Pirouette cacahuète
Parmi les maladies allergiques gênantes, voire handicapantes : l'allergie à la cacahuète, c'est à dire à l'arachide, sous toutes ses formes : graines, huile, beurre.
Les premiers symptômes peuvent être des picotements des lèvres, oedème de la bouche, gène respiratoire et de l'élocution et évoluer vers l'étouffement, la crise d'asthme, l'oedème de Quincke, un choc anaphylactique, voire la mort subite.
La chasse à l'allergène en cause demande une vigilance de chaque instant. L'entourage doit être averti du risque et aider à éviter tout contact avec l'arachide ; la nourriture est préparée à partir de produits simples et naturels (oeuf, lait, farine, viande, légumes, fruits...), les mets doivent être séparés des autres par un film plastique.
La longue liste des produits contenant de l'arachide est souvent mentionnée "huile végétale", sans autre précision, on retrouve cacahuètes, amandes, chips, desserts (glace, biscuits), friandises (nougat, noisettes, noix, pistaches, bonbons) et surtout les plats cuisinés, la charcuterie, le "fast food", mais on la retrouve aussi dans des médicaments, des produits d'hygiènes (savons, shampooing), bien s'informer des composants.
Traquer la cause de l'allergie n'est pas facile. Les traitements médicamenteux sous forme orale et injectable de corticoïdes et adrénaline sont contenus dans la trousse d'urgence ANAHELP, qui doit accompagner toute personne allergique. |
Le diabète
Le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par une hyperglycémie c'est à dire un excès de glucose (sucre) dans le sang. C'est l'insuline, hormone secrétée par le pancréas, qui n'assure plus !
La grande hantise du diabétique c'est l'hypoglycémie : chute brutale de glucose dans l'organisme, par exemple suite à un repas "sauté", retardé, ou pauvre en glucides, ou bien un exercice physique inhabituel ou encore une dose d'insuline trop importante. Grande fatigue, difficulté à se concentrer, à s'exprimer, une irritabilité ou agressivité inhabituelle, fourmillements, maux de tête, sensation de faim, sueurs, palpitations, somnolence ou ébriété sont des symptômes devant lesquels, sans s'affoler, il ne faut pas attendre : 3 morceaux de sucre suffisent à faire disparaître le malaise, tous les diabétiques en ont sur eux, donner ensuite une collation, du pain d'absorption lente. Si l'absorption du sucre est impossible, il faudra réaliser une injection de glucagène, mais il faut faire très vite sinon gare au coma diabétique.
Surveiller l'alimentation
Attention aux sucres rapides (boissons sucrées, friandises) à éviter en dehors des repas et préférer les sucres lents (riz, pâtes). mais au total l'alimentation doit viser à privilégier le plaisir de manger et la variété tout en normalisant la glycémie et luttant contre l'excès de poids.
Exercice physique
Régulier et sans à -coups, il améliore l'équilibre du diabète. |
Traitements médicaux et injections d'insulines
Ces traitements sont décidés par le médecin au cas par cas, car très souvent chez les enfants, le régime alimentaire ne suffit pas, le diabète à cet âge est très instable. De son côté le diabétique apprend à surveiller son taux de sucre avec un "lecteur" de glycémie, et en fonction du résultat, à réajuster son alimentation ou l'apport en insuline.
L'adolescent et le diabète
L'adolescence est un moment particulièrement critique, où les jeunes ont tendance à vouloir vivre "comme les autres" et à être moins rigoureux pour leur alimentation, l'horaire et le suivi de leur traitement, d'où le risque d'incidents voire d'accidents : toute l'équipe qui les aura en charge pendant le séjour, encadrement, infirmière, restauration, aura un rôle important dans la prise de conscience de ces risques mais aussi pour dédramatiser la maladie auprès de tous les jeunes. |