Quentin 5 Signaler ce message Posté(e) 19 août 2012 Bonjour, Que l'information soit véridique ou bidon, elle est parfaitement plausible, tant ce genre de problème se rencontre fréquemment : la décalage entre ce qui est annoncé et ce qui se passe sur le terrain. Dire que c'est la faute de l'organisme qui veut faire des économies, c'est un raccourci plaisant mais loin d'être suffisant. Il existe des organismes qui, sans se lancer dans une course à la marge, s'avèrent finalement assez légers dans l'organisation de leurs séjours. Dans le cas qui nous intéresse, l'organisme a-t-il été visiter le camping avant de le sélectionner pour y organiser une colo ? s'est-il contenté d'assertions au téléphone de la part du gérant du camping ? est-ce que celui qui a écrit le descriptif a discuté avec celui qui a fait la visite ? est-ce que celui qui a fait la visite avait comme critère sur sa fiche la qualité des WC ? etc. Si dans cet exemple, la responsabilité de l'organisme semble évidente, il existe beaucoup de situations où l'organisme donne les moyens financiers, humains ou matériels de bien faire mais où les directeurs de séjours ne réalisent pas les investissements nécessaires. Parfois, ils pensent que les achats hors alimentaire ne sont pas de leur ressort ; parfois, ils pensent qu'ils doivent rendre le maximum de sous à l'organisme ; parfois, ils ne pensent même pas à la façon d'améliorer leurs aménagements de centres par quelques achats simples ; etc. Ceci pour dire que chercher la faille dans les responsabilités de chacun, c'est autrement plus intéressant que d'incriminer facilement la recherche permanente d'économies. Quentin Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Noël Signaler ce message Posté(e) 22 août 2012 Le fait est que pour les parents, quel qu'en soit le responsable, il y a bien publicité mensongère, tromperie sur la marchandise, etc... etc... En formation à la gestion d'entreprise, on append qu'un chef a l'équipe qu'il mérite. Il ne sert donc à rien à un organisateur de se dédouanner sur le directeur QU'IL A EMBAUCHE LIBREMENT. Il n'avait qu'à en embaucher un bon car il appartient à l'organisateur de prendre toutes dispositions nécessaires pour que tout marche comme promis. Sinon, c'est tromperie sur la marchandise. Les seuls écarts tolérés sont ceux dits "de force majeure". D'ailleurs, il serait intéressant de voir tes arguments exposés dans une insatnce judiciaire sur publicité mensongère. Je crains que le juge ne dise qu'il appartient à l'organisateur de faire en sorte que ce qu'il a organisé soit la réalité. .. Sinon, il est un bien piètre organisateur et devrait retourner à l'école. A moins que son projet ne soit irréalisable entre ce qu'il a présenté sur papier glacé poiur avoir des clients et les moyens mis en oeuvre dans la pratique... irréalisable, par incompétence ou pour faire de la marge ? Noël Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Quentin 5 Signaler ce message Posté(e) 23 août 2012 Noël, Je n'ignore rien de la responsabilité contractuelle de l'organisateur ni des délits commis. J'appelle simplement à plus de nuance : un organisme à éviter, ce n'est pas qu'un organisme qui se fait son beurre sur le dos des mioches... Ce peut être aussi un organisme qui recrute ses directeurs sans les rencontrer, un organisme dirigé par des gens pleins de bonne volonté mais totalement incompétents, etc. Je te rejoins ben évidemment sur le fait que les colos ne doivent pas être organisées par des acteurs dont la logique est le profit. Mais dire que la recherche d'économies est l'unique façon de faire des organisateurs, c'est faux et réducteur. Quant à dire qu'on en a jamais que pour son argent, et bien ça se saurait si les plus chers étaient les meilleurs... Ce sont parfois ceux qui dépensent le plus en com et le moins en péda ! Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Noël Signaler ce message Posté(e) 25 août 2012 Quentin, L'institution colonies de vacances a longtemps été un mileu qui recueillait un maximum de confiance de la part des parents. Et il en faut de la confiance pour remettre son enfant à des inconnus ! Depuis quelque temps, des brebis galeuses on investi notre domaine pour s'en faire une source de revenus. Les conséquences ont été inévitables: orientation vers de la publicité pour "vendre", abandon de tout ce qui coûtait pour restreindre les activités offertes aux enfants aux seules objet de "promesse" publicitaire, cession des locaux souvent superbes au profit de fonds de camping pas cher parcque les touriste n'en veulent plus, orientation "touristique" copiant les vacances d'adultes avec boums et défilés de mode, etc... et, bien entendu, abandon de toute référence l'éducation populaire. Hé bien je m'insurge contre ces dérives. S'occuper d'enfants est participer à l'avenir de notre société. Parcequ'ils sont enfants ils méritent ce que nous avons de mieux et n'ont pas à être utilisés pour faire du chiffre d'affaires et des commissions. Alors, quand je vois des dysfonctionnement dont sont victimes les enfants (et trompée la confiance des parents), je hurle. Ceux qui font cela doivent être écartés, voire punis. Et comme ceux qui font cela se situent dans un champ qui relève du commercial, les Services de Jeunesse et Sports sont démunis. Ces tricheurs leur échappent. Par exemple: il n'était pas question de faire des classements que tout le monde réclame maintenant parcque, hors quelques exceptions, tous les acteurs faisaient de leur mieux. Maintenant, c'est vers les services fiscaux, les fraudes, la concurrence qu'il faut appeler à l'aide pour nettoyer ces écuries. Et au-delà de ceux qui avouent leur projet à but lucratif et que l'on peut donc repérer pour les dénoncer, voilà que sont apparus des associations qui, de fait, vont sur leurs traces. N'avons-nous pas été dans de mêmes réunions où des directeurs d'associations ont déclaré sans vergogne rechercher tous clients possibles pour assurer la pérénité de leur structure... c'est à dire leurs salaires et avantages divers... payés sur quel budget ??? N'avons-nous pas vu apparaitre des structures annoncées sans but lucratif et qui, de fait, sont des commerçants, des marchands de séjour sinon des marchands de soupe, sous des couverts pédagogiques qui n'en n'ont que le nom tant leur ignorance des ces domaines est grande. Ce sont des sous-organisateurs de sous-tourisme qu'il n'y a que les enfants pour accepter. Les tricheurs doivent être dénoncés et les menteurs écartés. Si la recherche d'économies n'est pas la seule façon de faire des organisateurs, j'en suis ravi. Et je m'en doutais car notre milieu n'est plus homogène. Mais les gestionnaires qui pensent d'abord aux enfants ne peuvent pas servir de caution à ceux qui pensent d'abord à leur marge. Je refuse d'être pris en otage et d'être assimilé à ces gens-là que j'éxècre, et je regrette qu'ils puissent se présenter sous le même manteau que moi. Je les renis, je les vomis, je les bannis. Nous ne sommes pas du même monde. Je suis indigné. Noël Citer Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites