Invité Albiker

Problème de bruit

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Invité Albiker

Je travaille dans un CLSH, je n'arrive pas à avoir le calme au moment du repas car les enfants font beaucoup trop de bruit. Que ce soit moi ou un des autres anims cela ne change rien.

On a tout essayé mais rien ne fonctionne. Alors si vous avez une solution à notre problème, aidez-nous. Merci d'avance.

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Invité Diegopastaga

Quel genre de bruit? Est-ce que les gosses parlent? Hurlent? Tapent sur les tables avec les couverts?

Avez-vous essayé de séparer les plus bruyants?

Je te conseille, à toi et tes collègues, de ne plus faire de remarques pendant 2 ou 3 jours, puis de faire un boucan d'enfer en pleine nuit afin de tous les réveiller. Et mise au point le lendemain bien sûr, du style "voilà ce qui se passera tant qu'il n'y aura pas de calme à table"...

Bonne chance

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Invité Tipitoux

Un peu nulle cette idée, Diego...

Déja en CLSH ya pas d'herbegement la nuit, mais surtout reveiller des gamins en pleine nuit pour ca, c'est vraiment bof bof... limite inacceptable...

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Invité Diegopastaga

Hé! Faut mettre un peu d'humour dans ton quotidien cher(e) ami(e)!

Et puis, j'ai des potes pions qui ont fait ça dans leur internat, et le résultat a été optimal!

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Je me réveille un peu tard, mais tant pis...

Diego, non seulement ta méthode est on ne peut plus idiote, mais relève par ailleurs de la maltraitante morale, et, de ce fait, est passible de la justice !

Par ailleurs, tu as posé une bonne question (c'est déjà ça): quelle sorte de bruit font les enfants?

Car s'ils se contentent de discuter, quoi de plus normal?

Et s'ils hurlent, pour quelles raisons ? N'y a-t'il pas moyen de discuter avec les plus bruyant afin qu'ils comprennent que ce n'est pas l'endroit idéal pour hurler.

Enfin, Diego, question rituelle que je te pose: si tes copains pions décident de sauter par la fenêtre, tu fais pareil ???

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Un animateur peut se sentir dépassé avec un groupe d'enfants ; il n'y a pas de honte, cela arrive à tout le monde.

Il faut alors demander de l'aide aux autres animateurs. Si cela ne suffit pas (ce qui est le cas ici), il faut demander l'aide du directeur qui doit soit donner des conseils, soit régler le problème personnellement.

Quant au bruit dans un réfectoire, c'est un problème que j'ai souvent géré. Je suis heureux de voir que des animateurs s'en rende compte (je suis directeur) car c'est souvent une remarque que je fais le soir aux premières réunion. Les conseils que je donne sont :

- un animateur à chaque table et si possible lorqu'il y a plus de tables que d'anim, se mettre avec les plus jeunes et les plus bruyants.

- l'anim doit se placer au bon endroit à table afin de pouvor discuter avec tout le monde et avoir un oeil sir des tables à coté où il n'y a pas d'anim.

- le moment du repas est une activité : il faut discuter avec les enfants, faire des petits jeux calmes, car des enfants qui s'ennuient à table sont souvent inciter à faire du bruit ou des betises.

- ne pas laisser les enfants se déplacer sans autorisation.

- ne pas laisser les enfants se retourner pour discuter avec d'autres enfants d'autres tables.

Il faut mettre en place des règles de vie pendant les repas et toujours reprendre un enfants qui les transgresse. Il ne faut pas hésiter à les sanctionner (de façon adaptée) dès le premier repas.

Ceci dit, cela ne suffit pas toujours donc j'ai du intervenir en tant que directeur. Voilà comment je procède :

- je me mets au milieu du réfectoire et je demande le silence (depuis que je suis directeur, je suis toujours impressioné par mon autorité alors que je n'ai beaucoup changé d'attitude).

- lorsqu'il y a le silence, je rappelle à tout le monde les règles de vie pendant un repas et alors j'impose le silence complet jusqu'à la fin du repas. Celui qui transgresse cette règle va se coucher. Je reste au milieu du réfectoire et je les surveille personnellement.

Je sais, c'est autoritaire mais c'est efficace pour la suite du séjour et cela n'est ni injuste, ni humilinant. Et manger dans le silence est apaisant et un bon retour au calme avant le temps calme (ou sieste de l'après-midi). De plus, je n'ai pas crié et je montre aux enfants qu'ils ont franchis des limites et que je suis là pour leur rappeler.

