kams

Camps d'ados = farniente...

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Bonsoir,

ça fait pas mal de temps que j'anime des camps d'ados, et pourtant je constate pendant mes séjours d'autres collègues directeurs qui ne glandent rien sur leur centres : grossomodo : leurs centres sont des quartiers libres permanants , les ados ne font rien de leurs journées " bien sur c'est leurs vacances", ils se gèrent bien sur tous seuls (donc dorment qd ils veulent) et j'en passe et des meilleurs...

Quel est votre point de vue par rapport à cette pratique?

:bye:

:froid:

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Je pense qu'il ne faut pas tout mélanger, activités,rythme de vie des jeunes, mode d'intervention des anims... Le public ado est vraiment spécifique, on ne peut pas le comparer sur un autre groupe d'âge et encore moins calquer leur fonctionnement sur ceux de leurs cadets...

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Invité MAX

100 % d'accord avec toi Kams !! sans les activités "dominantes" très souvent sportives, et la spécificité dont parle Nico (sacré Nico !! très moralisateur dans toutes ses interventions... bon Directeur ?) qui font que nos charmants Ados restent relativement autonomes, j'ai constaté les mêmes choses que toi !!!

Mais pas que chez les ados !

Ce constat relance à nouveau la question de la professionnalisation de l'animation en C.V !

oui beaucoup d'animateurs se laissent bercer par le doux rythme d'un séjour en bord de mer !

oui beaucoup d'animateurs ne proposent aucun projet d'activités !

oui beaucoup de directeurs n'ont pas de projet pédagogique clair, cohérent et adapté et n'exigent pas de projets de leurs animateurs (une réunion de "préparation" histoire de bavasser 2 ou 3 heures, de faire signer les contrats, et de ramasser les photocopies des diplômes...)

Remplissage de journée, démagogie, copinage pour l'ambiance "top méga cool" avec les jeunes, lavage, rinçage et essorage pour la douche devenu corvée, la sieste punition, les repas "bouffe", et le temps calme (pour l'animateur !!!) ne sont plus des taboux mais la triste réalité de très nombreux séjours !

heureusement, les enfants gardent le meilleur ! ouf... l'honneur est sauve !

et la conscience se porte bien pour l'animateur !

Beaucoup dirons : "les enfants sont super contents ! ils pleurent au moment de quitter la colo !"... bien sur... mais il ne faut pas oublier que les enfants s'attachent aussi aux sympathiques animateurs incompétents !

Mon boulot me permet d'intervenir dans les séjours de différents organismes !

La bonne ambiance et les quelques veillées, grands ou petits jeux et autres activités manuelles et d'expression quotidiennes sont rares ! de plus en plus rare ! en revanche, le blabla "entre potes", le remplissage de journée, et la relative bonne ambiance se portent bien !

Difficile d'admettre que son séjour est moyen, voir médiocre... on se contente des quelques réussites du séjour sur lesquelles reposent comme pas magie la certitude d'une colo réussi !!!

certains penseront sans doute que l'essentiel c'est que l'enfant soit content de son séjour ! oui... mais quid des intentions éducatives et pédagogiques qui s'effacent de plus en plus au profit de la consommation pure et de l'insolence de nos charmants ados ?

Le résultat de cette incompétence, tout le monde le subit ! et il y a du boulot !

Les Organsimes associatifs se comportent comme des entreprises ! et les enfants sont traités comme des clients, inciter non à apprendre mais a consommer ! il est salutaire de rappeler que l'éducation et la pédagogie est le propre de l'homme, non à la production de marchandises ! loin des critiques réductrices du système éducatif, nous devons dénoncer l'aliénation qui s'empare de nos colons et de nombreux directeurs et autres animateurs ! nous devons par notre attitude montrer que la colo c'est un lieu d'autonomie, de création, de plaisir de vivre en collectivité, et un moment unique pour que les enfants s'amusent grace aux animateurs qui font leur travail !

Une colo où la vie s'ennuie entraîne souvent les conflits !

MAX :bye:

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je ne sais pas si, après tes propos je vais faire "moralisateur" max, mais je n'arrive pas à comprendre la logique de ton intervention sur quelques points:

L'intérêt des activités dominantes soit disant indispensables et souvent sportives et par ailleurs l'esprit de consommation qui semble aussi te déranger.

L'utilité d'avoir des jeux, petits jeux, activités manuelles nombreuses sur les séjours et ta gêne du remplissage...

Bref, a pas tout compris moi, ou dans les 2 sens...

En revanche, si la qualité d'un séjour doit s'évaluer en fonction du nombre d'activité manuelles et de petits jeux que font les jeunes... alors là j'apprend que je fais franchement de la merde dans mes séjours mais si c'est ça, alors j'en suis fier... Désolé mais l'animateur GO organisateur de jeux non merci, je laisse ça au club.

