Les oreilles... et la gorge... et le nez...

 Le nez n'est pas seulement ce merveilleux organe planté au milieu du visage, il communique avec les sinus et le pharynx : il est en liaison directe avec les tympans par l'intermédiaire de la trompe d'eustache.

A la rencontre de microbes, le nez réagit par une inflammation : rhumes ou rhinites fréquents jusqu'à l'âge de 7 ans, c'est aussi un mal nécessaire pour que l'enfant apprenne à se défendre contre les infections.

Les enfants qui comptent des allergiques dans leur famille, ou dont les parents fument, qui habitent dans une maison surchauffée ou peu aérée sont particulièrement exposés.

D'autres conditions favorisent également l'apparition de rhumes, y compris chez l'adulte : surmenage, stress, humidité froide et brusques variations de température.

Se soigner quand on a un rhume

Indispensable : agir sur l'inflammation du nez à son tout début, si on ne le traite pas à temps, il peu dégénérer en rhino-pharyngite s'il s'étend à la gorge, en sinusite s'il préfère les sinus ou en otite s'il se dirige vers les oreilles, quant au nez, il lui est formellement interdit de renifler, mieux vaut le moucher souvent avec un mouchoir en papier.

 Soulager un enfant qui a mal à l'oreille en attendant le médecin : un antalgique à base de paracétamol ou d'aspirine, faire baisser la fièvre en lui donnant un bain ; pas de gouttes dans les oreilles. Seul le médecin peut déterminer le traitement. Différentes solutions notamment la pose de diabolos (aérateur transtympannique) qui permet de maintenir le tympan ouvert pendant 5 à 6 mois, il s'élimine spontanément. Pendant cette période, il faut éviter de mettre la tête sous l'eau et placer par précaution une boulette de coton dans le conduit de l'oreille pour les bains.

La présence de bouchons de cérumen dans les oreilles n'a rien à voir avec la propreté : certaines personnes en secrètent et d'autres pas. Les cotons-tiges ont été inventés à l'usage exclusif des tout-petits ; pour les autres, le petit doigt coiffé d'un gant de toilette enduit de savon est l'outil idéal pour se nettoyer les oreilles. Il ne faut nettoyer que ce que l'on voit, aller plus loin risque au mieux de tasser le cérumen, et fabriquer un beau bouchon, au pire de provoquer une otite.

L'épilepsie

La crise d'épilepsie est un dérèglement brutal, inattendu, inopiné d'un certain nombre de cellules nerveuses. Longtemps maladie tabou, les progrès des traitements médicamenteux et de la chirurgie permettent aujourd'hui aux malades de mener une vie normale. La crise est très impressionnante. Heureusement, elle est de courte durée, s'arrête spontanément et ne présente qu'exceptionnellement un risque mortel.

Que faire devant une crise d'épilepsie ?

Ne pas paniquer. Tout faire pour que le malade ne se blesse pas pendant sa crise, le mettre sur le côté et glisser un coussin sous sa tête. Ne pas essayer de contenir ses mouvements et en particulier, ne jamais mettre un objet ou les doigts du malade dans sa bouche pour, soi disant, éviter qu'il n'avale sa langue. Appeler le médecin.

A l'issue de la crise, il est fréquent que le malade se soit mordu la langue, d'où un peu de sang : ne pas s'inquiéter, de même qu'il soit mouillé, car il aura uriné pendant la crise. Lorsque la crise est terminée, le malade n'en garde aucun souvenir et se sent très fatigué. Il faut le laisser récupérer et le rassurer.

Vaccinations

Du nouveau dans le calendrier vaccinal :

ROUGEOLE-OREILLONS-RUBEOLE

Une première dose de vaccin ROR à partir de 12 mois + une seconde dose entre 3 et 6 ans au lieu de 11 à 13 ans auparavant. Quant aux enfants qui, aujourd'hui, ont plus de 6 ans, et n'ont pas été vaccinés, une seule vaccination avec un vaccin triple, ROR, est recommandée entre 11 et 13 ans.

COQUELUCHE

Au vaccin DTCP Hib (diphtérie, tétanos, coqueluche, polio, haemosphilus influenzae) pratiqué en trois injections, aux 2ème, 3ème et 4ème mois, et au rappel (DTCPHib) a 16-18 mois, doit maintenant s'ajouter un autre rappel coqueluche à 11-13 ans, effectué en même temps que le troisième rappel diphtérie-tétanos-polio.

Les médicaments génériques

Il est la copie conforme d'un médicament tombé dans le domaine public. Le générique contient la même molécule que le médicament d'origine, il a la même qualité, son prix est toujours inférieur. Le médecin peut le prescrire, le pharmacien peut le substituer au médicament original.