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Directives J&S  Directives J&S

 
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Afin de faciliter l'évacuation d'urgence, les personnes à mobilité réduite, en particulier en fauteuil roulant, seront préférentiellement logées au rez-de-chaussée ; en cas d'impossibilité, deux porteurs seront désignés à l'avance pour les évacuer.

Les mal ou non-entendants devront être prévenus autrement que par le moyen sonore de l'alarme qu'ils ne peuvent percevoir. Penser particulièrement à la nuit où leurs prothèses auditives sont débranchées.

Il faudra aussi avoir prévu l'évacuation des autres personnes déficientes : visuel, intellectuel... et avoir logé toutes ces personnes atteintes d'un handicap à proximité d'issues de secours.

• Chaque personne handicapée doit être dès le début de la session, photographiée en deux exemplaires. L’une des deux photos sera gardée au centre de vacances, l'autre envoyée immédiatement au département santé-prévention avec le nom, le prénom et le nom du centre notés au dos.

• Chaque bénéficiaire handicapé doit porter sur lui le nom et le numéro de téléphone du centre de vacances.

• Si un bénéficiaire s'égare, la personne responsable du centre de vacances doit être prévenue immédiatement :

• Toutes les activités doivent être interrompues, afin de permettre au maximum d'adultes présents dans le centre d'entreprendre des recherches.

• Si, après une heure de recherches, le bénéficiaire n'est toujours pas retrouvé, il faut alors prévenir le secteur opérationnel, la direction régionale, la gendarmerie et le département santé-prévention tout en continuant les recherches.

La famille sera prévenue par le médecin-conseil dès qu'il aura été alerté.

• Les handicapés moteurs, afin de leur accorder une grande autonomie, doivent être munis non seulement de ceintures de sécurité mais aussi de bracelets flottants aux bras.

Les enfants atteints de cardiopathie ne peuvent être baignés trop longtemps dans une eau trop froide.

Les enfants atteints d'épilepsie ne peuvent participer aux baignades que si les conditions de sécurité habituelles sont remplies : d'une part, un surveillant de baignade et un assistant sanitaire présents. D'autre part, il est indispensable qu'une personne nommément désignée reste en permanence à proximité de l'enfant et soit chargée de sa surveillance exclusive pendant toute la durée du bain.

Les traitements, et en particulier ceux des épileptiques, ne peuvent être modifiés et en aucun cas diminués sans l'accord de l'équipe soignante spécialisée habituelle de l'enfant.

Les personnes atteintes de spina-bifida et celles traitées par neuroleptiques ne présentent pas de défense à la chaleur et au soleil, aussi faut-il

• éviter de les exposer au soleil, • les enduire largement de crème hautement protectrice.

Vous ne devez pas hésiter à prendre contact, en cas de difficulté, d'aggravation de la pathologie ou d'apparition de nouveaux symptômes, avec le médecin-conseil par l'intermédiaire de la direction régionale et du secteur opérationnel.

Les dossiers médicaux qui vous sont remis en début de session, le sont sous-couvert du secret professionnel. Ils ne peuvent être divulgués ni aux convoyeurs, ni aux familles.

Vous devez rédiger, dès la fin de la session, un compte rendu sur le séjour de chaque enfant ou adulte handicapé et l'envoyer sans tarder, directement au médecin-conseil, au département santé- prévention, sous pli confidentiel.

Enfin, rappelez-vous qu'une intégration n'est généralement possible qu'en prenant en compte le handicap et non en le niant.

 
 
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