Par ailleurs, farniente des ados ne signifie pas forcément faniente des animateurs... Maintenant, c'est vrai que lorsque tout le monde est occupé dans son coin... on a une belle illusion que tout tourne rond..... et rond et rond petit patapon.... :dodo: :dodo:

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Invité MAX

Je me suis mal exprimé : lorsque je parle des activités dominantes, je parle de celles qui permettent aux animateurs de "faire bronzette" au bord de l'eau pendant que les jeunes consomment !

En ce qui concerne la notion de remplissage dont je parle :

oui je peux mettre en place 50 activités par jour sans avoir l'impression de remplir ! l'essentiel c'est : pourquoi ces activités ? (cf : intentions, projet péda...)

Au contraire, il est facile de remplir un après midi en jetant une baballe aux enfants... (pourquoi pas... mais pas tous les jours !)

J'espère que tu as compris ce que je voulais dire...

Je n'ai rien contre les clubs, ils ont au moins un avantage : celui d'être clair sur leurs intentions dès le départ ! faire consommer ! ce qui n'est pas le cas dans nos nombreux séjours si "politiquements corrects" !

Si moi pas avoir été clair, moi désolé... car moi fatigué !

:dodo:

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Si on ne part pas des mêmes pédagogies, on ne peut pas comparer kams.

ce qui me dérange c'est que bien souvent, on veut estimer la qualité d'un séjour au nombre d'activités planifiées. Ca n'intègre pas du tout les envies du public. C'est vrai que les ados aiment bien "se la couler douce"... et alors? Sans pour autant passer un séjour à ne faire que de la surveillance, ils ont besoin de se retrouver ensemble, de discuter entre eux tout simplement sans avoir un animateur artificiellement motive qui leur propose telle ou telle activité dont ils se moquent. Proposer une surractivité à nos jeunes rassure avant tout l'équipe d'animation qui n'a pas l'impression de rien faire... mais est ce quye ça correspond à ce qu'attendent réeellement nos loulous? Je ne pense pas.

Gérer des activités libres pour les ados ne veut pas forcément dire rien faire. C'est au contraire plus complexe à organiser, stimuler des projets qui restent les leurs sans être formulés comme projets par l'animateur pour autant...

Alors s'il y a 50 activités dans la journée, ce n'est pas moi qui les aurait mises en place mais eux. Pour moi, l'équipe d'anim en séjour ados est plus là pour leur permettre de mettre en place leurs propres activités que pour le faire en équipe et entre adultes.

J'espère que c'est un peu plus clair. Mais les vacances conso ou suractivisme, ça me fait vomir. Les loulous sont en vacances d'une part et ilk ont tellement l'habitude qu'on leur dise ce qu'ils doivent faire pendant l'année...

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Pour moi, la qualité d'un séjour ne se mesure pas en nombre d'activités mais dans la qualité et l'aboutissement du projet pédagogique.

La question pour moi, n'est pas de savoir si les ados ne font rien pendant leur centre ou s'ils sont tout le temps en activités, mais de savoir si mon projet pédagogique est cohérent sur le terrain et de savoir si je vais atteindre les objectifs éducatifs que l'on s'est fixé en équipe d'animation (Objectifs qui sont en lien avec le projet éducatif de l'organisateur).

Je suis d'accord avec Max quant à l'évolution générale des centres de vacances qui ont tendance a perde leur vocation d'éducation populaire. Les associations marchent de plus en plus comme de petites ou grosses P.M.E qui, si elles ne sont pas rentables, déposent leur bilan. Dans ce contexte, l'animateur devient un agent d'encadrement, un accompagnateur d'activités.

Cependant, il existe encore des associations qui ont encore des valeurs d'éducation populaire et qui les font vivre sur leurs centres. Ils appartient aux directeurs de lirent leur projet éducatif.

Sachant aussi, que l'on peut faire des profits et avoir des intentions éducatives fortes !

Ce qui me semble également important en centre ados, comme pour les autres centres d'ailleurs, et au delà des activités en elles-mêmes, c'est le lien que l'on créer avec les enfants et ce que l'on est fait.

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Kams : et j'en passe et des meilleurs...
Toi tu n'as pas l'air d'aimer ça en tous cas. :rolleyes: Est-ce que ces équipes font réellement ça dans le but de glander ou est-ce que c'est une vision très légèrement décalée de projets péda tels que nico nous le décrit?

Max, selon toi le "client" qui finit son séjour heureux n'est pas une marque de réussite du camp.

Si les ados sont heureux, le séjour ne peut être raté que pour l'équipe d'animation. Ils ont raté leurs objectifs?