Ceci dit, j'ai vu des méthodes très efficaces de certains anim comme lever la main ce qui impose de se taire et incite les autres à suivre cet exemple. Il est possible qu'un animateur lise une histoire devant tout le monde ou chante une chanson à répéter en modulant le son de sa voix....

Quand à l'intervenant (Diego...) qui réveille les enfants pour leur faire comprendre leur attitude, j'espère qu'il ne travaillera pas avec moi sinon je lui promets que cela sera sa dernière colo....

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Invité Hé ben!!!

Non excuse moi Pierre mais c'est ce que je me dis à chaque fois que je vois tes messages... Une trentaine de ligne pour une réponse à un message, ca me dépasse...

Non je blague... Je reconnais que c sympa de ta part de donner tant d'informations dans tes messages...

Allez continue comme ca! c bien...

Te vexe pas c'était pour déconner....

Un lecteur assidu des messages de Pierre...

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Je suis entièrement d'accord avec toi (pas sur les sites pornos mais sur le fait de gérer le bruit), bien que je n'imposerai pas forcément le silence, et surtout, je n'enverrai pas les enfants qui font du bruit, se coucher.

D'ailleurs, à ce propos, pour les punitions, je dois dire que dans les centres que je dirige, il n'y a pratiquement aucune punition, il s'agit de réparation dans la plupart des cas, ou simplement d'une discussion. Pour l'avoir essayé à maintes reprises, je peux dire que cette méthode marche parfaitement! Mais c'est un autre débat...

Autres débat possible, celui de l'autorité du directeur. Je suis exactement dans le même cas que toi: je n'ai pas changé ma façon d'agir ou de "réagir" (agir après réflexion) face aux enfants, mais je me rends compte qu'ils m'écoutent beaucoup plus qu'avant. Syndrôme du directeur sans doute...

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Invité Colo & Co

Imposer le silence complet ? Pas une bonne méthode à mon avis. Si elle peut effectivement montrer son efficacité, il me semble regrettable qu'elle prive les enfants de parler à table. Le repas, tu l'as dit, est une activité. J'irai plus loin en disant que c'est l'un des moments les plus importants d'une journée. C'est, avec le coucher du soir, le moment de la journée où les anims peuvent le mieux comprendre les enfants. Pourquoi alors faire taire tous les enfants ?

Une solution alternative peut-être d'imposer le chuchotement. C'est une habitude qu'ont les enfants le soir dans leur chambre, il leur est par conséquent très facile de l'appliquer à table. Pour l'avoir testée à plusieurs reprises, je peux te dire qu'elle fonctionne.

Plus généralement, je pense que l'agitation qui provient d'une table est un signe profond d'ennui. Quelques techniques déjà mises en oeuvre :

- accélérer la transition entre les plats (il ne s'agit pas de bouffer en 10 minutes mais simplement de réduire les temps morts générateurs de bruit)

- l'anim doit favoriser le débat au sein d'une table en partant de ce qu'a vécu un enfant de la table. C'est un bon moyen pour inclure tous les enfants dans une discussion. L'animateur, en étant le meneur du débat, pourra facilement obtenir le silence si le bruit devient trop fort.

- coller des tables entre elles quand il n'y a pas assez d'anims pour les tables.

Et vous, avez-vous d'autres techniques ?

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Comme je l'ai dis, mon attitude est autoritaire et je pense qu'il y a mieux. Ceci dit, c'était dans un "réfectoire" de 80 gamins et issus de milieux défavorisés. Donc les discussions et la morale à deux euros, ils connaissent dèjà ce qui ne justifie pas, bien sur, d'etre dur avec eux.

Tu parles de punition et moi de sanction (ce n'est pas pareil). Et quand les enfants sont bien 'élevés', c'est plus facile de les éduquer. Losqu'un gamin t'insulte et te menace de mort, cela est plus du ressort d'un éducateur.

Alors si tu leur demande de chuchoter à table et qu'ils ne veulent pas, tu peux toujours 'te gratter'.

A titre d'exemple, je suis enseignant. J'ai passé 5 ans à Sarcelles et je suis depuis deux ans à Nantes. J'ai l'impression d'avoir changé de métier en meme temps que de ville. Si j'avais enseigné à sarcelles comme je le fais à Nantes, j'aurai fini à la Verrière (hopital psy des profs). Tout ça pour dire, qu'il faut s'adapter au public. Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises méthodes tant qu'on atteind les objectifs : bien-sur cela implique que l'on respecte ce public.

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