléchie, une bonne part choisit la deuxième option.

Sans compter qu'il n'est juste rationnellement pas possible de justifier sa démarche auprès de tous les parents, du moins pas le même jour, et je sais, d'expérience, que l'idée d'être pris pour un jemenfoutiste sans pouvoir se justifier, suffit pour des animateurs peut-être trop zélés, peut-être trop stressés, à finaliser l'activité d'un enfant.

Y a tout un tas de (mauvaises, souvent) raisons pouvant expliquer cela, mais dire que ce type d'animateurs n'existe pas ou peu, ça ne correspond à la réalité de MON expérience du terrain.

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@Jean

Citation

Inconvénients : brimé par le thème, tout doit s'y rattacher, même les activités de base.

Ben oui j'ai constaté ça aussi, mais comme je le disais, c'est aussi à l'équipe de faire ses choix. On ne peut pas continuer à dire pendant cent ans "ah qu'est-ce qu'ils sont cons ces thèmes" et malgré ça continuer à en utiliser. Il faut participer au choix, le directeur peut nous entendre sur ce sujet.

Ce qui revient à ce j'avais dit plus haut : les thèmes doivent être pensés, préparés et inscrits dans le PP, avec les moyens nécessaires, l'équipe est engagée en conséquence. OU (et là, je nuance mon propos d'hier), si l'équipe est engagée, qu'une colo à thème est décidée, c'est toute l'équipe qui doit participer en réunion au choix du thème et à la préparation des activités piliers du séjour.

Citation

Jean, tu dis que l'imaginaire doit s'effacer devant la culture.

Oh l'autre! Rémi, tu dis que tu es incapable de proposer une animation sur autre chose que la mer.

...

T'as vu c'est relou quand quelqu'un nous fait dire ce qu'on n'a pas dit hein? :P

Hé ! J'énergie protestement ! Je sais préparer des activités sur la mer ET l'Histoire et les jeux de société et de rôle. Ne me rabaisse pas, maraud ! Vil faquin ! :bigemo_harabe_net-173:

Plus sérieusement, c'est de bonne guerre et ça nous rappelle que tous autant que nous sommes nous devons tourner sept fois nos doigts sur le clavier avant de taper. Ce qui paraît clair pour nous ne l'est pas pas forcément pour les autres. Sauf si on s'appelle Claire, mais ça n'a aucun rapport...

Bon, là j'arrête de citer pasque ça englobe tout le reste de ton message. Déjà, loin de moi l'idée d'opposer l'école à l'animation, mais tu as mieux exprimé que moi la chose. Nous sommes d'accord sur le fond. L'Histoire peut être un bon thème, mais les légendes font partie intégrante de l'Histoire. N'est-ce pas en se basant sur l'Iliade que Schliemann a découvert les ruines de Troie ? Le rêve dans les activités peut être contrebalancé par des expositions. Certains époques lointaines ou points sombres (comme le sort des paysans ou la religion au Moyen-Âge), exception notable des crimes contre l'humanité, points noirs et disputés de l'Histoire récente ou autres choses du même acabit (il y a des choses dont on ne peut et doit pas rire), peuvent être laissées au soin de découvertes et intervenant, tandis que les activités porteront plus sur les aspects plus reluisants de l'époque. Mais là aussi, tout dépend de l'âge. L'Histoire en maternelle, c'est un peu hard, bien d'accord.

@Cesco&Jean. À propos de faire découvrir une culture qu'on ne connaît pas.

Moitié d'accord avec Cesco, moitié d'accord avec Jean. Jean, j'ai du mal à comprendre ton dernier paragraphe.

Je ne sais pas... découvrir la bonne volonté par la même occasion? :P Moi je trouve déjà qu'en culture locale ou régionale à la base on connait très peu de choses. Partant de là, je te souffle l'idée (mais ne le répète à personne) j'utilise internet pour me renseigner et trouver des idées. Sur ma région il y a des contre-sens historiques majeurs qui circulent et dont l'éducation populaire est un des relais... hélas... Ben je trouve ça mieux de ne pas les diffuser moi-même.
Tu dis que lire, se renseigner sur Internet, tout ça, et hop, avec un peu de bonne volonté ça passe. Mais juste après, tu dis qu'il faut éviter de faire des contre-sens historiques et culturels. Avec la meilleure volonté du monde, si on a juste quelques semaines pour préparer son séjour, à moins de passer 18h/24 devant son écran ou en bibliothèque, on fera des contre-sens dans l'interprétation de la culture si on ne la connaît pas. Hergé ne voyageait pas (ce qui n'est pas exact d'ailleurs, même s'il n'a jamais fait de voyages lointains), Jules Verne non plus. Mais chacun de leurs ouvrage leur prenait des mois et des mois de travail. Hergé s'est fait aider par Tchang pour ses bande-dessinées sur la Chine et le Tibet. Quant à l'Afrique, à l'Amérique (du Nord et du Sud) et à l'URSS, il est tombé en plein dans les clichés de son époque (et de ses idées... du moins dans les premiers albums... mais c'est un autre débat). Jules Verne s'est sacrément fait aider pour tous ses romans.

@tout le monde pour les activités manuelles.

Tout le monde a l'air d'accord sur le fond, mais il y a juste un désaccord sur la façon et la possibilité de le présenter aux parents. Ca dépend du séjour, du centre et des circonstances, non ?

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Si les animateurs ne peuvent pas -pour diverses raisons: envie / temps / possibilité- en parler avec les parents, dans ce cas il vaut mieux de ne pas laisser repartir l'enfant avec sa création du jour et lui donner toutes ses créations le dernier jour.

C'est ce que l'on fait dans le centre où je travaillais, nous organisions un spectacle de fin de séjour dont le public était les parents (pour réunir tous les parents, il commençait à l'heure où les enfants repartaient habituellement), les enfants leur montraient les chants et danses qu'ils avaient apprises et leurs créations formaient une petite exposition. La directrice avait ainsi le temps de dire quelques mots à l'ensemble des parents.

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@Cesco, ok bon ben... c'est parce que tu disais que tu ne proposerais pas d'activités sur la chine parce que tu ne la connais pas...

tu voulais dire dans le sujet en fait?

@Filleanormale, personnelle oui et non, évidemment c'est ce que je perçois, et il ne s'agit pas que d'un seul centre ou que d'un seul animateur, loin de là.

Le pinceau c'était un exemple moqueur, pas une généralité.

Avec la meilleure volonté du monde, si on a juste quelques semaines pour préparer son séjour, à moins de passer 18h/24 devant son écran ou en bibliothèque, on fera des contre-sens dans l'interprétation de la culture si on ne la connaît pas.
C'est un cas particulier qui n'a pas de chance de se produire.

En dehors de thèmes trop savants, il me semble que ça reste intéressant de faire un peu de recherches sur le thème qu'on veut présenter, afin que les thèmes ne soient pas tous interchangeables.

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