Enrayer l'attitude de consommation peut être un objectif... Mais si l'équipe est toujours dans la situation de proposer, et les enfants de disposer, alors c'est de la consommation, non?

Et aussi je ne crois pas qu'on puisse opposer "apprendre" et "consommer". A "consommer" j'opposerais "participer à la vie du camp ou du séjour, s'impliquer".

J'ai vu des anims qui "voulaient vraiment eduquer". Ils ne perdaient pas une occasion de gueuler, pour "éduquer les enfants gâtés". Le camp a duré dix jours, les jeunes sont repartis blasés, enervés... Les parents n'étaient pas contents non plus. Les jeunes n'ont pas changé pour autant, je veux dire qu'ils n'ont pas été éduqués alors que les anims auraient pu en avoir l'impression. (Je pense qu'on n'éduque pas par la répression mais plutôt par l'attachement à certaines valeurs.)

Au cours d'une réunion de préparation pour un clsh, il a été demandé aux animateurs de prendre en compte l'attitude de consommation des enfants et des parents, pour leur proposer un programme, afin qu'ils puissent choisir quelle demi-journée ou quel jour ils seraient inscrits... Donc un projet peut aussi être "augmenter le nombre d'inscriptions pour que le centre ne ferme pas".

Actuellement où je bosse c'est différent, on n'affiche pas de programme parce qu'on décide ensemble (anims et enfants) ce qu'on va faire. Evidemment tout doit être préparé avant, idées, matos...

Sinon nico je te rejoins au sujet des programmes "trop bien remplis".

Cet été un anim revenant d'un séjour disait : "la première fois qu'on leur a laissé (aux enfants) 20 minutes de temps libre c'était le troisième jour". Quand on pense que le reste du temps, la moitié de ces loulous passent les deux mois de l'été dans un clsh de 8h à 18h, on se demande ce que devient ce vieux concept de tranquilité...

Et sinon Capélo, en effet il paraît que les centres educatifs ça se perd. Mais finalement, peut-être que les parents estiment être capables d'éduquer leurs enfants seuls, non? On en avait parlé ici à cause du reportage de envoyé spécial (le séjour catho)...

Je ne voudrais pas tomber dans le centre à consommer, j'ai du mal alors dites-moi si je me trompe :

si plus aucun parent ne cherche de centre qui éduque leur enfant, est-ce qu'il faut s'acharner à monter des centres éducatifs? (cad des cvl qui ont avant tout des objectifs educatifs)

Depuis un certain temps il me semble que les objectifs globaux des cvl ont dérivé vers de l'éveil (socialisation, apprentissages concrets, sortir de son trou...). Un eveil qui prend différentes formes en fonction des préférences pédagogiques des équipes.

Finalement si on voulait vraiment relancer un mouvement éducatif il faudrait être vachement virulent, faire des publications, agir dans l'éducation nationale, être militant, monter des associations nationales ayant un impact sur la politique,etc. vous ne pensez pas?

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Invité MAX

Bonjour !

Nico, le but n'est pas d'évaluer la qualité d'un séjour aux nombres d'activités proposées ! je n'ai jamais dit cela !

Se retrouver entre ados pour "se la couler douce"... oui ! mais quelle est à ce moment précis la place de l'animateur ?

Je ne suis pas contre, mais il est important de préciser et de ne pas oublier que les intentions pédagogiques, éducatives, se quantifient !

Et en C.V, elles se quantifient essentiellement par le biais d'activités !

Lorsque tu parles de la qualité et l'aboutissement du Projet péda, Capélo, ok ! mais quels moyens concrets d'évaluer la réussite ou non d'un projet péda s'il n'y a pas ou peu d'activités ?

Quand je parle de mettre des activités en place, bien entendu celles proposées par les jeunes sont prises en compte ! et heureusement !

Mais si sur mon groupe de 40 ados, 30 veulent "se la couler douce" je reste convaincu que 10 seront heureux de mes "50 petites activités" mises en place ! il n'y a pas d'obligation !

N'oublions pas que nous avons affaire à un groupe ! mais que ce groupe est constitué d'individus ! ce n'est pas parce que 30 jeunes sur 40 sont heureux de leur séjour que je dois faire abstraction des 10 "mécontents"...

Je ne parle bien évidemment pas des activités dominantes généralement prises en charge par des B.E dans différents clubs spécialisés...

Que dire des activités de la vie quotidienne ? oui oui ! les activités !

préparation des repas, faire la vaisselle... ce sont des activités aussi ! tout dépend de la manière d'aborder ce qui est trop souvent "une corvée" !

Les ados, Jean, ne sont pas à ma disposition ! bien entendu... mais je suis là avec mon équipe pour leur proposer des activités !

Sur tous mes séjours ados, si je ne propose rien, je suis convaincu que les ados se contenterons de "se la couler douce"... mais je suis également certain qu'au bout de trois jours, les conflits arriveront et que le "ptin on s'fais chier..." va me faire mal aux oreilles !

Je suis convaincu que nous avons tous les mêmes convictions, et que nous disons a peu près la même chose, mais dur dur d'imaginer comment peuvent être interprétés nos propos !

Autre chose... savez-vous que beaucoup de directeurs ont des projets péda "passe partout"... lol... si si !! ils peuvent proposer le même "projet" à différents organismes (au projet éducatif pourtant différent)... et pourtant ce sont de bons directeurs ! il n'y a pas un problême là ?

:bleh:

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Max, tu dis : « mais quels moyens concrets d'évaluer la réussite ou non d'un projet péda s'il n'y a pas ou peu d'activités ? » mais tout ne tourne pas autour de l’activité en elle même, est qu’est ce tu fais des temps « informels », vie quitienne… Etc… ? Ce ne sont pas des moments où il est possible d’atteindre les objectifs péda ? Non ? IL faut forcément des activités pour se rassurer ? Moi quand je faisais des colos et qu’on nous proposait des activités sur un tableau séparé avec « matin/ après midi », ca me faisait royalement ch…. Ce que je préférais justement c t tout les petits moments en parallèles des activités. ET puis aussi tout ce qui était rendo, visite de la région et trip de 4-5 jours en bivouac… Après peut être que tu inclus ces exemples dans le terme « activité »… Bon, pour mettre les choses au clair (pour moi), qu’est ce que tu mets dans le terme « activité » ?

« Bref je m'égare (du nord) » :lol: clap clap clap clap ! (euh… ce sont des bruits d’applaudissements…)

:diplome:

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Invité Martine

oui, et le pire, c'est que nous oublions vite ce qui nous intéressait, nous passionnait, nous faisait envie lorsque nous étions ados..........

A cette période de la vie, les jeunes sont souvent fatigués, fatigués de grandir, de courir, d'être bousculés par une société consommatrice et activiste. Nous devons aussi accepter ce concept de ne rien faire, pas comme un moyen pour les anim des glander, mais par respect du besoin des jeunes de pouvoir enfin être ensemble pour parler, refaire le monde, se rassurer.........cela n'empêche pas de proposer des choses mais il faut, à mon avis, être conscient de se besoin et de faire avec.

Cordialement,

Martine :D

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Bonsoir tout le monde,

Oki, je suis tout à fait d'accord avec vos opinions, en général ça se tient et c'est cohérent...

Maintenant, je reformule le sujet :

Quelles sont les limites à mettre en place pour que ce "rien faire = farniente" ne tourne pas mal? Voire n'est plus de limites ?

Bon je vais me coucher j'ai eu une rude journée...

@ pluche :dodo:

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Non max, pour moi l'aboutissement du projet ne se quantifie pas en terme d'activité. J'utilise des indicateurs plus généraux en plus des activités comme le nombre d'ados aux réunions d'équipe, l'évolution des groupes de jeunes, la demande spontanée vers les animateurs dans des moments informels etc...

Evidemment qu'il y a des propositions qui viennent de la part de l'équipe d'animation, (du moins au début), mais elles restent minoritaires par rapport aux attentes des jeunes dans les centres où je bosse.

Les projets péda "passe partout", désolé Max mais je n'estime pas leur auteurs comme de "bons" directeurs. Dans le job d'un dirlo, il y a le "pendant" où ils sont peut être bons mais il y a aussi toute la préparation et dans ce cas, ils sont mauvais...

Je vois difficilement comment le "rien faire " peut mal tourner, si les loulous sentent qu'ils commencent à tourner en rond et que les anims sont réellement à leur écoute, qu'ils réagissent rapidement dès que l'ennui peut pointer le bout de son nez, je ne vois pas de risque particulier...

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Je me souviens d'une réunion entre directeurs dans un gros organisme de vacances où un pédopsychiatre est venu animer un débat.

Il nous a parlé des centres où on faisait de "l'activisme". Des séjours où les enfants ou les ados étaient tellement occupés qu'ils n'avaient plus de temps pour eux.

Sa conculsion se résumait en une phrase : "Laissez les vivre !"

Autrement dit, il y a peut-être un équilibre à trouver entre activisme et farniente.

J'en profite pour rappeler ici qu'en ce qui concerne les séjours, les critères de réussite des parents ne sont pas souvent ceux de l'équipe. J'imagine leur tête s'ils apprennent que leurs progénitures ont fait un séjour glandouille alors qu'ils ont payé pour des activités!

@+

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on refait pas le monde, mais ils peuvent se dire qu'il paye tout d'abord pour l'épanouissment de leur loulou, leur bien être là où ils sont, cà passe par les activités, oui, mais pas seulement.

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